Secrétaire national chargé des Elus du RDR, Koné Sourou est aussi originaire du département de Boundiali. Et c’est à ce titre qu’avec les siens, ils organisent cette semaine à Boundiali, une tournée de sensibilisation suivie d’une cérémonie d’hommage au Chef de l’Etat Alassane Ouattara et au Premier ministre Guillaume Soro. En prélude à cette caravane, nous lui avons arraché quelques mots. Entretien.
Le Patriote : Monsieur le Secrétaire national, vous allez en tournée dans le département de Boundiali cette semaine. Quelles sont les raisons de ce deplacement ?
Koné Sourou : Vous savez que lors de la dernière campagne électorale, nous avons pris un certain nombre d’engagements vis-à-vis de nos parents et de l’ensemble des électeurs. Entre autres, nous nous étions engagés à venir les remercier une fois le Dr Alassane Ouattara sera élu. Aujourd’hui, c’est chose faite. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de péripéties. Nos parents ont vécu ces moments difficiles, dans l’angoisse totale. Nous voulons donc aller les saluer et les rassurer. Aller leur dire merci d’avoir voté le candidat Alassane Ouattara et surtout de nous avoir fait confiance.
LP : Comment cette tournée sera-t-elle articulée ?
KS : C’est une caravane qui va s’étendre sur une semaine, à partir du 11 juillet prochain. Nous allons parcourir les différents chefs-lieux de sous-préfectures que sont Koilia, Gbon, Kouto et Kasséré, où nous allons tenir des meetings. Ensuite, le samedi 16 juillet à Boundiali, nous allons faire la fête d’hommage au Président de la République, Alassane Ouattara et au Premier ministre, Soro Kigbafori Guillaume.
LP : Il est de plus en plus question de réconciliation nationale. Comment les populations de Boundiali vivent-elles cette réconciliation nationale ?
KS : A Boundiali, la réconciliation est très bien perçue. Nous avons des fils du département qui ont fait campagne pour le candidat du LMP (Laurent Gbagbo). Ce qui est tout à fait normal dans une démocratie. Nous allons donc expliquer à nos parents que nous sommes tous des frères. Et que nous avons le devoir de nous réconcilier, pour aider le président Alassane Ouattara dans sa tâche.
LP : Quels sont aujourd’hui vos relations avec ces cadres LMP de Boundiali ?
KS : Disons que nous n’avons pas de rapports particuliers. Nous ne les voyons pratiquement pas. C’est pourquoi nous leur demandons de venir, pour que nous travaillions ensemble pour le développement du département de Boundiali. Boundiali nous appartient tous. Qu’ils soient militants du RDR, du PDCI, de l’UDPCI, du MFA ou du FPI, qu’ils viennent tous. Et ensemble, nous allons construire notre département. Nous n’avons pas de rancœur contre qui que ce soit. Vous savez, quand vous gagnez une bataille, vous avez le devoir de toujours tendre la main.
LP : Les élections législatives sont annoncées pour la fin de cette année 2011. En tant que Secrétaire national chargé des Elus du RDR, comment appréhendez-vous cette prochaine échéance ?
KS : Le Président de la République, lors de sa campagne, n’a cessé de dire qu’il voulait des Institutions fortes. Et l’Assemblée Nationale est une Institution extrêmement importante. Il est donc urgent que nous ayons ces élections législatives, qui viendront consacrer la sortie de crise. Que nous ayons une Assemblée Nationale où il va y avoir des débats démocratiques. Car, il n’y a que la démocratie qui fait avancer un peuple.
LP : Au sein de votre parti, le RDR, des voix s’élèvent déjà pour annoncer des candidatures. Quel commentaire en faites-vous
KS : Je pense que chacun est libre de ses actes. C’est aussi cela la démocratie. Nous nous sommes battus pour que notre président soit élu Président de la République. Aujourd’hui, c’est chose faite. C’est donc normal qu’après, chacun ait des ambitions personnelles. Et c’est d’ailleurs une preuve que notre parti vit, contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser. Mais ce que je pourrais aussi demander à nos militants et cadres, c’est d’attendre que le parti mette en place les procédures pour être candidat avant de se déclarer candidat.
LP : Il y a aussi un débat concernant ces candidatures. Certains souhaitent des candidatures RHDP, quand d’autres préfèrent que chacun des partis de cette coalition présente ses hommes. Quelle est votre position à ce niveau ?
KS : Vous savez que c’est la dynamique RHDP qui nous a fait gagner l’élection présidentielle. Nous ne devons pas oublier cela. Et c’est cette même dynamique qui doit nous permettre de remporter une grande majorité à l’Assemblée Nationale, pour permettre au Président de la République d’engager les reformes constitutionnelles importantes pour le pays. Personnellement, je pense donc que nous devons aller à ces élections en RHDP.
Par Diawara Samou
Assassiné par les hommes de Laurent Gbagbo
Le couple Ouattara présente ses condoléances à la famille du Colonel-major Dosso Adama
Elle n’a pas pu contenir ses larmes. La première dame, Dominique Ouattara, c’est d’elle qu’il s’agit, a eu de la peine à suivre son époux, lorsque celui-ci a décidé de prendre la parole en personne pour s’adresser à la famille du Colonel-major Dosso Adama, à sa résidence du GATL. Samedi dernier, l’émotion était à son comble, quand d’une voix étreinte d’émotion, le Président de la République prend la parole. «Je ne m’adresse pas à vous, en tant que Président de la République, mais plutôt en frère et ami du Colonel-major Dosso Adama», a-t-il précisé d’entrée. «Celui qui nous a quittés, a-t-il rappelé, était un frère, un ami que le Président Houphouët a mis à ma disposition quand j’étais Premier ministre. Le colonel nous a quittés à un moment très difficile de la vie de notre pays. Il est mort alors qu’il accomplissait une mission pour la paix», a-t-il indiqué. Puis le Président de la République de louer la loyauté, la détermination, la promptitude de celui qui selon lui a contribué à sa victoire lors de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Aux enfants, à la veuve et à la famille, le Président Ouattara a donné l’assurance de son soutien et de son appui. «Il a été présent dans ma vie politique», a-t-il terminé. Avant, le doyen des neveux de la famille, Dosso Yaya a, au nom de la famille, dit merci au couple présidentiel pour cette marque de sympathie. «Votre présence nous comble de confiance à la vie», s’est-il réjoui. Et Dosso Yaya d’ajouter : «Vous êtes un grand homme, il voulait vous servir». Le porte-parole de la délégation, le ministre Toungara Adama, a indiqué que la présence du couple présidentiel répondait à un rituel, celui de sa responsabilité d’assister toutes les familles éprouvées. Il s’agit aussi, a-t-il poursuivi, de rendre un hommage à un grand commis de l’Etat, à un grand soldat mort au service. Outre M et Mme Ouattara et le ministre Toungara, la délégation comprenait le ministre d’Etat, Amadou Gon Coulibaly, la ministre de la Salubrité urbaine, Anne Ouloto, le DAAF de la Présidence Ibrahim Ouattara, le ministre Amadou Soumahoro et plusieurs autres proches collaborateurs du Chef de l’Etat.
Thiery Latt
Le Patriote : Monsieur le Secrétaire national, vous allez en tournée dans le département de Boundiali cette semaine. Quelles sont les raisons de ce deplacement ?
Koné Sourou : Vous savez que lors de la dernière campagne électorale, nous avons pris un certain nombre d’engagements vis-à-vis de nos parents et de l’ensemble des électeurs. Entre autres, nous nous étions engagés à venir les remercier une fois le Dr Alassane Ouattara sera élu. Aujourd’hui, c’est chose faite. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de péripéties. Nos parents ont vécu ces moments difficiles, dans l’angoisse totale. Nous voulons donc aller les saluer et les rassurer. Aller leur dire merci d’avoir voté le candidat Alassane Ouattara et surtout de nous avoir fait confiance.
LP : Comment cette tournée sera-t-elle articulée ?
KS : C’est une caravane qui va s’étendre sur une semaine, à partir du 11 juillet prochain. Nous allons parcourir les différents chefs-lieux de sous-préfectures que sont Koilia, Gbon, Kouto et Kasséré, où nous allons tenir des meetings. Ensuite, le samedi 16 juillet à Boundiali, nous allons faire la fête d’hommage au Président de la République, Alassane Ouattara et au Premier ministre, Soro Kigbafori Guillaume.
LP : Il est de plus en plus question de réconciliation nationale. Comment les populations de Boundiali vivent-elles cette réconciliation nationale ?
KS : A Boundiali, la réconciliation est très bien perçue. Nous avons des fils du département qui ont fait campagne pour le candidat du LMP (Laurent Gbagbo). Ce qui est tout à fait normal dans une démocratie. Nous allons donc expliquer à nos parents que nous sommes tous des frères. Et que nous avons le devoir de nous réconcilier, pour aider le président Alassane Ouattara dans sa tâche.
LP : Quels sont aujourd’hui vos relations avec ces cadres LMP de Boundiali ?
KS : Disons que nous n’avons pas de rapports particuliers. Nous ne les voyons pratiquement pas. C’est pourquoi nous leur demandons de venir, pour que nous travaillions ensemble pour le développement du département de Boundiali. Boundiali nous appartient tous. Qu’ils soient militants du RDR, du PDCI, de l’UDPCI, du MFA ou du FPI, qu’ils viennent tous. Et ensemble, nous allons construire notre département. Nous n’avons pas de rancœur contre qui que ce soit. Vous savez, quand vous gagnez une bataille, vous avez le devoir de toujours tendre la main.
LP : Les élections législatives sont annoncées pour la fin de cette année 2011. En tant que Secrétaire national chargé des Elus du RDR, comment appréhendez-vous cette prochaine échéance ?
KS : Le Président de la République, lors de sa campagne, n’a cessé de dire qu’il voulait des Institutions fortes. Et l’Assemblée Nationale est une Institution extrêmement importante. Il est donc urgent que nous ayons ces élections législatives, qui viendront consacrer la sortie de crise. Que nous ayons une Assemblée Nationale où il va y avoir des débats démocratiques. Car, il n’y a que la démocratie qui fait avancer un peuple.
LP : Au sein de votre parti, le RDR, des voix s’élèvent déjà pour annoncer des candidatures. Quel commentaire en faites-vous
KS : Je pense que chacun est libre de ses actes. C’est aussi cela la démocratie. Nous nous sommes battus pour que notre président soit élu Président de la République. Aujourd’hui, c’est chose faite. C’est donc normal qu’après, chacun ait des ambitions personnelles. Et c’est d’ailleurs une preuve que notre parti vit, contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser. Mais ce que je pourrais aussi demander à nos militants et cadres, c’est d’attendre que le parti mette en place les procédures pour être candidat avant de se déclarer candidat.
LP : Il y a aussi un débat concernant ces candidatures. Certains souhaitent des candidatures RHDP, quand d’autres préfèrent que chacun des partis de cette coalition présente ses hommes. Quelle est votre position à ce niveau ?
KS : Vous savez que c’est la dynamique RHDP qui nous a fait gagner l’élection présidentielle. Nous ne devons pas oublier cela. Et c’est cette même dynamique qui doit nous permettre de remporter une grande majorité à l’Assemblée Nationale, pour permettre au Président de la République d’engager les reformes constitutionnelles importantes pour le pays. Personnellement, je pense donc que nous devons aller à ces élections en RHDP.
Par Diawara Samou
Assassiné par les hommes de Laurent Gbagbo
Le couple Ouattara présente ses condoléances à la famille du Colonel-major Dosso Adama
Elle n’a pas pu contenir ses larmes. La première dame, Dominique Ouattara, c’est d’elle qu’il s’agit, a eu de la peine à suivre son époux, lorsque celui-ci a décidé de prendre la parole en personne pour s’adresser à la famille du Colonel-major Dosso Adama, à sa résidence du GATL. Samedi dernier, l’émotion était à son comble, quand d’une voix étreinte d’émotion, le Président de la République prend la parole. «Je ne m’adresse pas à vous, en tant que Président de la République, mais plutôt en frère et ami du Colonel-major Dosso Adama», a-t-il précisé d’entrée. «Celui qui nous a quittés, a-t-il rappelé, était un frère, un ami que le Président Houphouët a mis à ma disposition quand j’étais Premier ministre. Le colonel nous a quittés à un moment très difficile de la vie de notre pays. Il est mort alors qu’il accomplissait une mission pour la paix», a-t-il indiqué. Puis le Président de la République de louer la loyauté, la détermination, la promptitude de celui qui selon lui a contribué à sa victoire lors de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Aux enfants, à la veuve et à la famille, le Président Ouattara a donné l’assurance de son soutien et de son appui. «Il a été présent dans ma vie politique», a-t-il terminé. Avant, le doyen des neveux de la famille, Dosso Yaya a, au nom de la famille, dit merci au couple présidentiel pour cette marque de sympathie. «Votre présence nous comble de confiance à la vie», s’est-il réjoui. Et Dosso Yaya d’ajouter : «Vous êtes un grand homme, il voulait vous servir». Le porte-parole de la délégation, le ministre Toungara Adama, a indiqué que la présence du couple présidentiel répondait à un rituel, celui de sa responsabilité d’assister toutes les familles éprouvées. Il s’agit aussi, a-t-il poursuivi, de rendre un hommage à un grand commis de l’Etat, à un grand soldat mort au service. Outre M et Mme Ouattara et le ministre Toungara, la délégation comprenait le ministre d’Etat, Amadou Gon Coulibaly, la ministre de la Salubrité urbaine, Anne Ouloto, le DAAF de la Présidence Ibrahim Ouattara, le ministre Amadou Soumahoro et plusieurs autres proches collaborateurs du Chef de l’Etat.
Thiery Latt
