Le recteur de l’Université musulmane de Côte d’Ivoire (Umci), Pr Lanciné Sylla, a animé, vendredi dernier, une conférence publique sur le thème : «Reconstruction post-crise et sauvegarde de la paix en Côte d’Ivoire». Dans son exposé, il est parti du cas général de reconstruction post-crise dans le monde entier pour aboutir à «l’exception ivoirienne en matière de reconstruction et de la pacification de la société». Selon lui, plusieurs problèmes relèvent de cette exception ivoirienne. Sur la dizaine de problèmes soulevés par le professeur, trois ont retenu l’attention. Il s’agit de la gouvernance, de la commission nationale de réconciliation et de la réunification de l’armée. Sur le premier point, il estime que le travail gouvernemental prend un caractère exceptionnel en Côte d’Ivoire surtout parce que la Côte d’Ivoire est restée debout malgré ces 10 ans de crise, et aussi en raison de la rigueur de la méthode de gouvernance des nouvelles autorités. « Cependant, cette rationalité de la bonne gouvernance risque d’échouer en raison de certaines pesanteurs qui plombent le processus de pacification et de développement économique et social du pays », a indiqué Lanciné Sylla.
A l’en croire, la commission dialogue, vérité et réconciliation fait partie de ces pesanteurs. Il estime, en effet, que le président de la commission doit faire bouger les choses. « Pour une paix durable, il faut briser le cycle de la violence, de la haine et de la vengeance. Pour que tous les projets de reconstruction post-crise dans les domaines matériel, économique et social conduisent à la pacification progressive des rapports sociaux dans la nation, il faut que le processus de réconciliation démarre dès maintenant et évolue de façon concomitante avec les actions de développement autonome à partir des axes prioritaires définis par les nouvelles autorités », a-t-il expliqué. Ce qui sous-entend aussi qu’il faille rétablir la confiance entre les autorités et les administrés, notamment en rétablissant l’équilibre dans l’activité économique et en responsabilisant les citoyens. Parlant de la généralité, Lanciné Sylla a dégagé trois périodes dans la gestion des crises ; à savoir, avant la guerre, pendant la guerre et après la guerre.
MAE
A l’en croire, la commission dialogue, vérité et réconciliation fait partie de ces pesanteurs. Il estime, en effet, que le président de la commission doit faire bouger les choses. « Pour une paix durable, il faut briser le cycle de la violence, de la haine et de la vengeance. Pour que tous les projets de reconstruction post-crise dans les domaines matériel, économique et social conduisent à la pacification progressive des rapports sociaux dans la nation, il faut que le processus de réconciliation démarre dès maintenant et évolue de façon concomitante avec les actions de développement autonome à partir des axes prioritaires définis par les nouvelles autorités », a-t-il expliqué. Ce qui sous-entend aussi qu’il faille rétablir la confiance entre les autorités et les administrés, notamment en rétablissant l’équilibre dans l’activité économique et en responsabilisant les citoyens. Parlant de la généralité, Lanciné Sylla a dégagé trois périodes dans la gestion des crises ; à savoir, avant la guerre, pendant la guerre et après la guerre.
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