La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), située dans commune de Yopougon a désormais fière allure. Le visiteur qui arrive pour la première fois aux alentours de cet établissement pénitentiaire est surpris de voir des bâtiments repeints. Une fois le portail principal de couleur verte franchi, l’on se rend compte que la prison civile renait. Elle est en pleine réfection. Tous les bâtiments sans exception sont repeints. Et ce ne sont justes pas des couches de peinture administrées à des bâtiments pour effacer des traces de saleté ou de moisissure qui ont poussé sur les murs, mais ce sont de véritables travaux d’Hercule que nous avons constatés à notre arrivée hier à l’intérieur de la prison civile d’Abidjan. Du bâtiment des Assimilés à celui des femmes en passant par les bâtiments A, B et C, qui abritaient les grands criminels, des ouvriers sont à la tâche. Au bâtiment des Assimilés par exemple, un peintre applique la dernière couche de peinture sur la façade d’entrée du Bâtiment. Vêtu d’un tee-shirt de couleur jaune défraichi, d’un pantalon vert délavé, l’ouvrier s’applique consciencieusement à faire son travail. Nous avons le privilège d’avoir accès à toutes les cellules. Tout est refait. L’odeur de la peinture qui se répand dans la nature montre que les travaux se poursuivent. C’est le cas des autres bâtiments, des cellules sans exception, des services et compartiments que nous avons visités de fond en comble.
Notamment, la cuisine dont la propreté et la qualité des matériaux n’a rien à envier aux cuisines des résidences luxueuses qui pullulent dans Abidjan. Selon le chef du chantier avec qui nous avons échangé, les travaux de réfection et de réhabilitation de la MACA se passent « bien et même très bien ». Ses ouvriers et lui-même sont au travail. Compte tenu de la pression que le gouvernement a exercée sur lui et son équipe, ils travaillent sans relâche. De jour comme de nuit. Ce sont au bas mot, 400 employés repartis dans le domaine de la ferronnerie, de la maçonnerie, de l’électricité, de la peinture et des autres secteurs d’activité qui touchent au bâtiment qui ont été recrutés, mobilisés. Ils ne veulent, en tout cas pas être les responsables du retard dans l’accomplissement de leur part du contrat. Et ils ne croient pas si bien dire. En effet, devant chaque bâtiment, sont regroupés tous ces artisans.
Et chacun, selon sa spécificité est à la tâche. Les ferronniers, ont déjà installé toutes les nouvelles grilles et les portails là où il faut. Les électriciens s’activent à l’installation ou à la réinstallation du circuit électrique, nécessaire au bon fonctionnement de tout le service. Tous ces travaux ont été confiés à une entreprise, notamment la SINDCI. Elle disposait de deux mois pour ‘’retaper’’ les bâtiments, selon le cahier de charges, mais déjà en un mois, elle a pratiquement tout bouclé. Pour se rendre compte de l’évolution des travaux, le Directeur de l’administration pénitentiaire et le Directeur de la MACA n’hésitent pas un seul instant à se rendre sur les lieux. Hier, nous les avons’ ’surpris’’ en train de faire le tour des bâtiments pour s’assurer que tout se passe bien.
Cependant, quelques préoccupations dues à des tâches non encore effectuées ou qui le sont lentement, pourraient retarder les choses. La première ombre à ce beau tableau, ce sont les travaux d’étanchéité qui traînent les pas. Selon des informations en notre possession, ces travaux en question, avaient été confiés à une entreprise dont nous taisons volontairement le nom sous l’ancien régime. Le contrat qui a été passé de gré à gré est certainement la cause du retard dans l’exécution des travaux d’étanchéité. La seconde, le manque d’équipement, à savoir les lits, les livres à la bibliothèque au bâtiment A, le système de distribution du gaz et la chambre froide. En tout état de cause, des bâtiments flambants neufs attendent les tout premiers pensionnaires de la MACA. De sorte que quelqu’un n’a pas hésité à dire que les futurs prisonniers seront heureux de découvrir des bâtiments et des cellules à visage humain qui contrastaient avec les bâtiments d’avant. Ce sont ces ‘’nouveaux bâtiments ‘’ qui attendent une visite et non des moindres. En effet, le Premier ministre, ministre de la Défense Guillaume Soro et le ministre de la Justice Jeannot Ahoussou, visitent ‘’la nouvelle MACA’’. Sans aucun doute, ils découvriront des bâtiments et des installations neufs. Ce n’est pas tout. Le gouvernement ne pouvait pas améliorer les conditions de vie et de détention des prisonniers et rester insensible ou indifférent à celles des travailleurs de la prison. C’est pourquoi, les immeubles où habitent le personnel et leurs familles ont, eux aussi, été réhabilités.
Yves-M. ABIET
Notamment, la cuisine dont la propreté et la qualité des matériaux n’a rien à envier aux cuisines des résidences luxueuses qui pullulent dans Abidjan. Selon le chef du chantier avec qui nous avons échangé, les travaux de réfection et de réhabilitation de la MACA se passent « bien et même très bien ». Ses ouvriers et lui-même sont au travail. Compte tenu de la pression que le gouvernement a exercée sur lui et son équipe, ils travaillent sans relâche. De jour comme de nuit. Ce sont au bas mot, 400 employés repartis dans le domaine de la ferronnerie, de la maçonnerie, de l’électricité, de la peinture et des autres secteurs d’activité qui touchent au bâtiment qui ont été recrutés, mobilisés. Ils ne veulent, en tout cas pas être les responsables du retard dans l’accomplissement de leur part du contrat. Et ils ne croient pas si bien dire. En effet, devant chaque bâtiment, sont regroupés tous ces artisans.
Et chacun, selon sa spécificité est à la tâche. Les ferronniers, ont déjà installé toutes les nouvelles grilles et les portails là où il faut. Les électriciens s’activent à l’installation ou à la réinstallation du circuit électrique, nécessaire au bon fonctionnement de tout le service. Tous ces travaux ont été confiés à une entreprise, notamment la SINDCI. Elle disposait de deux mois pour ‘’retaper’’ les bâtiments, selon le cahier de charges, mais déjà en un mois, elle a pratiquement tout bouclé. Pour se rendre compte de l’évolution des travaux, le Directeur de l’administration pénitentiaire et le Directeur de la MACA n’hésitent pas un seul instant à se rendre sur les lieux. Hier, nous les avons’ ’surpris’’ en train de faire le tour des bâtiments pour s’assurer que tout se passe bien.
Cependant, quelques préoccupations dues à des tâches non encore effectuées ou qui le sont lentement, pourraient retarder les choses. La première ombre à ce beau tableau, ce sont les travaux d’étanchéité qui traînent les pas. Selon des informations en notre possession, ces travaux en question, avaient été confiés à une entreprise dont nous taisons volontairement le nom sous l’ancien régime. Le contrat qui a été passé de gré à gré est certainement la cause du retard dans l’exécution des travaux d’étanchéité. La seconde, le manque d’équipement, à savoir les lits, les livres à la bibliothèque au bâtiment A, le système de distribution du gaz et la chambre froide. En tout état de cause, des bâtiments flambants neufs attendent les tout premiers pensionnaires de la MACA. De sorte que quelqu’un n’a pas hésité à dire que les futurs prisonniers seront heureux de découvrir des bâtiments et des cellules à visage humain qui contrastaient avec les bâtiments d’avant. Ce sont ces ‘’nouveaux bâtiments ‘’ qui attendent une visite et non des moindres. En effet, le Premier ministre, ministre de la Défense Guillaume Soro et le ministre de la Justice Jeannot Ahoussou, visitent ‘’la nouvelle MACA’’. Sans aucun doute, ils découvriront des bâtiments et des installations neufs. Ce n’est pas tout. Le gouvernement ne pouvait pas améliorer les conditions de vie et de détention des prisonniers et rester insensible ou indifférent à celles des travailleurs de la prison. C’est pourquoi, les immeubles où habitent le personnel et leurs familles ont, eux aussi, été réhabilités.
Yves-M. ABIET
