Samedi dernier, c’était jour de fête à Grand-Béréby, précisément à Oueoulo, bourgade située à 10km de cette ville, qui abrite le site de la SOGB (Société de Caoutchouc de Grand-Béréby). En uniformes pour certaines, pas pour d’autres, des femmes se trémoussaient sur la pelouse du Stade Omnisports Michel Bogros de la SOGB. Des hommes étaient aussi de la partie. La fanfare également, ainsi que les balafongistes de Korhogo. Les pas étaient endiablés. Les regards, visiblement enthousiastes. La raison de cette allégresse ? Une grande cérémonie de pardon et de réconciliation. En filigrane, ces hommes et femmes, que la guerre a divisés durant la crise postélectorale savouraient, comme les premiers pas d’un enfant qui apprend à marcher, la joie de se retrouver et surtout de réapprendre à vivre ensemble.
Samedi donc, c’était un jour spécial à la SOGB. Pour l’occasion, la notabilité de Oueoulo, avec à sa tête le chef de tribu central de Grand-Béréby, Nicolas Gbamin, mais également les élus locaux, responsables RHDP de la région, notamment M. Beugré Donatien, membre de la délégation départementale du RHDP, parrain de la cérémonie et Georges Denise, coordonnateur RHDP de San Pedro et bien d’autres.
Entre deux intermèdes musicaux, la manifestation s’est résumée essentiellement en une série d’allocutions. Pour M. Beugré Donatien, « plus qu’une cérémonie de réjouissance, c’est une fête de la liberté, du pardon et de la réconciliation ». Celui, qui est aussi 2ème adjoint au maire de Grand-Béréby, a exhorté ses frères de cette localité à regagner leurs familles respectives. « Il n’y aura pas de chasse aux sorcières », a rassuré M. Beugré Donatien, avant d’ajouter : « la sous-préfecture de Grand-Béréby n’a pas le droit d’être en dehors du nouveau processus. Nous n’avons pas le droit de nous faire hara-kiri, le train du développement du Président Alassane Ouattara nous attend. Empruntons le, pensons aux générations futures ».
Aux populations kroumen et allogènes, M. Beugré a conseillé le pardon et la tolérance, « au nom de la mère patrie ». « Nous devons compter sur la clairvoyance du Président Ouattara pour que notre région comblée de ressources naturelles ne soit plus à la traîne », a-t-il conclu.
De son côté, M. Georges Denise a invité les Ivoiriens à se réconcilier pour « donner la chance au gouvernement d’apporter le progrès et le développement à la Côte d’Ivoire ».
Peu avant, M. Dosso Youssouf, cadre à la SOGB et président du comité d’organisation, avait expliqué que cette fête visait à officialiser la réconciliation entre les populations locales, après la grave crise postélectorale, qui a fait plus de 3000 morts et occasionné des dégâts matériels considérables. « Que celui qui, à cause de la politique, ne parlait pas au travail à son ami, lui parle maintenant. Que celui qui, à cause de la politique, avait arrêté de fréquenter son ami et frère de quartier, d’église, d’alliance recommence à la fréquenter. Que nos femmes au marché arrêtent de se chamailler. Qu’elles reprennent leurs tontines comme avant. Que celui qui, à cause de la politique, a laissé sa copine, la reprenne dès ce soir (ndlr, samedi dernier) », a-t-il vivement conseillé, sous un tonnerre d’applaudissements.
Enfin, M. Dosso a souhaité que la future échéance électorale se déroule dans un climat apaisé. « Nous devons sauvegarder ce pays comme la prunelle de nos yeux », a-t-il insisté.
Notons que des diplômes d’honneur ont été remis à des personnalités entre autres Beugré Donatien, Georges Denise, Mme Soko Louise (DRH SOGB)… pour leur engagement en faveur de la paix et la réconciliation. Avant que la fête ne s’achève par un bal populaire animé par N’Guess Bon Sens
Y. Sangaré (Envoyé spécial)
Samedi donc, c’était un jour spécial à la SOGB. Pour l’occasion, la notabilité de Oueoulo, avec à sa tête le chef de tribu central de Grand-Béréby, Nicolas Gbamin, mais également les élus locaux, responsables RHDP de la région, notamment M. Beugré Donatien, membre de la délégation départementale du RHDP, parrain de la cérémonie et Georges Denise, coordonnateur RHDP de San Pedro et bien d’autres.
Entre deux intermèdes musicaux, la manifestation s’est résumée essentiellement en une série d’allocutions. Pour M. Beugré Donatien, « plus qu’une cérémonie de réjouissance, c’est une fête de la liberté, du pardon et de la réconciliation ». Celui, qui est aussi 2ème adjoint au maire de Grand-Béréby, a exhorté ses frères de cette localité à regagner leurs familles respectives. « Il n’y aura pas de chasse aux sorcières », a rassuré M. Beugré Donatien, avant d’ajouter : « la sous-préfecture de Grand-Béréby n’a pas le droit d’être en dehors du nouveau processus. Nous n’avons pas le droit de nous faire hara-kiri, le train du développement du Président Alassane Ouattara nous attend. Empruntons le, pensons aux générations futures ».
Aux populations kroumen et allogènes, M. Beugré a conseillé le pardon et la tolérance, « au nom de la mère patrie ». « Nous devons compter sur la clairvoyance du Président Ouattara pour que notre région comblée de ressources naturelles ne soit plus à la traîne », a-t-il conclu.
De son côté, M. Georges Denise a invité les Ivoiriens à se réconcilier pour « donner la chance au gouvernement d’apporter le progrès et le développement à la Côte d’Ivoire ».
Peu avant, M. Dosso Youssouf, cadre à la SOGB et président du comité d’organisation, avait expliqué que cette fête visait à officialiser la réconciliation entre les populations locales, après la grave crise postélectorale, qui a fait plus de 3000 morts et occasionné des dégâts matériels considérables. « Que celui qui, à cause de la politique, ne parlait pas au travail à son ami, lui parle maintenant. Que celui qui, à cause de la politique, avait arrêté de fréquenter son ami et frère de quartier, d’église, d’alliance recommence à la fréquenter. Que nos femmes au marché arrêtent de se chamailler. Qu’elles reprennent leurs tontines comme avant. Que celui qui, à cause de la politique, a laissé sa copine, la reprenne dès ce soir (ndlr, samedi dernier) », a-t-il vivement conseillé, sous un tonnerre d’applaudissements.
Enfin, M. Dosso a souhaité que la future échéance électorale se déroule dans un climat apaisé. « Nous devons sauvegarder ce pays comme la prunelle de nos yeux », a-t-il insisté.
Notons que des diplômes d’honneur ont été remis à des personnalités entre autres Beugré Donatien, Georges Denise, Mme Soko Louise (DRH SOGB)… pour leur engagement en faveur de la paix et la réconciliation. Avant que la fête ne s’achève par un bal populaire animé par N’Guess Bon Sens
Y. Sangaré (Envoyé spécial)
