Il y avait du beau monde samedi matin à l’avenue 8, à Treichville. La raison ? Le mouvement Fadort (Femmes ADO pour la réconciliation à Treichville) y organisait une cérémonie de réconciliation entre partisans LMP et militants RHDP, qui se regardaient en chiens de faïence dans le quartier depuis la chute de Laurent Gbagbo. Entre chants et danses, les discours ont rappelé la nécessité pour les Ivoiriens de réapprendre à vivre ensemble.
Parrain de la manifestation, M. Cissé Ibrahim Aladji, cadre RDR et conseiller municipal, a exhorté vivement les populations à se donner la main. « Les présidents Ouattara, Bédié, et même Gbagbo attendent de vous que l’unité soit une réalité », a-t-il indiqué, avant d’insister : « Prenez votre bâton de pèlerin et sillonnez tous les quartiers pour la paix. Entrez dans toutes les maisons et parlez de réconciliation ». Pour lui, la Côte d’Ivoire a besoin de tous ses enfants pour se développer.
Ensuite, M. Cissé, qui avait à ses côtés le représentant LMP local, M. Taï, a fait remarquer que si aucune habitation, encore moins de magasin, de Treichville n’a pas été pillée, c’est bien parce que les populations sont unies. « Consolidez cette unité et faites en sorte que tout aille en Côte d’Ivoire », a t-il conclu.
Peu avant, Mme Gbané Sira Diabaté, Présidente de FADORT, avait appelé vivement les habitants de Treichville et au-delà les Ivoiriens à la fraternité. « Que tu sois du Nord, de l’Est, de l’Ouest ou du Sud, que tu aies combattu pour une cause ou une autre, nous sommes avant tout des frères et sœurs. Surmontons nos rancœurs et tournons la page pour bâtir un Etat fort », a-t-elle plaidé, d’une voix étreinte d’émotion. De son côté, M. Taï a prôné le pardon et la tolérance dans la vie en communauté.
Au nom du ministre des PME et de l’Artisanat, M. Koné Satigui a dit la volonté de son patron d’appuyer le processus de réconciliation en faisant des PME et PMI, un secteur pourvoyeur d’emplois. « Nous attendons des projets bancables », a-t-il fait savoir. Enfin, Mian Augustin, secrétaire général de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire), après avoir demandé pardon pour le tort que son organisation a pu causer, a réitéré l’engagement de lui et ses camarades à aller au combat pour arracher la paix et la réconciliation.
Y. Sangaré
Parrain de la manifestation, M. Cissé Ibrahim Aladji, cadre RDR et conseiller municipal, a exhorté vivement les populations à se donner la main. « Les présidents Ouattara, Bédié, et même Gbagbo attendent de vous que l’unité soit une réalité », a-t-il indiqué, avant d’insister : « Prenez votre bâton de pèlerin et sillonnez tous les quartiers pour la paix. Entrez dans toutes les maisons et parlez de réconciliation ». Pour lui, la Côte d’Ivoire a besoin de tous ses enfants pour se développer.
Ensuite, M. Cissé, qui avait à ses côtés le représentant LMP local, M. Taï, a fait remarquer que si aucune habitation, encore moins de magasin, de Treichville n’a pas été pillée, c’est bien parce que les populations sont unies. « Consolidez cette unité et faites en sorte que tout aille en Côte d’Ivoire », a t-il conclu.
Peu avant, Mme Gbané Sira Diabaté, Présidente de FADORT, avait appelé vivement les habitants de Treichville et au-delà les Ivoiriens à la fraternité. « Que tu sois du Nord, de l’Est, de l’Ouest ou du Sud, que tu aies combattu pour une cause ou une autre, nous sommes avant tout des frères et sœurs. Surmontons nos rancœurs et tournons la page pour bâtir un Etat fort », a-t-elle plaidé, d’une voix étreinte d’émotion. De son côté, M. Taï a prôné le pardon et la tolérance dans la vie en communauté.
Au nom du ministre des PME et de l’Artisanat, M. Koné Satigui a dit la volonté de son patron d’appuyer le processus de réconciliation en faisant des PME et PMI, un secteur pourvoyeur d’emplois. « Nous attendons des projets bancables », a-t-il fait savoir. Enfin, Mian Augustin, secrétaire général de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire), après avoir demandé pardon pour le tort que son organisation a pu causer, a réitéré l’engagement de lui et ses camarades à aller au combat pour arracher la paix et la réconciliation.
Y. Sangaré