Abidjan - Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé jeudi à "assainir les rangs" de la nouvelle armée, alors que de nombreuses exactions sont commises par des militaires plus de trois mois après la fin de la crise post-électorale.
S`adressant aux nouveaux chefs des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) réunis au palais présidentiel, M. Ouattara les a invités à "assainir leurs rangs en mettant sans délai un terme" aux perquisitions arbitraires, au pillage et au racket.
Les FRCI "doivent venir en appui à la gendarmerie et la police pour mettre un terme aux agissements de ceux qui mettent en péril la paix", a-t-il poursuivi, soulignant que la sécurité est "un préalable au développement de toute nation".
Les éléments des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) en place sous le régime de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, ont été sommés de reprendre leur service d`ici fin juillet "au risque d`être purement et simplement radiés des effectifs".
"J`invite tous les militaires (...) en exil à revenir avant la fin du mois de juillet, leur sécurité sera assurée", a-t-il ajouté.
"Il ne devrait pas y avoir une armée du nord et une autre du sud", mais une armée "homogène" et "véritablement républicaine" a affirmé M. Ouattara. "Il n`y aura pas d`impunité pour ceux qui ont commis des crimes contre l`humanité ou d`autres exactions graves", a-t-il enfin averti.
Le chef de l`Etat a nommé en juillet de nouveaux chefs des FRCI et de la gendarmerie, alors que la sécurité et la restructuration des forces armées sont son chantier le plus urgent.
Les FRCI, d`abord constituées essentiellement d`éléments de l`ex-rébellion du nord, ont porté Alassane Ouattara au pouvoir en avril après dix jours de guerre dans Abidjan et quatre mois d`une crise qui a fait 3.000 morts.
Même si policiers et gendarmes reprennent progressivement le travail, les FRCI ont encore la charge d`une grande part de la sécurité mais continuent de se livrer à de nombreuses exactions.
S`adressant aux nouveaux chefs des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) réunis au palais présidentiel, M. Ouattara les a invités à "assainir leurs rangs en mettant sans délai un terme" aux perquisitions arbitraires, au pillage et au racket.
Les FRCI "doivent venir en appui à la gendarmerie et la police pour mettre un terme aux agissements de ceux qui mettent en péril la paix", a-t-il poursuivi, soulignant que la sécurité est "un préalable au développement de toute nation".
Les éléments des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) en place sous le régime de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, ont été sommés de reprendre leur service d`ici fin juillet "au risque d`être purement et simplement radiés des effectifs".
"J`invite tous les militaires (...) en exil à revenir avant la fin du mois de juillet, leur sécurité sera assurée", a-t-il ajouté.
"Il ne devrait pas y avoir une armée du nord et une autre du sud", mais une armée "homogène" et "véritablement républicaine" a affirmé M. Ouattara. "Il n`y aura pas d`impunité pour ceux qui ont commis des crimes contre l`humanité ou d`autres exactions graves", a-t-il enfin averti.
Le chef de l`Etat a nommé en juillet de nouveaux chefs des FRCI et de la gendarmerie, alors que la sécurité et la restructuration des forces armées sont son chantier le plus urgent.
Les FRCI, d`abord constituées essentiellement d`éléments de l`ex-rébellion du nord, ont porté Alassane Ouattara au pouvoir en avril après dix jours de guerre dans Abidjan et quatre mois d`une crise qui a fait 3.000 morts.
Même si policiers et gendarmes reprennent progressivement le travail, les FRCI ont encore la charge d`une grande part de la sécurité mais continuent de se livrer à de nombreuses exactions.