Nouveau pari de la mobilisation réussi par Mme Maïmouna Koné-Faber, présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté (Cglp). A son appel, plus de six mille (6000) ressortissants des différentes communautés vivant à Bouaké ont célébré à la place du carnaval, le samedi 16 juillet 2011 la prise de pouvoir effective du Président de la république SEM Alassane Ouattara et se sont engagées devant le Préfet de région de la vallée du Bandama M. Aka Konin, à œuvrer « au vivre ensemble dans la diversité ».
La décennie de calvaire et de stress faite de bombardements d’avions de guerre MI 24 et Sukhoï, de coupures de l’eau et de l’électricité dans les zones centre-nord-ouest (CNO) et principalement à Bouaké a pris fin le 11 avril 2011 avec la chute de l’ancien régime. Et la prise de pouvoir effective par le président Alassane Ouattara. La Cglp de Mme Maimouna Faber a célébré cette libération avec ferveur le samedi dernier. Tour à tour, trente (30) danses, issues des différentes communautés vivant dans la vallée du Bandama et six autres des ressoritssants de pays de la sous-région, se sont succédées pour donner de la joie aux milliers de femmes ayant effectué le déplacement. A la satisfaction de l’initiatrice, qui dans son adresse aux populations, a souligné que cette fête se veut « thérapeutique ». Et non une célébration de trop de la victoire d’Alassane Ouattara. « La danse est un puissant vecteur de rapprochement donc de réconciliation. Elle favorise le brassage des peuples. C’est le lieu pour nous de faire comprendre à ceux qui pensent que nous avons trop fêté, qu’ils se trompent. Certaines fêtes comme celle de ce jour, sont opportunes. Elles sont mêmes nécessaires pour l’équilibre du citoyen, après des moments de stress intenses. C’est donc à notre sens, une manifestation thérapeutique car nous pensons sincèrement qu’elle fera du bien à cette vaillante population de Bouaké que nous avons longtemps côtoyé et appris à comprendre », a-t-elle clarifié. Avant d’appeler à la réconciliation entre tous les Ivoiriens dans leurs différences. Une préoccupation que son organisation fait sienne. D’où les séances de sensibilisation à la cohésion sociale menées pendant deux semaines avec des leaders communautaires. « Dès sa prise effective du pouvoir d’Etat, conformément à la volonté du peuple Ivoirien, le Président de la république SEM Alassane Ouattara a insisté sur la nécessité de se réconcilier, de vivre notre diversité dans la tolérance, le pardon et la fraternité. La population de Bouaké ne peut demeurer en reste de cette noble attente. Mieux, Bouaké, où la fracture sociale n’est pas profonde dans les autres régions du pays, doit donner l’exemple du pardon et du vivre ensemble dans la diversité », a-t-elle exhorté. Se réjouissant de cet appel et de l’engagement que les différents leaders communautaires ont pris dans ce sens, le Préfet Aka Konin a rendu un vibrant hommage à Mme Faber. Dont le nom, selon lui, se confond avec tous les actes significatifs posés dans tous les secteurs d’activités. « Je voudrais remercier une Dame au grand cœur dont l’engagement, l’altruisme et le don de soi ont largement dépassé les frontières de notre région. Présidente d’une Ong dont le nom est tout un programme, votre implication personnelle dans la mise en œuvre de diverses activités génératrices de revenus ne saurait être passée sous silence. Merci pour ce message de femme battante, de femme de conviction qui, durant la crise, a œuvré parfois au risque de sa vie, pour le triomphe de la vérité et de la démocratie dans notre pays », a-t-il indiqué. Pour sa part, Amoudé Traoré, commandant de la zone 3 a souligné n’avoir pas été surpris par « cette mobilisation exceptionnelle » qui témoigne de l’élan du cœur de Mme Faber, qui est, dira-t-il, l’un des rares leaders d’opinion, à avoir apporté réconfort aux combattants blessés des FRCI lors des batailles pour la libération de la Côte d’Ivoire. Cette fête a pris fin par un déjeuner à la résidence du préfet Aka Konin.
Mme Faber a permis aux populations de Bouaké de vivre d’intenses moments de joie
Edgar Kouassi
La décennie de calvaire et de stress faite de bombardements d’avions de guerre MI 24 et Sukhoï, de coupures de l’eau et de l’électricité dans les zones centre-nord-ouest (CNO) et principalement à Bouaké a pris fin le 11 avril 2011 avec la chute de l’ancien régime. Et la prise de pouvoir effective par le président Alassane Ouattara. La Cglp de Mme Maimouna Faber a célébré cette libération avec ferveur le samedi dernier. Tour à tour, trente (30) danses, issues des différentes communautés vivant dans la vallée du Bandama et six autres des ressoritssants de pays de la sous-région, se sont succédées pour donner de la joie aux milliers de femmes ayant effectué le déplacement. A la satisfaction de l’initiatrice, qui dans son adresse aux populations, a souligné que cette fête se veut « thérapeutique ». Et non une célébration de trop de la victoire d’Alassane Ouattara. « La danse est un puissant vecteur de rapprochement donc de réconciliation. Elle favorise le brassage des peuples. C’est le lieu pour nous de faire comprendre à ceux qui pensent que nous avons trop fêté, qu’ils se trompent. Certaines fêtes comme celle de ce jour, sont opportunes. Elles sont mêmes nécessaires pour l’équilibre du citoyen, après des moments de stress intenses. C’est donc à notre sens, une manifestation thérapeutique car nous pensons sincèrement qu’elle fera du bien à cette vaillante population de Bouaké que nous avons longtemps côtoyé et appris à comprendre », a-t-elle clarifié. Avant d’appeler à la réconciliation entre tous les Ivoiriens dans leurs différences. Une préoccupation que son organisation fait sienne. D’où les séances de sensibilisation à la cohésion sociale menées pendant deux semaines avec des leaders communautaires. « Dès sa prise effective du pouvoir d’Etat, conformément à la volonté du peuple Ivoirien, le Président de la république SEM Alassane Ouattara a insisté sur la nécessité de se réconcilier, de vivre notre diversité dans la tolérance, le pardon et la fraternité. La population de Bouaké ne peut demeurer en reste de cette noble attente. Mieux, Bouaké, où la fracture sociale n’est pas profonde dans les autres régions du pays, doit donner l’exemple du pardon et du vivre ensemble dans la diversité », a-t-elle exhorté. Se réjouissant de cet appel et de l’engagement que les différents leaders communautaires ont pris dans ce sens, le Préfet Aka Konin a rendu un vibrant hommage à Mme Faber. Dont le nom, selon lui, se confond avec tous les actes significatifs posés dans tous les secteurs d’activités. « Je voudrais remercier une Dame au grand cœur dont l’engagement, l’altruisme et le don de soi ont largement dépassé les frontières de notre région. Présidente d’une Ong dont le nom est tout un programme, votre implication personnelle dans la mise en œuvre de diverses activités génératrices de revenus ne saurait être passée sous silence. Merci pour ce message de femme battante, de femme de conviction qui, durant la crise, a œuvré parfois au risque de sa vie, pour le triomphe de la vérité et de la démocratie dans notre pays », a-t-il indiqué. Pour sa part, Amoudé Traoré, commandant de la zone 3 a souligné n’avoir pas été surpris par « cette mobilisation exceptionnelle » qui témoigne de l’élan du cœur de Mme Faber, qui est, dira-t-il, l’un des rares leaders d’opinion, à avoir apporté réconfort aux combattants blessés des FRCI lors des batailles pour la libération de la Côte d’Ivoire. Cette fête a pris fin par un déjeuner à la résidence du préfet Aka Konin.
Mme Faber a permis aux populations de Bouaké de vivre d’intenses moments de joie
Edgar Kouassi