« Ne laissons pas la guerre en héritage à nos enfants, la sagesse doit maintenant nous habiter et nous permettre d’aller à la paix et à la réconciliation pour laisser un héritage digne à nos enfants ».
C’est le message que le chef central de Méagui, Nétro Barthélémy, a lancé à l’ensemble des chefs autochtones, allochtones, et allogènes lors de la rencontre d’échanges et de réconciliation qu’il a organisé, le week-end dernier, à l’Ocpv (Office de la commercialisation des produits vivriers) de Méagui. Pour le premier responsable des chefs à Méagui, l’heure n’est plus aux récriminations et autres lamentations, mais plutôt aux actes. «La guerre n’est pas une bonne chose, mais elle est arrivée chez nous. Nous faisons quoi ? Se regarder en chiens de faïence ? Ruminer nos colères et préparer sa vengeance ? Non. Il faut se parler franchement, se dire la vérité et aller à la réconciliation », a expliqué le chef Nétro. A l’entendre, le plus difficile, aujourd’hui, c’est la reconstruction et la réconciliation. Aussi, a-t-il invité les uns et les autres à un changement de comportement pour aider le président Alassane Ouattara à réussir sa mission. « Laissons le président Alassane appliquer son programme pour le bonheur des Ivoiriens. Réglons nos problèmes comme nous l’avons toujours fait sous l’arbre à palabre. Le temps des récriminations est fini. Vivons en frères, c’est ce que je veux vous faire partager », a insisté le chef central de Méagui. Et, pour gagner ce pari de la réconciliation, le chef n’a pas manqué de demander aux populations de surseoir, pour le moment, aux problèmes fonciers qui risquent d’envenimer les choses et surtout de ne pas mêler les Frci à ces problèmes de terres. « Laissons les Frci en dehors de nos problèmes de terres », a-t-il recommandé.
A sa suite, les différents chefs de communautés (bakoué, agni, sénoufo, malinké, yacouba, burkinabé, bété et malien) ont tour à tour salué l’initiative du chef central Nétro Barthélémy et l’ont assuré de leur disponibilité. « Votre initiative est noble. Et nous vous soutenons. Nous aussi allons parler à nos communautés pour que le vivre ensemble réapparaisse à Méagui », ont-ils soutenu. Signalons que c’est à la faveur de cette cérémonie que le maire de Méagui, Saré Play Christophe, a fait sa première réapparition officielle depuis l’arrivée des Frci dans sa commune.
K.M. Nadège à Soubré
C’est le message que le chef central de Méagui, Nétro Barthélémy, a lancé à l’ensemble des chefs autochtones, allochtones, et allogènes lors de la rencontre d’échanges et de réconciliation qu’il a organisé, le week-end dernier, à l’Ocpv (Office de la commercialisation des produits vivriers) de Méagui. Pour le premier responsable des chefs à Méagui, l’heure n’est plus aux récriminations et autres lamentations, mais plutôt aux actes. «La guerre n’est pas une bonne chose, mais elle est arrivée chez nous. Nous faisons quoi ? Se regarder en chiens de faïence ? Ruminer nos colères et préparer sa vengeance ? Non. Il faut se parler franchement, se dire la vérité et aller à la réconciliation », a expliqué le chef Nétro. A l’entendre, le plus difficile, aujourd’hui, c’est la reconstruction et la réconciliation. Aussi, a-t-il invité les uns et les autres à un changement de comportement pour aider le président Alassane Ouattara à réussir sa mission. « Laissons le président Alassane appliquer son programme pour le bonheur des Ivoiriens. Réglons nos problèmes comme nous l’avons toujours fait sous l’arbre à palabre. Le temps des récriminations est fini. Vivons en frères, c’est ce que je veux vous faire partager », a insisté le chef central de Méagui. Et, pour gagner ce pari de la réconciliation, le chef n’a pas manqué de demander aux populations de surseoir, pour le moment, aux problèmes fonciers qui risquent d’envenimer les choses et surtout de ne pas mêler les Frci à ces problèmes de terres. « Laissons les Frci en dehors de nos problèmes de terres », a-t-il recommandé.
A sa suite, les différents chefs de communautés (bakoué, agni, sénoufo, malinké, yacouba, burkinabé, bété et malien) ont tour à tour salué l’initiative du chef central Nétro Barthélémy et l’ont assuré de leur disponibilité. « Votre initiative est noble. Et nous vous soutenons. Nous aussi allons parler à nos communautés pour que le vivre ensemble réapparaisse à Méagui », ont-ils soutenu. Signalons que c’est à la faveur de cette cérémonie que le maire de Méagui, Saré Play Christophe, a fait sa première réapparition officielle depuis l’arrivée des Frci dans sa commune.
K.M. Nadège à Soubré