Depuis la mise en place du centre spécial de prise en charge de cholera à Port-Bouët, les malades ne cessent d’affluer. Mais cette affluence ne serait pas un problème si les malades venaient uniquement de la commune. « Nous recevons les malades de Koumassi, de Cocody et de Yopougon. Pourtant, dans presque toutes les communes, il existe des sites spécialisés de prise en charge. Il faut mettre fin au déplacement des malades d’une commune à une autre pour éviter la propagation du virus », insiste Dr Koffi Brindou. Selon lui, depuis la mise en place du centre de prise en charge du cholera, sur les 51 malades, il n’y a eu que deux décès. Mais ces décès avaient d’autres causes. Ces patients n’étaient pas atteints de cholera. Il note également aucune contamination du personnel. Le directeur départemental de santé constate aussi une nette régression de l’épidémie dans sa commune. Et cela est dû, sans doute, à la politique de sensibilisation que pratique le comité communal de lutte contre le cholera. Il est composé de médecins, d’élus municipaux et de chefs de communautés.
A.K.
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