Des cadres et fils du département de Daloa font de la réconciliation nationale leur affaire. Parmi ces volontaires déterminés à créer le brassage des communautés, on cite Samba Coulibaly ex-directeur général de la Cidt.
Les chefs de villages de la sous-préfecture centrale de Daloa, avec à leur tête Hobou Kallet, président du conseil départemental des chefs traditionnels de Daloa, ont longuement échangé, le week-end dernier, avec Samba Coulibaly, ancien directeur général de la Cidt et cadre du département. La rencontre qui a débuté par une minute de silence en hommage aux disparus de la crise post-électorale, a donné lieu à des échanges s’inscrivant dans le cadre de la politique de réconciliation lancée par le président Alassane Ouattara. En tant que cadre, a dit Coulibaly Samba, nous devons prendre les devants pour asseoir avec vous les mécanismes de réconciliation avant que la commission, pilotée par le président Charles Konan Banny vienne parachever la mission. Il s’agirait pour l’ancien directeur de la Cidt d’amener les chefs traditionnels à se comporter en de véritables ambassadeurs de la paix en prônant le pardon et la réconciliation auprès des communautés sous leur tutelle (dioula, baoulé, bété, senoufo, Gnaboi, dan, wè et les étrangers). Il a rappelé à ses hôtes le rôle éminemment important qu’ils jouent dans la consolidation de l’unité nationale, ce qui fait d’eux d’incontournables auxiliaires qui occuperont une place de choix dans l’organisation de l’administration territoriale voulue par Alassane Ouattara. Intervenant à son tour, au nom de toute la chefferie de la sous-préfecture de Daloa, Hobou Kallet a expliqué la disponibilité de ses pairs à jouer leur partition dans le processus de réconciliation entamé dans le département. Il a cependant souhaité un peu plus de respect et de considération de la part de certains éléments des forces républicaines qui outrepassent leur mission de protection des populations. Et, qui cherchent à régler des litiges fonciers, si ce n’est de s’adonner à des exactions et autres dérives. Pour Samba Coulibaly, ce qui peut être réglé au niveau des cadres le sera, tandis que ce qui est du ressort des autorités sera porté à leur connaissance.
Anne Marie Eba
Les chefs de villages de la sous-préfecture centrale de Daloa, avec à leur tête Hobou Kallet, président du conseil départemental des chefs traditionnels de Daloa, ont longuement échangé, le week-end dernier, avec Samba Coulibaly, ancien directeur général de la Cidt et cadre du département. La rencontre qui a débuté par une minute de silence en hommage aux disparus de la crise post-électorale, a donné lieu à des échanges s’inscrivant dans le cadre de la politique de réconciliation lancée par le président Alassane Ouattara. En tant que cadre, a dit Coulibaly Samba, nous devons prendre les devants pour asseoir avec vous les mécanismes de réconciliation avant que la commission, pilotée par le président Charles Konan Banny vienne parachever la mission. Il s’agirait pour l’ancien directeur de la Cidt d’amener les chefs traditionnels à se comporter en de véritables ambassadeurs de la paix en prônant le pardon et la réconciliation auprès des communautés sous leur tutelle (dioula, baoulé, bété, senoufo, Gnaboi, dan, wè et les étrangers). Il a rappelé à ses hôtes le rôle éminemment important qu’ils jouent dans la consolidation de l’unité nationale, ce qui fait d’eux d’incontournables auxiliaires qui occuperont une place de choix dans l’organisation de l’administration territoriale voulue par Alassane Ouattara. Intervenant à son tour, au nom de toute la chefferie de la sous-préfecture de Daloa, Hobou Kallet a expliqué la disponibilité de ses pairs à jouer leur partition dans le processus de réconciliation entamé dans le département. Il a cependant souhaité un peu plus de respect et de considération de la part de certains éléments des forces républicaines qui outrepassent leur mission de protection des populations. Et, qui cherchent à régler des litiges fonciers, si ce n’est de s’adonner à des exactions et autres dérives. Pour Samba Coulibaly, ce qui peut être réglé au niveau des cadres le sera, tandis que ce qui est du ressort des autorités sera porté à leur connaissance.
Anne Marie Eba
