Pour sa première sortie officielle, le président de la Commission dialogue, vérité réconciliation, Charles Konan Banny a choisi le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (CGECI). Pendant un peu plus d`une heure, Charles Konan Banny a expliqué à Jean Kacou Diagou et ses pairs, ce qu`il attend de tous les Ivoiriens, qu`il invite à s`approprier la mission de réconciliation. « Dans leur grand nombre, les Ivoiriens appellent de tous leurs vœux, la réconciliation », a-t-il indiqué d`entrée. Pour lui, sans cette réconciliation, il ne saurait avoir de paix et donc de développement. Pour lui, après les évènements douloureux que le pays vient de vivre, la réconciliation s`impose à tous. La mission de réconciliation, doit, a-t-il fait savoir, concerner tous les Ivoiriens. C`est pourquoi, il invite chacun à son niveau à s`impliquer pour que la réconciliation soit une réalité. Cela passe par la vérité. « Nous avons tous besoin de comprendre ce qui nous est arrivé. Il faut faire en sorte que désormais on n`ait pas besoin d`user de la force pour régler nos différends », a-t-il suggéré. La réconciliation permettra au pays de repartir sur de nouvelles bases. Mais en même, temps, selon lui, il faut assumer ce qui s`est passé. « Il faut se parler, se questionner et se comprendre, d`où le dialogue », a-t-il expliqué. Pour y arriver, le président de la commission dialogue, vérité et réconciliation a indiqué que sa structure travaillera en toute indépendance et loin des chapelles politiques. Les membres du patronat, par la voix de leur président, Jean Kacou Diagou ont salué cette démarche et dit leur engagement à s`inscrire dans ce processus. Pour le patron du patronat, sans paix il n`y a pas de développement. « Nous avons intérêt à ce que la réconciliation ait lieu, mais après, il faudra élaborer la charte du citoyen ivoirien », a-t-il suggéré.
Thiery Latt
Thiery Latt