En visite officielle de 48 heures en Côte d’Ivoire, le Premier ministre français est allé rendre hommage à Stéphane Frantz Di Rippel, Yves Lambelin, Chelliah Pandian, Raoul Adeossi, enlevés le 04 avril dernier à l’Hôtel Novotel au Plateau, où ils avaient été enlevés pour être assassinés. C’était le vendredi 15 juillet 2011, dans ledit hôtel.
François Fillon, au nom du gouvernement français, a fait savoir que la mémoire de ces quatre compagnons d’infortunes ne sera jamais oubliée. « Nous n’oublierons jamais le jeune directeur du Novotel qui en décembre dernier, avait accepté en plein tourment de venir diriger cet établissement. Après Cotonou et Lomé, Stéphane Frantz Di Rippel était venu à Abidjan avec sa passion du service. Avec sa modestie personnelle, avec sa haute idée de l’accueil, Il a été fidèle à sa mission jusqu’à le payer de sa vie. Nous n’oublierons jamais Yves Lambelin, cet entrepreneur de talent qui avait dédié sa vie à la Côte d’Ivoire au point d’en prendre sa nationalité. Depuis plus de 30 ans, à la tête du premier groupe agro-alimentaire ivoirien, il avait voulu œuvrer au plus près de ses collaborateurs en s’installant au Novotel, le temps des troubles. Son dévouement d’exception restera dans les mémoires. On sait désormais, qu’à l’éruption insensée de la violence, Stéphane Frantz Di Rippel et Yves Lambelin ont opposé un sang froid qui les honore. On sait que Stéphane a offert sa vie pour sauver celle des journalistes abrités dans cet hôtel. Sous la menace des armes, il s’est exposé pour qu’eux soient épargnés ». Toute chose, souligne le Premier ministre français, qui a conduit le Président Nicolas Sarkozy à les distinguer tous les deux, dans l’ordre national de la légion d’honneur. François Fillon a également ajouté, que l’on n’oubliera non plus Chelliah Pandian et Raoul Adéossi respectivement de nationalité malaisienne et béninoise, qui, « en dépit de la crise étaient en Côte d’Ivoire pour travailler à la mise en œuvre de nouveaux projets de développement au service du pays ». Le Premier ministre français s’est, toutefois, félicité que la mobilisation de la justice ivoirienne et française conjuguées aux efforts de son ambassade et à ceux des militaires de la Force Licorne ont déjà permis l’arrestation de plusieurs auteurs présumés. « La justice doit aller à son terme. Et je suis convaincu que les coupables et les commanditaires de ces crimes seront identifiés, qu’ils seront poursuivis et qu’ils seront punis», a-t-il espéré. Au présent hommage, il a souhaité associer le Colonel-major Franco-ivoirien, Adama Dosso, intercepté lui aussi, puis abattu par des assaillants armés dans des conditions indescriptibles. «Je voudrais m’incliner enfin, devant les milliers de morts qu’a provoqués cette dramatique crise ivoirienne. Je veux saluer la mémoire de ces hommes et de ces femmes qui ont été victimes de l’aveuglement meurtrier d’une lutte de pouvoir. Nos compatriotes disparus aimaient du même amour, l’Afrique et la France», a-t-il exprimé. Avant de former le vœu que dans cette Côte d’Ivoire meurtrie, l’heure des peurs et des pleurs s’effacent devant l’aube d’un jour nouveau où «la liberté, la fraternité et la démocratie pourront régner sans partage». Le dépôt d’une gerbe de fleurs par les familles des victimes a clos cette sobre cérémonie.
R. Dibi
François Fillon, au nom du gouvernement français, a fait savoir que la mémoire de ces quatre compagnons d’infortunes ne sera jamais oubliée. « Nous n’oublierons jamais le jeune directeur du Novotel qui en décembre dernier, avait accepté en plein tourment de venir diriger cet établissement. Après Cotonou et Lomé, Stéphane Frantz Di Rippel était venu à Abidjan avec sa passion du service. Avec sa modestie personnelle, avec sa haute idée de l’accueil, Il a été fidèle à sa mission jusqu’à le payer de sa vie. Nous n’oublierons jamais Yves Lambelin, cet entrepreneur de talent qui avait dédié sa vie à la Côte d’Ivoire au point d’en prendre sa nationalité. Depuis plus de 30 ans, à la tête du premier groupe agro-alimentaire ivoirien, il avait voulu œuvrer au plus près de ses collaborateurs en s’installant au Novotel, le temps des troubles. Son dévouement d’exception restera dans les mémoires. On sait désormais, qu’à l’éruption insensée de la violence, Stéphane Frantz Di Rippel et Yves Lambelin ont opposé un sang froid qui les honore. On sait que Stéphane a offert sa vie pour sauver celle des journalistes abrités dans cet hôtel. Sous la menace des armes, il s’est exposé pour qu’eux soient épargnés ». Toute chose, souligne le Premier ministre français, qui a conduit le Président Nicolas Sarkozy à les distinguer tous les deux, dans l’ordre national de la légion d’honneur. François Fillon a également ajouté, que l’on n’oubliera non plus Chelliah Pandian et Raoul Adéossi respectivement de nationalité malaisienne et béninoise, qui, « en dépit de la crise étaient en Côte d’Ivoire pour travailler à la mise en œuvre de nouveaux projets de développement au service du pays ». Le Premier ministre français s’est, toutefois, félicité que la mobilisation de la justice ivoirienne et française conjuguées aux efforts de son ambassade et à ceux des militaires de la Force Licorne ont déjà permis l’arrestation de plusieurs auteurs présumés. « La justice doit aller à son terme. Et je suis convaincu que les coupables et les commanditaires de ces crimes seront identifiés, qu’ils seront poursuivis et qu’ils seront punis», a-t-il espéré. Au présent hommage, il a souhaité associer le Colonel-major Franco-ivoirien, Adama Dosso, intercepté lui aussi, puis abattu par des assaillants armés dans des conditions indescriptibles. «Je voudrais m’incliner enfin, devant les milliers de morts qu’a provoqués cette dramatique crise ivoirienne. Je veux saluer la mémoire de ces hommes et de ces femmes qui ont été victimes de l’aveuglement meurtrier d’une lutte de pouvoir. Nos compatriotes disparus aimaient du même amour, l’Afrique et la France», a-t-il exprimé. Avant de former le vœu que dans cette Côte d’Ivoire meurtrie, l’heure des peurs et des pleurs s’effacent devant l’aube d’un jour nouveau où «la liberté, la fraternité et la démocratie pourront régner sans partage». Le dépôt d’une gerbe de fleurs par les familles des victimes a clos cette sobre cérémonie.
R. Dibi
