Ce ne sont certainement pas les dernières nominations et autres affectations. Ce ne sont pas non plus les premières. C'est depuis le jeudi 7 juillet 2011 que le chef d'Etat ivoirien a commencé à placer, officiellement, dans l'armée, les hommes en qui il a confiance. Ce jour-là, Alassane Ouattara a fait des réaménagements à la tête des Forces de défense et de sécurité. Il a nommé Soumaïla Bakayoko -promu la veille, général de division- à la place du général de corps d'armée, Philippe Mangou. Ex-chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn, ex-rébellion), il est désormais le chef d'é&tat-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Soumaila Bakayoko est secondé par le général Firmin Detho Léto, anciennement commandant des Forces terrestres sous Laurent Gbagbo. Le général Sékou Touré est devenu commandant des Forces terrestres. Le Colonel-major Gervais Kouassi, lui, a pris la place du Général de corps d'armée Tiapé Kassaraté à la tête de la Gendarmerie nationale. Il est secondé par le colonel Vako Bamba. Gueu Michel promu général de division a été nommé Chef d'état-major particulier du président de la République. Au niveau de la Marine nationale, c'est le capitaine de Vaisseau major, Djakaridja Konaté qui est le nouveau commandant. Le colonel-major Jean-Jacques René Ouégnin a été choisi pour être le commandant des Forces aériennes.
Constat : toutes les têtes qui ont servi sous le régime de Laurent Gbagbo ont été …''coupées'', sauf celle de l'Inspecteur général de Police, Bredou Mbia. Il reste le Directeur général de la Police nationale.
Le numéro 1 ivoirien ne s'est pas arrêté là. Du moins, le colonel Gervais Kouassi qu'il a nommé à la tête de la Gendarmerie, et qui est sous ses ordres, vient de faire des mutations. Le général de division, Guiai Bi Poin Georges et le général de Brigade, Affro Yao Raphaël, respectivement commandant et commandant en second de l'école de Gendarmerie, ont été mutés au ministère de la Défense. En plus d'eux, 210 officiers et sous officiers de la Gendarmerie ont été envoyés dans de nouvelles unités. Parmi eux, il y a 79 éléments qui auraient servi, selon certains quotidiens nationaux, sous les ordres du commandant, Jean-Noël Abéhi. C'est une lapalissade de dire que l'ex-commandant de l'Escadron blindé de la Gendarmerie d'Agban, en fuite actuellement, est redoutable et redouté.
L'objectif donc de tous ces nominations et mutations ne saurait souffrir d'ambiguïté. Alassane Ouattara est en train de verrouiller l'armée, convaincu, sans nul doute, du rôle on ne peut plus important qu'elle est censée jouer dans tout pouvoir. Il faut donc placer des hommes qu'on contrôle. Et éloigner des postes de responsabilité, ceux qui peuvent être gênants. Un pouvoir sans une armée composée d'hommes et de dirigeants de confiance a de fortes chances de faire long feu. Les nouvelles autorités l'ont compris. En procédant à ces changements et mutations, elles cherchent, vraisemblablement, à ''barricader'' leur pouvoir. Sait-on jamais…
SYLLA A.
Constat : toutes les têtes qui ont servi sous le régime de Laurent Gbagbo ont été …''coupées'', sauf celle de l'Inspecteur général de Police, Bredou Mbia. Il reste le Directeur général de la Police nationale.
Le numéro 1 ivoirien ne s'est pas arrêté là. Du moins, le colonel Gervais Kouassi qu'il a nommé à la tête de la Gendarmerie, et qui est sous ses ordres, vient de faire des mutations. Le général de division, Guiai Bi Poin Georges et le général de Brigade, Affro Yao Raphaël, respectivement commandant et commandant en second de l'école de Gendarmerie, ont été mutés au ministère de la Défense. En plus d'eux, 210 officiers et sous officiers de la Gendarmerie ont été envoyés dans de nouvelles unités. Parmi eux, il y a 79 éléments qui auraient servi, selon certains quotidiens nationaux, sous les ordres du commandant, Jean-Noël Abéhi. C'est une lapalissade de dire que l'ex-commandant de l'Escadron blindé de la Gendarmerie d'Agban, en fuite actuellement, est redoutable et redouté.
L'objectif donc de tous ces nominations et mutations ne saurait souffrir d'ambiguïté. Alassane Ouattara est en train de verrouiller l'armée, convaincu, sans nul doute, du rôle on ne peut plus important qu'elle est censée jouer dans tout pouvoir. Il faut donc placer des hommes qu'on contrôle. Et éloigner des postes de responsabilité, ceux qui peuvent être gênants. Un pouvoir sans une armée composée d'hommes et de dirigeants de confiance a de fortes chances de faire long feu. Les nouvelles autorités l'ont compris. En procédant à ces changements et mutations, elles cherchent, vraisemblablement, à ''barricader'' leur pouvoir. Sait-on jamais…
SYLLA A.