La jeunesse du quartier Blo-Mé d’Abobo Samanké a organisé le dimanche 17 juillet, une fête de réconciliation à la place Beugré dudit quartier. Les chefs traditionnels et les guides religieux chrétiens et musulmans ont été associés à cette fête. Tous ont orienté leur intervention autour du thème du jour à savoir « Comment vivre ensemble et pourquoi vivre ensemble ». Pour l’imam Mohamed Yao, les Ivoiriens doivent tirer les leçons du passé. Mieux, a-t-il dit : « nous avons intérêt à faire en sorte que cette réconciliation soit celle de la sincérité. Car depuis 2000, l’on parle de réconciliation en Côte d’Ivoire ». Le président du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr), Karamoko Yayoro qui présidait cette cérémonie a rappelé comment des gens ont été brûlés à cause de leur appartenance religieuse ou ethnique etc. Selon lui, des choses horribles se sont passées en Côte d’Ivoire. « Les Ivoiriens étaient devenus des bêtes », a-t-il indiqué. Revenant sur le massacre des femmes à Abobo, Yayoro s’est dit indigné: « on a tué des femmes et on a qualifié cela d’opération bissap ». Le président du Rjr a souhaité qu’il n’y ait plus jamais cela en Côte d’Ivoire. Pour lui, ceux qui ont vu leurs parents mourir pendant cette crise doivent savoir que c’est une épreuve que Dieu a fait subir aux Ivoiriens afin d’arriver à la terre promise. Au dire de Yayoro, nous sommes tous des Ivoiriens c’est pourquoi il faut la paix. Car nous sommes obligés de vivre ensemble. Revenant sur le message de Blé Goudé qui avait demandé à ses partisans de tuer leurs voisins qu’ils ne connaissaient plus ou qui seraient des étrangers, le leader du Rjr a rappelé qu’il est aujourd’hui lui aussi à l’étranger. Et s’il fallait mettre à exécution son mot d’ordre, le président du Cojep ne serait pas vivant. « Ceux qui sont à l’étranger doivent savoir que c’est une leçon de Dieu. Les militants du Fpi doivent demander pardon à Dieu et il les élèvera », a déclaré le président Yayoro. Parlant d’Abobo, le président national de la jeunesse du Rdr a souhaité que cette commune devienne la capitale de la paix. En outre, il a mis en mission les femmes d’Abobo afin de promouvoir la réconciliation au marché et dans leur entourage. Aux jeunes, il a dit ceci : « Le temps de l’enfant qui ne grandit jamais doit finir ». Selon lui, les jeunes doivent s’assumer dans la nouvelle Côte d’Ivoire avec le Président Alassane Ouattara. Le représentant du commandant Zanga a, pour sa part, indiqué que pour se réconcilier, il faut bannir l’hypocrisie. Commandant Traoré a mis en garde tous ceux qui menacent le pouvoir d’Alassane car ils défendront l’intégrité du pays par tous les moyens.
B. Amon
B. Amon