En marge de du point presse portant sur l’entretien qu’il a eu avec le Président de la République ivoirien, le Chef du gouvernement français, a réagi aux critiques de la presse ivoirienne, qualifiant cette visite de retour du colon dans son pré carré. Vu le choix du 14 juillet, date anniversaire de l’indépendance de la République française. Une mise au point de taille : « Le choix du 14juillet avait une seule explication, il me permettait tout en répondant à l’invitation du président Ouattara et du gouvernement ivoirien et à la demande que m’avait fait le Président de la République française de venir consolider les relations économiques entre la France et la Côte d’Ivoire. La date du 14 juillet me permettait aussi de faire la fête nationale avec la communauté française en côte d’Ivoire qui est très importante et qui a subi aussi la crise grave que la Côte d’Ivoire vient de traverser. Pour le reste, ces accusations et ces critiques correspondent à des logiciels dépassés. J’appelle tous ceux qui continuent à vouloir évoquer les relations entre la France et l’Afrique en parlant de FrançAfrique, à changer de vocabulaire et de logiciel. Tout cela n’a plus rien à voir avec la réalité des relations entre nos deux pays. Ce que nous voulons, c’est aider la Côte d’Ivoire à assumer la plénitude de sa souveraineté. Ce que nous voulons, dans le cadre du droit international, c’est de faire en sorte que la démocratie et les Droits de l’Homme soient de plus en plus respectés sur le continent africain. Nous avons agi en Côte d’Ivoire dans le cadre de la mission des Nations Unies. Pour le reste, il y a suffisamment de liens d’amitié entre la Côte d’Ivoire et la France pour qu’ils permettent de développer les partenariats économiques au-delà de tous ces discours idéologiques et convenus. Les observateurs qui continuent à parler de relations coloniales entre l’Afrique et la france n’ont pas encore compris nature des changements qui ont affectés le monde. Donc, je leur demande de faire cet effort de remise à jour de leur logiciel de compréhension du monde. Ainsi, tout le monde se portera mieux », a souhaité François Fillon. En soulignant que la France va réduire sa présence militaire en Côte d’Ivoire, en privilégiant la formation, le soutien et la capacité de déploiement dans le cadre du droit humain.
MG
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