x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 15 juillet 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Fillon, à propos de Licorne : ‘’Nous conserverons la possibilité de remonter en puissance notre dispositif très rapidement, en cas de nécessité’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Emma
Coopération : le premier ministre français François Fillon à Abidjan
Jeudi 14 juillet 2011. Le Premier ministre français François Fillon est arrivé jeudi soir à Abidjan, première étape d`une mini-tournée en Afrique de l`Ouest qui doit également le mener jusqu`à dimanche au Ghana et au Gabon
Le Premier ministre français s’est adressé aux autorités ivoiriennes et la communauté française vivant en Côte d’Ivoire, dans la soirée du 14 juillet 2011, à l’occasion de la célébration de la fête nationale de la France, à la résidence de l’ambassadeur Jean-Marc Simon fait commandeur de la légion d’honneur. Ci-dessous, de larges extraits du discours de François Fillon.

«Mes chers amis, en ce soir du 14 juillet, j’ai voulu être auprès de vous, Français de Côte d’Ivoire. Peu de communautés de Français à l’étranger ont été éprouvées comme la vôtre, cette année et je veux dire, que vous avez tous été très présents dans nos pensées. En venant vivre et travailler en Côte d’Ivoire, beaucoup d’entre vous, ont fait un choix de cœur. Des liens affectifs profonds unissent la Côte d’Ivoire à la France depuis des générations. En décembre dernier, malheureusement, ce choix a tourné à l’épreuve. Pendant plus de quatre mois, vous avez été les témoins des événements dramatiques qui ont agité le pays (…) Toutes les conditions étaient réunies pour que la Côte d’Ivoire renoue avec une vie démocratique apaisée. Pourtant, il faudra plus de quatre mois de violences et plusieurs milliers de morts, pour qu’on vous reconnaisse vos droits et la volonté exprimée par le peuple ivoirien. Face aux massacres commis par les clans qui avaient décidé de se maintenir coûte que coûte au pouvoir, la communauté internationale a pris ses responsabilités et la France y a pris toute sa part. Depuis 2005, les Nations Unies se sont donnés les moyens de réagir lorsqu’un dirigeant se retourne contre sa population. C’est ce qu’on appelle la responsabilité de protéger. La France a mené ce combat ici en Côte d’Ivoire, avec l’ONU. Parce qu’elle est fidèle à ce même principe, elle se bat actuellement en Lybie avec ses partenaires. Les membres de l’armée française qui se sont battus ici, ont permis le rétablissement de la démocratie et le retour de la paix. Nous pouvons en être fiers. Demain, je vais rendre visite à nos forces rassemblées au camp de Port-Bouët, pour leur exprimer directement notre reconnaissance. Et comme je le confirmerai au Président Ouattara, le détachement français en Côte d’Ivoire comptera, après les élections législatives ivoiriennes, environ 300 militaires basés au camp de Port-Bouët, dont la mission essentielle sera d’appuyer la réforme des forces de sécurité ivoiriennes. Mais, je veux préciser et je sais que c’est pour vous, comme pour nous, un élément capital, que nous conserverons la possibilité de remonter en puissance notre dispositif très rapidement, en cas de nécessité. Cette victoire ne nous fait pas oublier les victimes. Demain, au Novotel, je dévoilerai une plaque dédiée à la mémoire de Stéphane Frantz Di Rippel, d’Yves Lambelin et deux de ses collaborateurs, qui ont été soustraits à l’affection des leurs dans des conditions dramatiques. Sur le lieu où ils ont été conduits vers leur funeste destin, nous voulons nous souvenir et cette émotion va, avec eux, à toutes les victimes de la crise ivoirienne. Mesdames et messieurs, lorsque j’ai rencontré le Président Ouattara à Paris, le 27 mai dernier, j’ai été frappé par sa détermination à mener une démarche de vérité et de réconciliation, en même temps qu’un travail de mémoire, j’ai été frappé par sa clarté de vue pour la reconstruction de son pays. Dans cette démarche, je suis venu vous assurer que la France est totalement solidaire de la Côte d’Ivoire. Elle a d’ailleurs commencé à le prouver de façon concrète, dans des délais extrêmement brefs. Nous avons mobilisé 350 millions d’euros pour aider les autorités ivoiriennes à répondre à des besoins immédiats : payer le salaire des fonctionnaires ou assurer les dépenses sociales urgentes. Cette aide a permis le redressement qui est tant attendu. Nous avons aussi mis en place un programme d’assistance technique pour aider la Côte d’Ivoire a relevé les immenses défis de la sortie de crise. C’était le souhait des autorités ivoiriennes (…) »

Retranscrits par O. Dion
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ