APO et réinsertion des ex-combattants : Bouraima Badini chez le Coordonateur du PNRRC, Ouattara K. Daniel

Le PNRRC est une base de donnée fiable qui intéresse l’Etat et les bailleurs de fonds dans le cadre de la réinsertion des ex-combattants. Le Représentant spécial du Facilitateur de l`Accord politique de Ouagadougou, Bouraima Badini a effectué une visite de travail au siège du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc), ce mardi 19 juillet 2011.
A sa sortie d’audience, M. Badini a déclaré à la presse ce qui suit: « Le programme national de réinsertion et de réhabilitation est un pur produit de l’accord politique de Ouaga. Il fallait leur traduire notre témoignage pour tout ce qui a été fait. Deuxièmement, le PNRRC a constitué une base de données importante pour ce qui concerne le travail important qui lui a été confié par l’Etat ivoirien notamment le profilage, le démantèlement et la réinsertion des ex-combattants et des milices. Donc, le Pnrrc a une base de données fiable qui amène l’autorité, de temps en temps, à lui demander des certifications avant de poser ou de prendre des décisions importantes. C’est une base de données importante qui intéresse non seulement le gouvernement ivoirien mais aussi tous les bailleurs de fonds qui sont intéressés par la réinsertion des ex-combattants de Côte d’Ivoire. Troisièmement, nous avons parlé des difficultés du Pnrrc, et nous nous sommes rendus compte que il faut mettre l’accent sur la coordination de tous ces différents programmes de réinsertions que nous voyons fleurir à travers le pays. Cette coordination est tout à faire nécessaire avec un centre de décision, d’impulsion du Pnrrc. Il est important que les orientations du gouvernement puissent être intégrées au niveau du Pnrrc et que tous ceux qui ont envie de faire la réinsertion en Côte d’Ivoire puissent venir à cette base de données. Pour que le travail soit coordonné, pour une clairvoyance et des précisions dans tout ce qui se fera. Nous avons parlé aussi du financement du PNRRC. Nous voudrons que les partenaires du développement accompagnent le Pnrrc avec un financement nécessaire afin que ce programme puisse se réaliser. Si nous n’avons pas la paix et la sécurité dans le pays, on ne peut faire aucun programme de développement. Tout ce que nous disons aujourd’hui c`est d’aller vers la paix, vers la réconciliation. Mais, il faut que les ex-combattants puissent trouver quelque chose à faire. Il faut faire un travail pour que nous puissions avoir cette paix. Nous savons que ce sont des hommes qui sont habitués au maniement des armes, donc il faut prendre à bras le corps ce problème pour leur permettre de s’en sortir. Et je pense que le Pnrrc est bien outillé pour faire ce travail’’.

FN