«Empêché nos enfants d’aller à l’école, c’est faire obstacle à notre propre avenir. Il faut sauver l’école. Cela y va de l’avenir de nos enfants » avait lancé Kouamé Sécré Richard, ex-ministre du Tourisme et de l’Artisanat du Gouvernement Aké N’Gbo au plus fort de la crise post-électorale aux populations de Bondoukou. Avec la décision du ministre Kandia Camara de mettre prématurément les élèves en vacances, bien de personnes dans la ville aux milles mosquées s’interrogent sur les résultats à attendre des évaluations de leurs enfants. « On va certainement battre le record du plus faible taux de réussite aux différentes évaluations cette année.» ont reconnu les acteurs du système éducatif rencontrés. En effet, les enseignants issus du RHDP avaient décidé de bloquer la reprise de l’école à Bondoukou tant que le candidat Alassane Dramane
Ouattara n’était pas investi comme Président de la République. Amenant ainsi les acteurs du système éducatif à s’interroger si l’année scolaire 2010-2011 serait validée à Bondoukou. Car depuis novembre 2010, l’école a fermé ses portes par la seule volonté des enseignants du RHDP. La reprise n’a jamais été effective, ce jusqu'au 2 mai 2011 après la prise du pouvoir d’Etat du candidat Alassane Dramane Ouattara, avec une reprise timide des cours. Et même à cette date, les enseignants issus de la majorité présidentielle avaient peur de reprendre les cours à cause de leur appartenance politique. Après neuf semaines de cours au collège moderne de Bondoukou et dix semaines au lycée Moderne de Bondoukou, les élèves ont vu leurs notes de classe arrêtées, synonyme d’arrêt des cours et le début des vacances pour eux. D’où la grande inquiétude des enseignants, des apprenants et des parents d’élèves qui s’interrogent sur les motivations réelles de cette mise en congé forcé de leurs enfants.
Pascal Assibondry
Correspondant régional
Ouattara n’était pas investi comme Président de la République. Amenant ainsi les acteurs du système éducatif à s’interroger si l’année scolaire 2010-2011 serait validée à Bondoukou. Car depuis novembre 2010, l’école a fermé ses portes par la seule volonté des enseignants du RHDP. La reprise n’a jamais été effective, ce jusqu'au 2 mai 2011 après la prise du pouvoir d’Etat du candidat Alassane Dramane Ouattara, avec une reprise timide des cours. Et même à cette date, les enseignants issus de la majorité présidentielle avaient peur de reprendre les cours à cause de leur appartenance politique. Après neuf semaines de cours au collège moderne de Bondoukou et dix semaines au lycée Moderne de Bondoukou, les élèves ont vu leurs notes de classe arrêtées, synonyme d’arrêt des cours et le début des vacances pour eux. D’où la grande inquiétude des enseignants, des apprenants et des parents d’élèves qui s’interrogent sur les motivations réelles de cette mise en congé forcé de leurs enfants.
Pascal Assibondry
Correspondant régional