Le ministre Konaté Sidiki et Colette Pellaud étaient samedi à Samo dans la commune deBonoua pour célébrer la réconciliation entre les populations.
Sidiki Konaté, ministre de l’Artisanat et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (Pme) était porteur d’un message rassembleur et de paix samedi, à Samo , une localité de 11000 âmes située dans la commune Bonoua. A l’occasion de la cérémonie de pardon et de réconciliation dont il était le président, l’hôte des Abouré, a dans un franc parler, exposé sur la nécessité d’une réconciliation sincère en vue d’une paix durable. Mais il a surtout situé la responsabilité de l’ex- première dame, Simone Gbagbo dans la crise meurtrière qu’a connue le pays face à ses parents. Le reproche fait par le ministre à Simone, est d’avoir prodigué de mauvais conseils à son époux qui lui ont permis d’investir 800 millions dans l’armement des miliciens et mercenaires et l’encourager à refuser le verdict des urnes au profit de son adversaire. « Ce que votre fille a fait été très mauvais pour le pays. Il faut que vous le sachiez parce que la réconciliation se nourrit de vérité », a-t-il fait savoir, aux populations sorties nombreuses pour l’écouter. Il n’a pas manqué de dénoncer les actes de certains chefs de villages et de communautés qui se sont comportés comme des chefs de guerre en hébergeant des miliciens et des mercenaires. Le ministre a précisé ce qui doit être le préalable au processus de réconciliation si chère aux Ivoiriens. « La base de la réconciliation qui est non négociable en Côte d’Ivoire est de savoir que le seul président démocratiquement élu est Alassane Ouattara. Qu’on soit Rhdp , Lmp, Bété, Baoulé, Dioula . Ivoirien ou étranger. Musulman ou Chrétien, on doit le savoir », a-t-il martelé.Pour ce qui est de l’enquête de la Cour pénale internationale pour épingler les auteurs des crimes en Côte d’Ivoire, le premier responsable des artisans a éclairé la lanterne des populations sur certaines rumeurs qui font état de ce que les enquêtes remonteront jusqu’en 2002 ou même bien avant. Les enquêtes doivent être menées à partir des vraies origines de la crise qui selon lui, se situent à partir de la période où Laurent Gbagbo a refusé de se plier au verdict des urnes. Après avoir rendu un vibrant hommage à Eugène Djué qui composait sa délégation, pour ses actions en faveur de la paix et félicité les responsables Rhdp et Lmp qui ont prononcé un discours d’ensemble sur la paix, il a demandé aux populations de rester unies. Aussi leur a-t-il recommandé ne pas mener de guerre de vainqueurs contre les vaincus. Même son de cloche pour l’adjointe au maire de Bonoua, Ahoulou Marguerite. Elle a plaidé pour une stabilité à Samo en raison de sa grande diversité communautaire. Lakpé Colette, marraine de la cérémonie, a relevé le bien fondé de la rencontre. Pour elle, la crise ayant défiguré le pays, il y a lieu de tabler sur la paix et la réconciliation afin de le rebâtir et panser les plaies. « Pardonnons nous les uns les autres car les obus et les balles n’ont pas trié. Pardonnez comme ADO l’a fait pour ceux qui l’ont humilié », a-t-elle fait savoir. Le président du comité d’organisation, Konaté Abasse a présenté les doléances au ministre. Il s’agit de l’achèvement du château d’eau dont les travaux ont été arrêtés depuis deux ans et la confirmation de l’érection du village en commune rurale. Le chef du village Nanan Ottron Jean-Baptiste et sa notabilité et plusieurs chefs de la région ont participé à la fête.
Sylvain Beugré, envoyé spécial
Sidiki Konaté, ministre de l’Artisanat et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (Pme) était porteur d’un message rassembleur et de paix samedi, à Samo , une localité de 11000 âmes située dans la commune Bonoua. A l’occasion de la cérémonie de pardon et de réconciliation dont il était le président, l’hôte des Abouré, a dans un franc parler, exposé sur la nécessité d’une réconciliation sincère en vue d’une paix durable. Mais il a surtout situé la responsabilité de l’ex- première dame, Simone Gbagbo dans la crise meurtrière qu’a connue le pays face à ses parents. Le reproche fait par le ministre à Simone, est d’avoir prodigué de mauvais conseils à son époux qui lui ont permis d’investir 800 millions dans l’armement des miliciens et mercenaires et l’encourager à refuser le verdict des urnes au profit de son adversaire. « Ce que votre fille a fait été très mauvais pour le pays. Il faut que vous le sachiez parce que la réconciliation se nourrit de vérité », a-t-il fait savoir, aux populations sorties nombreuses pour l’écouter. Il n’a pas manqué de dénoncer les actes de certains chefs de villages et de communautés qui se sont comportés comme des chefs de guerre en hébergeant des miliciens et des mercenaires. Le ministre a précisé ce qui doit être le préalable au processus de réconciliation si chère aux Ivoiriens. « La base de la réconciliation qui est non négociable en Côte d’Ivoire est de savoir que le seul président démocratiquement élu est Alassane Ouattara. Qu’on soit Rhdp , Lmp, Bété, Baoulé, Dioula . Ivoirien ou étranger. Musulman ou Chrétien, on doit le savoir », a-t-il martelé.Pour ce qui est de l’enquête de la Cour pénale internationale pour épingler les auteurs des crimes en Côte d’Ivoire, le premier responsable des artisans a éclairé la lanterne des populations sur certaines rumeurs qui font état de ce que les enquêtes remonteront jusqu’en 2002 ou même bien avant. Les enquêtes doivent être menées à partir des vraies origines de la crise qui selon lui, se situent à partir de la période où Laurent Gbagbo a refusé de se plier au verdict des urnes. Après avoir rendu un vibrant hommage à Eugène Djué qui composait sa délégation, pour ses actions en faveur de la paix et félicité les responsables Rhdp et Lmp qui ont prononcé un discours d’ensemble sur la paix, il a demandé aux populations de rester unies. Aussi leur a-t-il recommandé ne pas mener de guerre de vainqueurs contre les vaincus. Même son de cloche pour l’adjointe au maire de Bonoua, Ahoulou Marguerite. Elle a plaidé pour une stabilité à Samo en raison de sa grande diversité communautaire. Lakpé Colette, marraine de la cérémonie, a relevé le bien fondé de la rencontre. Pour elle, la crise ayant défiguré le pays, il y a lieu de tabler sur la paix et la réconciliation afin de le rebâtir et panser les plaies. « Pardonnons nous les uns les autres car les obus et les balles n’ont pas trié. Pardonnez comme ADO l’a fait pour ceux qui l’ont humilié », a-t-elle fait savoir. Le président du comité d’organisation, Konaté Abasse a présenté les doléances au ministre. Il s’agit de l’achèvement du château d’eau dont les travaux ont été arrêtés depuis deux ans et la confirmation de l’érection du village en commune rurale. Le chef du village Nanan Ottron Jean-Baptiste et sa notabilité et plusieurs chefs de la région ont participé à la fête.
Sylvain Beugré, envoyé spécial