Elles ne veulent pas rester en marge de la politique de réconciliation nationale prônée par le Président de la République. Réunies au sein du Réseau ivoirien des femmes pour la réconciliation (RIFR), Mme Diomandé Fatou Fadiga, et ses sœurs ont décidé d’embarquer dans le train de la réconciliation. Dimanche dernier à Abobo-Kennedy, au cours d’une journée de prières œcuméniques, elle a invité ses sœurs à aller à la réconciliation. Avant elle, a rendu un vibrant hommage aux populations d’Abobo, avant d’insister sur la nécessité pour elles de se réconcilier. « Sans réconciliation, le développement ne peut se faire. Il faut que les Ivoiriens et les Ivoiriennes réapprennent à se parler à nouveau, à se pardonner et à se tolérer, afin que l’expression plus jamais ça soit une réalité, nous n’avons pas d’autre choix que de nous réconcilier », a-t-elle indiqué. L’honorable Koné Siaka, ancien député d’Abobo a, lui, appelé au pardon dans les actes et dans les cœurs. Nul ne doit se faire justice, a-t-il plaidé. « La crise postélectorale fait partie du passé, nous devons aider le Président Alassane Ouattara à réussir son mandat», a –t-il conseillé. Des prières ont été dites pour les âmes des défunts. Quant aux vivants, ils ont été confiés à Jésus-Christ et à Mahomet. Maïmouna Berthé, présidente du Mouvement des femmes commerçantes du groupe Badegnan, Mme Kan Diallo, présidente des femmes de la CEDEAO ont rehaussé de leur présence la cérémonie.
TL
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