La Jeunesse panafricaine pour la reconversion des mentalités (JPREM) croit en la réconciliation nationale à travers la promotion des alliances inter-ethniques. C'est fort de cette conviction que cette organisation panafricaine a décidé de jouer sa partition dans le processus de réconciliation en se basant sur le concept: «L'allié de mon allié est mon allié». La JPREM entend ainsi mettre au devant de ce processus de réconciliation, «les alliances interethniques». Ce qui aura pour mérite de favoriser un brassage et fortifier les rapports et les relations entre les populations parce qu'«entre alliés, il n'y a pas de brouilles, de disputes». «Si l'allié de mon allié est mon allié et quand on sait qu'en Côte d'Ivoire, chaque peuple a, au moins, un allié, le retour aux valeurs ancestrales nous permettra d'aller au plus vite à la réconciliation, une réconciliation vraie et durable», a dit le président de la JPREM, Zoh Gbogbo Bernardin, le samedi 2 juillet dernier lors de la «Journée de la réconciliation» en marge du lancement des activités de son organisation à la Cité policière à Yopougon-Toits rouges. Cette manifestation festive parrainée par le Mouvement pour la conscience républicaine (MCR) s'est déroulée en présence du Commandant Doumbia Moussa «Djouroumou», commandant de la zone de Yopougon-Toits Rouges. La JPREM, dans son programme d'activités, s'est donné pour missions, de changer les mentalités pour un développement durable. La politique de la JPREM, c'est la politique pour le développement et l'épanouissement de la jeunesse ivoirienne et africaine, a indiqué Zoh Gbogbo. Il a ajouté que sa structure entend guider la jeunesse à plus d'humanisme et surtout l'amener à cultiver le pardon, l'amour, la fraternité. Représentant Ouattara Karim, secrétaire général du MCR, le secrétaire général a souligné que seule la bonne foi de «chacun permettra d'y arriver». «Il n'y a pas de décret pour la réconciliation. Chacun doit s'investir à fond. Et spécialement la jeunesse qui a tout à gagner dans ce processus de réconciliation. C'est dans un climat apaisé que le développement, la création d'emplois sera possible pour les jeunes», a affirmé Dolio Nouffou. Le Commandant Doumbia s'est réjoui de la bonne ambiance qui existe entre les FRCI et les populations, avant de s'engager à assurer leur sécurité pour «amorcer ensemble le retour définitif de la paix et le développement».
OUATTARA Gaoussou
OUATTARA Gaoussou