Cela se dit poser un lapin. Alors qu’il était attendu à une réunion du Front populaire ivoirien, le samedi 9 juillet 2011, au siège du Cnrd à Cocody centre, Koulibaly Mamadou a surpris par son absence. La réunion devait se tenir avec les jeunes du Fpi. Elle a eu lieu sans le président intérimaire. Etait-ce de la part de l’intéressé un boycott ou a-t-il eu un contretemps ? La réponse est sans équivoque : Koulibaly Mamadou n’a pas eu d’empêchement. Il s’agirait bien d’une option personnelle, un plan conçu au cordeau et parfaitement minuté. Le chef du principal parti d’opposition se refuse à tout commentaire. « Je n’ai rien à dire », concède-t-il laconiquement lorsque nous l’avons au téléphone. Pourtant, il y a bien des raisons qui sous-tendent ce boycott. Un de ses lieutenants explique que Koulibaly serait profondément vexé de l’attitude que développent certains de ses camarades lors des réunions mais aussi en dehors. « Il ressort de ces réunions avec un niveau de crédibilité toujours plus entamée. C’est probablement l’œuvre des apparatchiks qui refusent de voir évoluer les choses », dixit ce proche de Koulibaly Mamadou. Et de renchérir « Tout paraît mis en œuvre pour le mettre en difficulté. La preuve, on lit dans les écrits : Koulibaly mis en garde, interpellé…Il n’éprouve pas le besoin d’aller à ces réunions à l’issue desquelles il sera présenté comme un type désavoué ou malmené. Il a boycotté la réunion. C’est un choix ».
Le troisième vice-président du Fpi apprécierait modérément que des cadres retranchés à Accra fassent des déclarations qui le contrarient et que militants et cadres présents à Abidjan ne trouvent pas à redire. « Personne n’a dit mot depuis la sortie de Koné Katinan qui dit qu’un intérimaire, il gère les affaires courantes. On le présente comme le porte-parole de Gbagbo. Il faut croire quand il parle, il dit ce que Gbagbo pense. Et puis, il y a des cadres qui font des déclarations en solo expédiées depuis Accra sans qu’ici encore aucune instance ne trouve à redire. Il y a quelque chose qui ne va pas », s’emploie à nous traduire un Pro-Koulibaly. Qui ajoute que le « Fpi n’est pas un club de soutien ».
Preuve si besoin en était que le député de Koumassi a fait le « choix » de ne pas assister à la réunion avec le Fpi : il se trouvait au siège du Cnrd samedi après-midi pour une rencontre avec des partis et mouvements proches de « Lmp ». Les jeunes avaient déjà achevé leur conclave. Ils étaient probablement loin de se douter que Koulibaly se rendrait quelques heures après au lieu précis où ils ont tenu leur réunion.
Kisselminan COULIBALY
Le troisième vice-président du Fpi apprécierait modérément que des cadres retranchés à Accra fassent des déclarations qui le contrarient et que militants et cadres présents à Abidjan ne trouvent pas à redire. « Personne n’a dit mot depuis la sortie de Koné Katinan qui dit qu’un intérimaire, il gère les affaires courantes. On le présente comme le porte-parole de Gbagbo. Il faut croire quand il parle, il dit ce que Gbagbo pense. Et puis, il y a des cadres qui font des déclarations en solo expédiées depuis Accra sans qu’ici encore aucune instance ne trouve à redire. Il y a quelque chose qui ne va pas », s’emploie à nous traduire un Pro-Koulibaly. Qui ajoute que le « Fpi n’est pas un club de soutien ».
Preuve si besoin en était que le député de Koumassi a fait le « choix » de ne pas assister à la réunion avec le Fpi : il se trouvait au siège du Cnrd samedi après-midi pour une rencontre avec des partis et mouvements proches de « Lmp ». Les jeunes avaient déjà achevé leur conclave. Ils étaient probablement loin de se douter que Koulibaly se rendrait quelques heures après au lieu précis où ils ont tenu leur réunion.
Kisselminan COULIBALY