Le Premier ministre français François Fillon a inauguré vendredi à Abidjan une plaque en mémoire des quatre personnes, dont deux Français, enlevées début avril au Novotel et tuées par des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste de l`AFP.
Après leur rapt le 4 avril dans Abidjan livrée aux combats, le directeur du Novotel, Stéphane Frantz di Rippel, Yves Lambelin, patron du groupe privé Sifca, et deux de ses collaborateurs avaient été conduits au palais présidentiel où ils avaient été torturés puis tués, selon les nouvelles autorités ivoiriennes.
"Les raisons de l`acte inqualifiable qui a coûté la vie à ces quatre hommes demeurent encore inexpliquées", a déclaré le chef du gouvernement français lors de l`inauguration de la plaque, placée dans le hall de l`hôtel.
"La justice doit aller à son terme, et je suis convaincu que les coupables et les commanditaires de ces crimes seront identifiés, poursuivis et punis", a ajouté M. Fillon.
"Je forme le voeu que dans cette Côte d`Ivoire meurtrie, l`heure des peurs et des pleurs s`efface devant l`aube d`un jour nouveau où liberté, fraternité et démocratie règnent sans partage", a conclu le Premier ministre, avant d`observer une minute de silence en présence de proches des victimes.
Dans un communiqué publié vendredi, le parquet d`Abidjan a annoncé que "les enquêtes ont permis de découvrir le 11 juillet 2011, dans la lagune sur indication de témoins, des ossements humains".
"Des analyses sont en cours pour voir s`il s`agit de ceux de l`une des personnes enlevées", a-t-il précisé.
Le corps d`Yves Lambelin est le seul à avoir été formellement identifié jusque-là, la mort des trois autres victimes ayant été établie sur la base de témoignages et d`indices.
Dix personnes - et non plus neuf comme récemment annoncé - ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt par la justice ivoirienne dans cette affaire: quatre miliciens pro-Gbagbo, cinq militaires de la Garde républicaine et un commissaire de police, a précisé le parquet.
M. Fillon a annoncé que le président français Nicolas Sarkozy avait décidé d`élever M. di Rippel, enlevé après avoir protégé notamment des journalistes présents dans l`hôtel, et Yves Lambelin, patron français du plus grand groupe privé de Côte d`Ivoire, dans l`Ordre national de la Légion d`honneur.
Ils avaient été kidnappés avec Raoul Adeossi, assistant béninois de M. Lambelin, et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca (culture et commercialisation d`oléagineux, sucre de canne et caoutchouc).
Après leur rapt le 4 avril dans Abidjan livrée aux combats, le directeur du Novotel, Stéphane Frantz di Rippel, Yves Lambelin, patron du groupe privé Sifca, et deux de ses collaborateurs avaient été conduits au palais présidentiel où ils avaient été torturés puis tués, selon les nouvelles autorités ivoiriennes.
"Les raisons de l`acte inqualifiable qui a coûté la vie à ces quatre hommes demeurent encore inexpliquées", a déclaré le chef du gouvernement français lors de l`inauguration de la plaque, placée dans le hall de l`hôtel.
"La justice doit aller à son terme, et je suis convaincu que les coupables et les commanditaires de ces crimes seront identifiés, poursuivis et punis", a ajouté M. Fillon.
"Je forme le voeu que dans cette Côte d`Ivoire meurtrie, l`heure des peurs et des pleurs s`efface devant l`aube d`un jour nouveau où liberté, fraternité et démocratie règnent sans partage", a conclu le Premier ministre, avant d`observer une minute de silence en présence de proches des victimes.
Dans un communiqué publié vendredi, le parquet d`Abidjan a annoncé que "les enquêtes ont permis de découvrir le 11 juillet 2011, dans la lagune sur indication de témoins, des ossements humains".
"Des analyses sont en cours pour voir s`il s`agit de ceux de l`une des personnes enlevées", a-t-il précisé.
Le corps d`Yves Lambelin est le seul à avoir été formellement identifié jusque-là, la mort des trois autres victimes ayant été établie sur la base de témoignages et d`indices.
Dix personnes - et non plus neuf comme récemment annoncé - ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt par la justice ivoirienne dans cette affaire: quatre miliciens pro-Gbagbo, cinq militaires de la Garde républicaine et un commissaire de police, a précisé le parquet.
M. Fillon a annoncé que le président français Nicolas Sarkozy avait décidé d`élever M. di Rippel, enlevé après avoir protégé notamment des journalistes présents dans l`hôtel, et Yves Lambelin, patron français du plus grand groupe privé de Côte d`Ivoire, dans l`Ordre national de la Légion d`honneur.
Ils avaient été kidnappés avec Raoul Adeossi, assistant béninois de M. Lambelin, et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca (culture et commercialisation d`oléagineux, sucre de canne et caoutchouc).