Le président de l’Alliance Pour le Changement (APC), Soro Alphonse était le parrain d’une cérémonie de réconciliation nationale, qui s’est tenue, hier dimanche 03 juillet 2011, dans la commune d’Abobo. Au cours de cette cérémonie, il a passé au peigne fin certains sujets de l’actualité sociopolitique ivoirienne.
Qui l’aurait cru au temps de Gbagbo ! Le Conseiller du premier ministre, Guillaume Soro, Alphonse Soro a pu se rendre hier, sans être inquiété, à la place du Tout Puissant Congrès d’Abobo. Il y était en tant que parrain d’une journée de réconciliation nationale organisée par la Fédération des Associations de la Société Civile d’Abobo (FASCA). Au cours de cette cérémonie qui a vu la présence des autorités militaires, coutumières et plus de 27 associations, l’honneur est d’abord revenu au président de la FASCA, Bakary Koné de situer l’importance d’une réconciliation vraie dans la commune d’Abobo. Selon lui, les populations d’Abobo ne doivent pas rester en marge du processus de réconciliation tant prôné par le président Alassane Ouattara. Il a exhorté les populations à tout oublier et à apprendre à vivre ensemble pour amorcer le développement de la Côte d’Ivoire. « Une réconciliation sincère apporte du boom au cœur », a t-il indiqué. A l’entame de son intervention qui était tant attendue par le public, Alphonse Soro a rassuré qu’il n’était pas venu au Tout Puissant Congrès pour animer un meeting avec des propos violents contre un individu, une région ou un groupe ethnique, comme on le constatait sous Gbagbo. « Je suis venu donner un message de paix et de réconciliation. Une nouvelle orientation à la vie politique et associative en Côte d’Ivoire », a-t-il précisé. Selon lui, pour qu’on arrive à réconcilier les fils et filles de ce pays, il faut aller de façon méthodique, afin d’éviter de tomber dans les erreurs du passé. « La réconciliation va être difficile mais possible, car les gens ont poussé loin la bêtise », a-t-il indiqué. Au sujet du mandat d’arrêt international lancé par le Procureur de Ia République contre certains cadres de LMP, Alphonse Soro a demandé à ce que ces cadres reviennent volontairement au bercail, plutôt que de se faire rechercher par la justice ivoirienne. « La place de ces criminels qui ont tué les Ivoiriens se trouve au bâtiment C de la Maca. C’est pourquoi, dites à Blé Goudé que je l’attends à l’Aéroport Félix Houphouët- Boigny pour le conduire là bas », a t-il poursuivi. Pour terminer, le président de l’APC a élevé une vive protestation contre tous ceux qui tirent à boulets rouges sur les FRCI. « Une force de libération ne peut être un bourreau. C’est un seul camp qui a tué, c’est le camp Gbagbo », a-t-il déclaré non sans oublier d’inviter les victimes des crimes postélectoraux à aller déposer leurs plaintes dans les centres d’écoute ouverts dans les mairies du Distict d’Abidjan.
A. KOUAKOU
Qui l’aurait cru au temps de Gbagbo ! Le Conseiller du premier ministre, Guillaume Soro, Alphonse Soro a pu se rendre hier, sans être inquiété, à la place du Tout Puissant Congrès d’Abobo. Il y était en tant que parrain d’une journée de réconciliation nationale organisée par la Fédération des Associations de la Société Civile d’Abobo (FASCA). Au cours de cette cérémonie qui a vu la présence des autorités militaires, coutumières et plus de 27 associations, l’honneur est d’abord revenu au président de la FASCA, Bakary Koné de situer l’importance d’une réconciliation vraie dans la commune d’Abobo. Selon lui, les populations d’Abobo ne doivent pas rester en marge du processus de réconciliation tant prôné par le président Alassane Ouattara. Il a exhorté les populations à tout oublier et à apprendre à vivre ensemble pour amorcer le développement de la Côte d’Ivoire. « Une réconciliation sincère apporte du boom au cœur », a t-il indiqué. A l’entame de son intervention qui était tant attendue par le public, Alphonse Soro a rassuré qu’il n’était pas venu au Tout Puissant Congrès pour animer un meeting avec des propos violents contre un individu, une région ou un groupe ethnique, comme on le constatait sous Gbagbo. « Je suis venu donner un message de paix et de réconciliation. Une nouvelle orientation à la vie politique et associative en Côte d’Ivoire », a-t-il précisé. Selon lui, pour qu’on arrive à réconcilier les fils et filles de ce pays, il faut aller de façon méthodique, afin d’éviter de tomber dans les erreurs du passé. « La réconciliation va être difficile mais possible, car les gens ont poussé loin la bêtise », a-t-il indiqué. Au sujet du mandat d’arrêt international lancé par le Procureur de Ia République contre certains cadres de LMP, Alphonse Soro a demandé à ce que ces cadres reviennent volontairement au bercail, plutôt que de se faire rechercher par la justice ivoirienne. « La place de ces criminels qui ont tué les Ivoiriens se trouve au bâtiment C de la Maca. C’est pourquoi, dites à Blé Goudé que je l’attends à l’Aéroport Félix Houphouët- Boigny pour le conduire là bas », a t-il poursuivi. Pour terminer, le président de l’APC a élevé une vive protestation contre tous ceux qui tirent à boulets rouges sur les FRCI. « Une force de libération ne peut être un bourreau. C’est un seul camp qui a tué, c’est le camp Gbagbo », a-t-il déclaré non sans oublier d’inviter les victimes des crimes postélectoraux à aller déposer leurs plaintes dans les centres d’écoute ouverts dans les mairies du Distict d’Abidjan.
A. KOUAKOU