Le Premier ministre de la france, François Fillon a atterri hier, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, aux environs de 18H55. A sa descente, le chef du gouvernement français a été accueilli par son homologue ivoirien Guillaume Soro. François Fillon était accompagné par les ministres François Baroin, (Economie, des Finances et de l’Industrie) de Henri Raincourt (Affaires Etrangères) et de Pierre Lellouche (Commerce extérieur) et de David Douillet (Français de l’Etranger). Outre ces autorités, plusieurs chefs d'entreprise, conduite par Patrick Lucas, Président du Comité Afrique du Medef, la principale organisation patronale française et des Parlementaires sont arrivés avant la délégation officielle dans deux vols spéciaux. Après l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, François Fillon s’est rendu à la résidence de France où il a eu droit à une réception de taille pour la célébration de l’indépendance. Dans son adresse de bienvenue, il a salué la mémoire de Yves Lamblin, Cheilliah Pandian, Stéphane Frantz Di Rippel et Raoul Adeossi, tués par les miliciens et mercenaires de Laurent Gbagbo. « Je dédierai une plaque aux victimes. Yves Lamblin et plusieurs de ses collaborateurs qui ont été soustraits dans des conditions dramatiques. Sur le lieu où ils ont été conduits vers leur funeste destin nous voulons nous souvenir », a-t-il dit. Selon le Premier ministre Français, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara est très engagé pour clarifier les circonstances de toutes les barbaries en Côte d’Ivoire. « Lorsque j’ai rencontré le Président Ouattara à Paris, j’étais frappé par sa détermination de vouloir mener une démarche de vérité et de réconciliation. J’ai été également touché et frappé par la clarté de ses vues pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Dans cette démarche, la France est totalement solidaire de la Côte d’Ivoire », a précisé le chef du gouvernement de l’Hexagone. Pour lui, son pays a démontré depuis la prise du pouvoir par Alassane Ouattara sa sincérité d’être vraiment auprès des autorités ivoiriennes. « Elle a déjà commencé à le prouver par ses actes concrets. Dans des délais extrêmement brefs, nous avons mobilisé 350 millions d’euro pour aider la Côte d’Ivoire. Cette dette a permis le redressement tant attendu », a-t-il défini. Il a loué le courage des Français qui sont restés en Côte d’Ivoire malgré des menaces qu’ils ont subies de la part des partisans de Laurent Gbagbo.
BENJAMIN SORO
BENJAMIN SORO