LE président du Comité de soutien aux accords politiques de Ouagadougou, Kima Emile, entend jouer son rôle dans le processus de réconciliation enclenché en Côte d’Ivoire. C’est l’essentiel de son message livré au cours du grand meeting de la réconciliation, le dimanche 24 juillet 2011, au stade Robert Champroux, qui a rassemblé les ressortissants de la CEDEAO. Kima Emile s’est engagé devant les ressortissants de la CEDEAO , le représentant du Premier ministre, Touré Mamadou, Eugène Djué et autres membres de la galaxie patriotique venus le soutenir, à s’inscrire résolument dans le processus de réconciliation. « Nous allons vous aider à aller à la paix et à la réconciliation. Je vais aider les nouvelles autorités dans cette tâche. Je demande aux ressortissants de la CEDEAO d’aider les Ivoiriens. Je demande aux différentes parties de mettre un peu d’eau dans leur vin», a-t-il déclaré. Pour lui, il est important de faire fi du passé et de se consacrer à la reconstruction de la Côte d’Ivoire. «Aujourd’hui, la crise est derrière nous, oublions le passé et allons à l’essentiel. Comment reconstruire notre pays d’adoption qui est la Côte d’Ivoire ? C’est le plus important pour moi. Nous devons être ensemble pour construire cette Côte d’Ivoire. Nous devons participer à ce processus », s’est-il adressé, aux ressortissants de la CEDEAO.
S’adressant également au Chef de l’Etat et au Premier ministre, l’ambassadeur de la paix leur a demandé de pardonner. Selon Kima Emile, pour une réconciliation vraie, il est nécessaire que les Ivoiriens en exil puissent rentrer afin qu’on se parle en toute franchise autour d’une même table. Raison pour laquelle, il leur a demandé de rentrer au bercail sans délai car à l’en croire, la sécurité est garantie pour tous. Développant l’actualité au Burkina-Faso, Kima Emile a condamné sans réserve les récentes mutineries de l’armée burkinabè, en souhaitant que plus jamais cela ne se reproduise. Il a exhorté les Burkinabé à régler les conflits dans le dialogue et non par les armes. Kima Emile a saisi cette occasion pour demander au Président de la République du Faso de permettre, à travers la signature d’un décret, aux Burkinabé de la Diaspora de voter lors des prochaines échéances électorales dans leur pays. Eugène Djué, pour sa part, a invité toutes les personnes ayant soutenu Laurent Gbagbo à arrêter tout esprit de belligérance. « Il faut arrêter tout esprit de belligérance. Le plus important, c’est que la Côte d’Ivoire vive dans la paix et la quiétude pour amorcer son développement. Nous devons tous, nous engager dans la paix».
K.Ange
S’adressant également au Chef de l’Etat et au Premier ministre, l’ambassadeur de la paix leur a demandé de pardonner. Selon Kima Emile, pour une réconciliation vraie, il est nécessaire que les Ivoiriens en exil puissent rentrer afin qu’on se parle en toute franchise autour d’une même table. Raison pour laquelle, il leur a demandé de rentrer au bercail sans délai car à l’en croire, la sécurité est garantie pour tous. Développant l’actualité au Burkina-Faso, Kima Emile a condamné sans réserve les récentes mutineries de l’armée burkinabè, en souhaitant que plus jamais cela ne se reproduise. Il a exhorté les Burkinabé à régler les conflits dans le dialogue et non par les armes. Kima Emile a saisi cette occasion pour demander au Président de la République du Faso de permettre, à travers la signature d’un décret, aux Burkinabé de la Diaspora de voter lors des prochaines échéances électorales dans leur pays. Eugène Djué, pour sa part, a invité toutes les personnes ayant soutenu Laurent Gbagbo à arrêter tout esprit de belligérance. « Il faut arrêter tout esprit de belligérance. Le plus important, c’est que la Côte d’Ivoire vive dans la paix et la quiétude pour amorcer son développement. Nous devons tous, nous engager dans la paix».
K.Ange
