Il faut le dire, les relations ivoiro-françaises se sont plus que réchauffées depuis l’avènement d’Alassane Ouattara au pouvoir d’Etat. On comprend alors qu’un Premier ministre français célèbre la fête de l’indépendance de son pays ici.
En Afrique, la pluie est signe de bénédiction. Vue sous cet angle, l’arrivée du Premier ministre Français en Côte d’Ivoire augure de bons présages. En effet, c’est sous une pluie battante que François Fillon et sa délégation ont foulé le sol ivoirien, hier, jeudi, 14 juillet, fête nationale de la France. Il a été accueilli, à sa descente d’avion par son homologue ivoirien, Guillaume Soro accompagné de quelques membres de son gouvernement, des nouvelles autorités de l’armée ivoirienne, des représentants politiques et militaires français en Côte d’Ivoire. C’est tout sourire que François Fillon s’est dirigé vers le Premier ministre Guillaume Soro qui l’attendait au pied de la passerelle. Les deux hommes et leurs suites se dirigeront ensuite au salon d’honneur pour les salutations d’usage qui ont duré à peine 10 minutes. Le cap est ensuite mis sur la résidence de l’ambassadeur français, à Cocody pour le dîner offert à l’occasion de la commémoration de l’indépendance de la France. Un dîner qui n’a pas été ouvert à la presse. C’est avec surprise que les uns et les autres constateront une fois en ville que la pluie ne s’est abattue que sur le périmètre de l’aéroport. Selon le programme communiqué, l’avion de la délégation française devait atterrir à 18h20. C’est finalement à 19h qu’il a touché le sol ivoirien, soit, 40 minutes plus tard. 40 minutes pendant lesquelles il a été donné d’assister à une scène assez drôle. En effet, jusqu’à 18h30, le tapis rouge sur lequel les autorités devaient passer n’était pas encore déroulé. Et pour le faire, ce fut tout un ballet, tant le s ouvriers ne savaient où le placer précisément. Ce qui a causé bien de soucis à ces ouvriers quelque peu stressés. A peine le tapis a-t-il été installé que quelques petites minutes plus tard, l’avion français atterrissait.
Un hôte qui vaut 1300 milliards !
A la tête d’une délégation d'une centaine de chefs d'entreprise, conduits par Patrick Lucas, président du Comité Afrique du Medef, la principale organisation patronale française, François Fillon n’est pas venu les mains vides.
En plus du prêt de 400 millions d'euros accordé fin avril à Yamoussoukro pour faire face aux besoins d'urgence (notamment le paiement des fonctionnaires), le Premier ministre français annoncera la transformation de plus de 2 milliards d'euros (environ 1311 milliards de Fcfa) de la dette bilatérale avec le pays, en contrat de désendettement et de développement. Cette initiative, explique-t-on, permettra de convertir un tiers de la dette (environ 760 millions d'euros) pour financer des projets prioritaires de reconstruction.
La visite de M. François Fillon sera aussi une occasion d’affaires dans les milieux économiques. La Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire entend mettre à profit cette visite pour convier les opérateurs économiques des deux pays à adopter de nouvelles stratégies, en vue d'améliorer leurs rapports d'affaires dans le cadre de la relance de l'économie ivoirienne.
Trois Airbus ont été mobilisés pour ce voyage qui coûtera plus de 200 000 euros (environ 131,191 millions Fcfa) au gouvernement français.
Anne-Marie Eba et Kouakou Lisa
En Afrique, la pluie est signe de bénédiction. Vue sous cet angle, l’arrivée du Premier ministre Français en Côte d’Ivoire augure de bons présages. En effet, c’est sous une pluie battante que François Fillon et sa délégation ont foulé le sol ivoirien, hier, jeudi, 14 juillet, fête nationale de la France. Il a été accueilli, à sa descente d’avion par son homologue ivoirien, Guillaume Soro accompagné de quelques membres de son gouvernement, des nouvelles autorités de l’armée ivoirienne, des représentants politiques et militaires français en Côte d’Ivoire. C’est tout sourire que François Fillon s’est dirigé vers le Premier ministre Guillaume Soro qui l’attendait au pied de la passerelle. Les deux hommes et leurs suites se dirigeront ensuite au salon d’honneur pour les salutations d’usage qui ont duré à peine 10 minutes. Le cap est ensuite mis sur la résidence de l’ambassadeur français, à Cocody pour le dîner offert à l’occasion de la commémoration de l’indépendance de la France. Un dîner qui n’a pas été ouvert à la presse. C’est avec surprise que les uns et les autres constateront une fois en ville que la pluie ne s’est abattue que sur le périmètre de l’aéroport. Selon le programme communiqué, l’avion de la délégation française devait atterrir à 18h20. C’est finalement à 19h qu’il a touché le sol ivoirien, soit, 40 minutes plus tard. 40 minutes pendant lesquelles il a été donné d’assister à une scène assez drôle. En effet, jusqu’à 18h30, le tapis rouge sur lequel les autorités devaient passer n’était pas encore déroulé. Et pour le faire, ce fut tout un ballet, tant le s ouvriers ne savaient où le placer précisément. Ce qui a causé bien de soucis à ces ouvriers quelque peu stressés. A peine le tapis a-t-il été installé que quelques petites minutes plus tard, l’avion français atterrissait.
Un hôte qui vaut 1300 milliards !
A la tête d’une délégation d'une centaine de chefs d'entreprise, conduits par Patrick Lucas, président du Comité Afrique du Medef, la principale organisation patronale française, François Fillon n’est pas venu les mains vides.
En plus du prêt de 400 millions d'euros accordé fin avril à Yamoussoukro pour faire face aux besoins d'urgence (notamment le paiement des fonctionnaires), le Premier ministre français annoncera la transformation de plus de 2 milliards d'euros (environ 1311 milliards de Fcfa) de la dette bilatérale avec le pays, en contrat de désendettement et de développement. Cette initiative, explique-t-on, permettra de convertir un tiers de la dette (environ 760 millions d'euros) pour financer des projets prioritaires de reconstruction.
La visite de M. François Fillon sera aussi une occasion d’affaires dans les milieux économiques. La Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire entend mettre à profit cette visite pour convier les opérateurs économiques des deux pays à adopter de nouvelles stratégies, en vue d'améliorer leurs rapports d'affaires dans le cadre de la relance de l'économie ivoirienne.
Trois Airbus ont été mobilisés pour ce voyage qui coûtera plus de 200 000 euros (environ 131,191 millions Fcfa) au gouvernement français.
Anne-Marie Eba et Kouakou Lisa