La réconciliation nationale si chère au Président de la République suit lentement, mais surement son cours dans la cité royale de la paix. Certes, elle n’est pas encore totale entre les filles et fils de sa majesté Nanan Boa Kouassi III, roi de l’Indenié, mais un pas important a été franchi, par l’instauration d’un climat de confiance pour favoriser le retour des exilés LMP.
Ils avaient fui, abandonnant leurs domiciles, et pour certains, leurs familles, dès le contrôle de la ville par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) pour se mettre à l’abri d’éventuelles représailles. N’da Edoukou Bernard, député FPI d’Abengourou sous-préfecture, est de retour dans la cité. Ce fils de la région, cadre dans une société à Abidjan, est un modéré de La majorité présidentielle (LMP). L’honorable Edoukou Bernard était parvenu à réconcilier, là où beaucoup avaient échoué, autochtones et allogènes, à Sankadiokro, suite au violent conflit né du contentieux judiciaire. Depuis deux mois maintenant, il a regagné sa terre natale. Dans le registre de ceux qui ont signé leur retour, figure un homme d’affaires qui détient le monopole de l’exploitation du bois dans la région. Ce libanais connu de la population sous le nom de Lakiss, revient de loin. En effet, si Lakiss a échappé à la mort. Sa résidence et son entreprise n’ont pas échappé à la furia des FRCI. Tout y a été pillé et ses bergers allemands abattus. Opérateur économique, jouissant de relations tant au sein de la royauté qu’auprès de certains cadres puissants de toutes les chapelles politiques, l’homme qui était devenu persona non grata pour la crainte qu’il inspirait au RHDP du temps du règne de Laurent Gbagbo, est revenu sur ses bases. Sa présence et la reprise de ses activités, constituent aux yeux de tous, le signe évident que le processus de réconciliation est en marche. On enregistre par ailleurs, le retour de pionniers du monde agricole, notamment Brou Adou Pagni et Kakou Tié, tous deux du comité des sages. Ces deux personnalités, avaient fait l’objet de représailles et subi d’énormes pertes matérielles. A ceux-là, s’ajoute la quasi-totalité des secrétaires de sections de la fédération Fpi d’Abengourou.
Ernest Famin
Ils avaient fui, abandonnant leurs domiciles, et pour certains, leurs familles, dès le contrôle de la ville par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) pour se mettre à l’abri d’éventuelles représailles. N’da Edoukou Bernard, député FPI d’Abengourou sous-préfecture, est de retour dans la cité. Ce fils de la région, cadre dans une société à Abidjan, est un modéré de La majorité présidentielle (LMP). L’honorable Edoukou Bernard était parvenu à réconcilier, là où beaucoup avaient échoué, autochtones et allogènes, à Sankadiokro, suite au violent conflit né du contentieux judiciaire. Depuis deux mois maintenant, il a regagné sa terre natale. Dans le registre de ceux qui ont signé leur retour, figure un homme d’affaires qui détient le monopole de l’exploitation du bois dans la région. Ce libanais connu de la population sous le nom de Lakiss, revient de loin. En effet, si Lakiss a échappé à la mort. Sa résidence et son entreprise n’ont pas échappé à la furia des FRCI. Tout y a été pillé et ses bergers allemands abattus. Opérateur économique, jouissant de relations tant au sein de la royauté qu’auprès de certains cadres puissants de toutes les chapelles politiques, l’homme qui était devenu persona non grata pour la crainte qu’il inspirait au RHDP du temps du règne de Laurent Gbagbo, est revenu sur ses bases. Sa présence et la reprise de ses activités, constituent aux yeux de tous, le signe évident que le processus de réconciliation est en marche. On enregistre par ailleurs, le retour de pionniers du monde agricole, notamment Brou Adou Pagni et Kakou Tié, tous deux du comité des sages. Ces deux personnalités, avaient fait l’objet de représailles et subi d’énormes pertes matérielles. A ceux-là, s’ajoute la quasi-totalité des secrétaires de sections de la fédération Fpi d’Abengourou.
Ernest Famin