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Société Publié le samedi 2 juillet 2011 | Soir Info

Attécoubé : Violents échanges de tirs Fcri-hommes armés: un mort

© Soir Info Par Emma
Le dernier bastion des partisans de Gbagbo tombe: soldats, miliciens et mercenaires libériens déposent les armes aux pieds des Forces républicaines, à Yopougon
Vendredi 29 avril 2011. Abidjan, commune de Yopougon. Des dizaines d`anciens éléments de la BAE, de la Garde républicaine, de miliciens ivoiriens et des mercenaires libériens déposent les armes au cours d`une cérémonie placée sous l`égide de l`Onuci. Les généraux Philippe Mangou et Gueu Michel, ainsi que les commandants Chérif Ousmane, Morou Ouattara et Ben Laden rassurent les hommes de Eugène Djué et Magui-le-tocard...
Des bandits, armés de kalachnikov pour l`un et d`une machette pour l`autre, ont perpétré une attaque dans une cour commune, à « Jérusalem », quartier de la commune d`Attécoubé. Mais ils vont se retrouver en mauvaise posture, lorsqu`Olivier Durand des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci), qui fait office de commissaire au commissariat de police du 37ème arrondissement, intervient avec ses hommes. Au terme d`un échange de tirs entre bandits et soldats des Frci, l`un des quidams, le porteur de la kalachnikov, a mortellement été atteint par balles. Quant à son acolyte, il a réussi à se fondre dans la nuit. Les informations de sources proches du dossier indiquent, en effet, que les deux larrons sont arrivés dans la cour commune, aux environs de 3h du matin. Après avoir eu accès à l`intérieur de la concession en escaladant de la clôture, les intrus n`ont aucun mal à neutraliser les occupants d`une des maisons. Ensuite, les bandits font main basse sur des appareils électroménagers, des téléphones-portables et la somme de 50.000 F.Cfa. C`est lorsqu`ils quittaient les lieux que les éléments des Frci, alertés par des voisons, débarquent. Les deux forces armées, l`une légale et l`autre obscure, se retrouvent alors face à face. Les bandits qui refusent cependant que la cause soit entendue pour eux engagent, sans perdre de temps, les hostilités en tirant des rafales sur leurs adversaires. Les éléments des Frci ont alors toute latitude de riposter. Ce qu`ils font d`ailleurs de la plus belle des manières. L`un des deux hommes armés, celui tenant la kalachnikov, est mortellement atteint. Son arme est saisie. Le porteur de la machette, lui, réussit à disparaître dans la nature à la faveur de l`obscurité. Mais sans son arme. Plus tard, les objets volés et retrouvés par les soldats des Frci sont restitués à leurs propriétaires.

FOFANA Mambé
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