Les peuples Wê, Dan, Malinké et autres allogènes du département de Duékoué ont marché, ce samedi 16 juillet 2011, pour la paix dans la localité.
Main dans la main, hommes et femmes de la cité du Guémon ont parcouru la distance allant du carrefour Louis Esso au Nord de la ville à la place de la Paix. Signe de la détermination de ces peuples qui ont souffert le martyre durant toutes les crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire depuis 2002, à tourner définitivement la page sombre des conflits meurtriers à répétition, dans une région où la cohésion sociale a pris du plomb dans l’aile.
La marche qui est à mettre à l’actif de la ‘’Plate-forme pour la recherche de la paix et la cohésion sociale’’ s’est terminée par un meeting. Une occasion pour le président de la plate-forme, Me Fofana Inza, de réaffirmer la volonté de sa structure de faire revenir définitivement le vivre ensemble pacifique dans la cité mondialement connue pour les atrocités qu’elle a connues ces dernières années. « Hier, Duékoué était la capitale de la terreur. Quand on dit que c’est mauvais, c’est Duékoué ; quand c’est gâté, c’est Duékoué. Aujourd’hui, cette ville est en train de se transformer petit à petit. Et, nous sommes engagés à ramener définitivement la coexistence pacifique, la cohésion sociale en faisant de la capitale de la terreur, la capitale régionale de la paix », a-t-il affirmé. Le préfet du département de Duékoué, Benjamin Effoly, a appelé à l’amour fraternel et au pardon. Le président de la jeunesse communale de Duékoué a demandé à ses parents de revenir à la raison. « Vous avez vendu vos terres, des personnes les ont achetées pour les transformer en source de richesse. Personne ne viendra arracher la plantation de qui que ce soit pour vous la restituer. Détrompez-vous dès maintenant. Vous avez déjà dépensé votre part », a soutenu Niélé Clément. Les chefs de communauté, Bah Taï François, chef de canton central de Duékoué, et Dembélé Adama, chef de la communauté Sénoufo ont, tour à tour, lancé des appels au vivre ensemble pacifique et à oublier le passé sombre. La maman des patriotes de Duékoué, Bloa Débéyié Irène, épouse Gossio, a plaidé pour le retour des patriotes qui ont fui Duékoué ; elle a fait son mea-culpa et demandé pardon au peuple. Répondant à cette préoccupation, le cdt Frci de la ville, l’adjudant Koné Daouda a rassuré les uns et les autres sur leur sécurité.
Kindo Ousseny envoyé spécial à Duékoué
Main dans la main, hommes et femmes de la cité du Guémon ont parcouru la distance allant du carrefour Louis Esso au Nord de la ville à la place de la Paix. Signe de la détermination de ces peuples qui ont souffert le martyre durant toutes les crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire depuis 2002, à tourner définitivement la page sombre des conflits meurtriers à répétition, dans une région où la cohésion sociale a pris du plomb dans l’aile.
La marche qui est à mettre à l’actif de la ‘’Plate-forme pour la recherche de la paix et la cohésion sociale’’ s’est terminée par un meeting. Une occasion pour le président de la plate-forme, Me Fofana Inza, de réaffirmer la volonté de sa structure de faire revenir définitivement le vivre ensemble pacifique dans la cité mondialement connue pour les atrocités qu’elle a connues ces dernières années. « Hier, Duékoué était la capitale de la terreur. Quand on dit que c’est mauvais, c’est Duékoué ; quand c’est gâté, c’est Duékoué. Aujourd’hui, cette ville est en train de se transformer petit à petit. Et, nous sommes engagés à ramener définitivement la coexistence pacifique, la cohésion sociale en faisant de la capitale de la terreur, la capitale régionale de la paix », a-t-il affirmé. Le préfet du département de Duékoué, Benjamin Effoly, a appelé à l’amour fraternel et au pardon. Le président de la jeunesse communale de Duékoué a demandé à ses parents de revenir à la raison. « Vous avez vendu vos terres, des personnes les ont achetées pour les transformer en source de richesse. Personne ne viendra arracher la plantation de qui que ce soit pour vous la restituer. Détrompez-vous dès maintenant. Vous avez déjà dépensé votre part », a soutenu Niélé Clément. Les chefs de communauté, Bah Taï François, chef de canton central de Duékoué, et Dembélé Adama, chef de la communauté Sénoufo ont, tour à tour, lancé des appels au vivre ensemble pacifique et à oublier le passé sombre. La maman des patriotes de Duékoué, Bloa Débéyié Irène, épouse Gossio, a plaidé pour le retour des patriotes qui ont fui Duékoué ; elle a fait son mea-culpa et demandé pardon au peuple. Répondant à cette préoccupation, le cdt Frci de la ville, l’adjudant Koné Daouda a rassuré les uns et les autres sur leur sécurité.
Kindo Ousseny envoyé spécial à Duékoué