Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, en collaboration avec l’OMS, a ouvert le jeudi 14 juillet 2011, au siège de l’organisation internationale aux II Plateaux, un atelier sur le financement des systèmes de santé en Côte d’Ivoire. L’objectif de la rencontre qui prend fin le vendredi 15 juillet est de réfléchir sur une couverture universelle des soins de santé.
Selon Dr Mamadou D. Ball, représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, la santé constitue un investissement vital dans le développement économique et l’élimination de la pauvreté. Face donc à la crise financière qui secoue le monde, il est question de maintenir les dépenses et investissements dans ce secteur. En Côte d’Ivoire, la période postélectorale a accentué la crise sanitaire. La décision prise par le gouvernement de rendre gratuit les prestations sanitaires et les médicaments est, pour lui, opportune, car participant à une plus grande équité et une meilleure justice sociale. Il s’agira donc, de renforcer les mesures afin de faire reculer la maladie et donner l’accès aux soins à tous. Le Pr N’Dri Yoman Thérèse, ministre de la Santé, a affirmé que le financement est un domaine crucial et essentiel dans la réforme de la santé. Réforme enclenchée par le gouvernement ivoirien à travers l’instauration de la gratuité des soins à court terme, et à long terme, la couverture universelle par l’assurance maladie. Mme le ministre a indiqué que les sources de financement de notre système de santé proviennent d’une part, de l’Etat, qui selon les rapports, assure seulement 17% tandis que la grande partie revient aux privés, à savoir les ménages et assurances (70%) et les partenaires (13%). La grande part revient aux populations qui sont de plus en plus démunies. La politique de l’assurance maladie sera par conséquent, un soulagement pour ces populations, a plaidé le ministre.
Olivier Guédé
Selon Dr Mamadou D. Ball, représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, la santé constitue un investissement vital dans le développement économique et l’élimination de la pauvreté. Face donc à la crise financière qui secoue le monde, il est question de maintenir les dépenses et investissements dans ce secteur. En Côte d’Ivoire, la période postélectorale a accentué la crise sanitaire. La décision prise par le gouvernement de rendre gratuit les prestations sanitaires et les médicaments est, pour lui, opportune, car participant à une plus grande équité et une meilleure justice sociale. Il s’agira donc, de renforcer les mesures afin de faire reculer la maladie et donner l’accès aux soins à tous. Le Pr N’Dri Yoman Thérèse, ministre de la Santé, a affirmé que le financement est un domaine crucial et essentiel dans la réforme de la santé. Réforme enclenchée par le gouvernement ivoirien à travers l’instauration de la gratuité des soins à court terme, et à long terme, la couverture universelle par l’assurance maladie. Mme le ministre a indiqué que les sources de financement de notre système de santé proviennent d’une part, de l’Etat, qui selon les rapports, assure seulement 17% tandis que la grande partie revient aux privés, à savoir les ménages et assurances (70%) et les partenaires (13%). La grande part revient aux populations qui sont de plus en plus démunies. La politique de l’assurance maladie sera par conséquent, un soulagement pour ces populations, a plaidé le ministre.
Olivier Guédé