Rien ne sera plus comme par le passé. Un tournant décisif pour les opérateurs économiques des deux parties. « Ce sera un nouveau départ pour nos relations bilatérales », a dit Fillon. Il sera très déterminant pour les entreprises qui auront l’occasion unique de redéfinir leurs ambitions et d’inventer de nouvelles façons de travailler pour le plus grand épanouissement de chacun. Il s’agira aussi pour la France de moderniser son partenariat pour mieux répondre aux attentes des opérateurs économiques ivoiriens. C’est donc un Forum qui va marquer toute la volonté des deux pays de travailler ensemble. Les chantiers seront nombreux pour la reconstruction, le développement et la croissance ivoirienne. Tout en préservant et développant ce partenariat commercial, la relation devra être durable et mutuellement bénéfique et la Côte d’Ivoire, selon Fillon, devra être une locomotive. Mais cela passe par une transparence comptable et fiscale irréprochable des entreprises, l’acceptation des décisions d’arbitrage, la tenue d’un dialogue social. En prime, une protection des consommateurs et le respect des engagements bancaires et le paiement des fournisseurs. Les entreprises françaises vont donc se réengager le plus rapidement possible en Côte d’Ivoire en tenant compte des besoins spécifiques du pays et de ses entreprises. Par le biais de partenariats gagnant-gagnant.
Ce que Ouattara a confié à Fillon à Paris
Dans son speech, François Fillon a révélé que le président Ouattara, lors de son récent séjour à Paris, a souhaité qu’une longue période de convalescence ne succède pas au traumatisme de la crise. Et que cette sortie de crise provoque un réveil, un élan de confiance en l’avenir et que les Ivoiriens soient fiers de leur pays. Selon le Premier ministre français, le Président Ouattara, à marqué sa détermination à prendre toutes les mesures nécessaires pour bâtir une Côte d’Ivoire forte, unie et dynamique, avec le gouvernement qu’il a formé. « Je l’ai assuré que la France serait là pour l’aider », a-t-il indiqué.
Le rêve de Billon pour un autre miracle économique ivoirien
Au-delà d’un plaidoyer, c’est un rêve. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie et de Côte d’Ivoire, lors de son discours, après avoir ébauché les pertes des industries françaises, estimées à 180 millions d’euros lors de la crise postélectorale, a émis le vœu de voir les choses changer. Surtout que ces entreprises avaient déjà payé un lourd tribut à la crise de 2004. Pour le président Billon, il s’agit désormais, à travers ce forum, de récréer un climat de confiance, jeter les bases d’une coopération nouvelle et enrichissante pour tous car malgré la guerre, le potentiel économique est resté important. La Côte d’Ivoire qui ne peut se développer toute seule, attend beaucoup de cette coopération et elle en a les atouts selon Billon. « Accompagnez-nous dans cette formidable aventure. Nous avons un destin commun au niveau de la francophonie et je crois profondément à la francophonie économique », a indiqué Billon. Pour lui, les relations qui doivent régir les deux pays s’articuleront autour d’un partenariat renouvelé entre les entreprises et les moyens d’avoir une croissance à deux chiffres. Avec à la clé, une démarche pro-active où l’ancien colonisateur ne vient pas asservir de ‘‘pauvres ivoiriens’’. Ce partenariat gagnant-gagnant, a estimé Billon, a conduit il y a 25 ans, au début des années 80, après des efforts conjugués, au miracle ivoirien. « Nous n’avions pas de pétrole, mais ensemble, nous avions des idées ! La Côte d’Ivoire, très tôt était le pays d’Afrique le plus avancé économiquement. Nous avions atteint des standards de développement bien supérieurs à ce que nous avons aujourd’hui et ce que connaissent bien des africains, latino-américains et même asiatiques qui sont aujourd’hui des champions », a rappelé Billon. Evoquant des usines de montages automobiles, des armements de navires à équipages entièrement ivoiriens, des usines de montage en électronique, un chemin de fer moderne pour l’époque, etc. A cette époque-là, disait Billon, le Premier ministre de Singapour disait au président Houphouët Boigny : « Je rêve que Singapour un jour ressemble à Abidjan ! ». Mais aujourd’hui, ‘‘nous avons fait machine arrière’’. Pour Billon, nous devons ensemble rêver à nouveau et être capables de ‘‘réaliser un autre miracle ivoirien pour le plus grand bien de tous’’. Aussi a-t-il marqué sa foi dans ce forum qui permet d’entamer une nouvelle coopération avec les investisseurs français. Un nouveau redémarrage de la Côte d’Ivoire, voire de l’Afrique.
JEA.
Ce que Ouattara a confié à Fillon à Paris
Dans son speech, François Fillon a révélé que le président Ouattara, lors de son récent séjour à Paris, a souhaité qu’une longue période de convalescence ne succède pas au traumatisme de la crise. Et que cette sortie de crise provoque un réveil, un élan de confiance en l’avenir et que les Ivoiriens soient fiers de leur pays. Selon le Premier ministre français, le Président Ouattara, à marqué sa détermination à prendre toutes les mesures nécessaires pour bâtir une Côte d’Ivoire forte, unie et dynamique, avec le gouvernement qu’il a formé. « Je l’ai assuré que la France serait là pour l’aider », a-t-il indiqué.
Le rêve de Billon pour un autre miracle économique ivoirien
Au-delà d’un plaidoyer, c’est un rêve. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie et de Côte d’Ivoire, lors de son discours, après avoir ébauché les pertes des industries françaises, estimées à 180 millions d’euros lors de la crise postélectorale, a émis le vœu de voir les choses changer. Surtout que ces entreprises avaient déjà payé un lourd tribut à la crise de 2004. Pour le président Billon, il s’agit désormais, à travers ce forum, de récréer un climat de confiance, jeter les bases d’une coopération nouvelle et enrichissante pour tous car malgré la guerre, le potentiel économique est resté important. La Côte d’Ivoire qui ne peut se développer toute seule, attend beaucoup de cette coopération et elle en a les atouts selon Billon. « Accompagnez-nous dans cette formidable aventure. Nous avons un destin commun au niveau de la francophonie et je crois profondément à la francophonie économique », a indiqué Billon. Pour lui, les relations qui doivent régir les deux pays s’articuleront autour d’un partenariat renouvelé entre les entreprises et les moyens d’avoir une croissance à deux chiffres. Avec à la clé, une démarche pro-active où l’ancien colonisateur ne vient pas asservir de ‘‘pauvres ivoiriens’’. Ce partenariat gagnant-gagnant, a estimé Billon, a conduit il y a 25 ans, au début des années 80, après des efforts conjugués, au miracle ivoirien. « Nous n’avions pas de pétrole, mais ensemble, nous avions des idées ! La Côte d’Ivoire, très tôt était le pays d’Afrique le plus avancé économiquement. Nous avions atteint des standards de développement bien supérieurs à ce que nous avons aujourd’hui et ce que connaissent bien des africains, latino-américains et même asiatiques qui sont aujourd’hui des champions », a rappelé Billon. Evoquant des usines de montages automobiles, des armements de navires à équipages entièrement ivoiriens, des usines de montage en électronique, un chemin de fer moderne pour l’époque, etc. A cette époque-là, disait Billon, le Premier ministre de Singapour disait au président Houphouët Boigny : « Je rêve que Singapour un jour ressemble à Abidjan ! ». Mais aujourd’hui, ‘‘nous avons fait machine arrière’’. Pour Billon, nous devons ensemble rêver à nouveau et être capables de ‘‘réaliser un autre miracle ivoirien pour le plus grand bien de tous’’. Aussi a-t-il marqué sa foi dans ce forum qui permet d’entamer une nouvelle coopération avec les investisseurs français. Un nouveau redémarrage de la Côte d’Ivoire, voire de l’Afrique.
JEA.
