Abidjan - Le parti de Laurent Gbagbo a appelé le régime du nouveau président ivoirien Alassane Ouattara à libérer l`ex-chef de l`Etat et ses proches actuellement en détention, en vue d`une "réconciliation vraie", dans un communiqué transmis lundi à l`AFP.
Lors d`une assemblée générale extraordinaire du comité central du parti samedi, le Front populaire ivoirien (FPI) a "encouragé" les autorités à "libérer le président Laurent Gbagbo, ses proches et collaborateurs pour une réconciliation vraie", tout en saluant la libération récente de 17 personnes.
L`ex-chef de l`Etat a été arrêté le 11 avril après quatre mois d`une grave crise (3.000 morts au moins) née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. Il est en résidence surveillée dans le nord du pays, de même qu`une quinzaine de ses proches, dont le président en titre du FPI, Pascal Affi N`Guessan.
Par ailleurs, 26 personnalités, dont l`ex-Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo, sont en détention préventive, essentiellement à Boundiali (nord), pour atteinte à la sûreté de l`Etat ou infractions économiques.
Se disant prêt à "prendre une part active dans le processus de réconciliation nationale en cours", le FPI a cependant dénoncé le "climat d`insécurité, les spoliations et exactions sur les populations, oeuvre des FRCI", les Forces républicaines de Côte d`Ivoire, la nouvelle armée.
Selon lui, le rétablissement de la sécurité est une "condition sine qua non du retour des nombreux Ivoiriens contraints à l`exil et aussi condition pour l`organisation d`élections véritablement démocratiques et apaisées". Des législatives sont attendues en fin d`année.
Le FPI a par ailleurs désigné son secrétaire général Miaka Ouretto comme nouveau président par intérim, le titulaire M. N`Guessan étant détenu, en remplacement du président de l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly.
Dénonçant le refus du "changement" au sein du FPI, M. Koulibaly a quitté le 11 juillet le parti pour fonder une formation baptisée Liberté et démocratie pour la République (Lider).
Lors d`une assemblée générale extraordinaire du comité central du parti samedi, le Front populaire ivoirien (FPI) a "encouragé" les autorités à "libérer le président Laurent Gbagbo, ses proches et collaborateurs pour une réconciliation vraie", tout en saluant la libération récente de 17 personnes.
L`ex-chef de l`Etat a été arrêté le 11 avril après quatre mois d`une grave crise (3.000 morts au moins) née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. Il est en résidence surveillée dans le nord du pays, de même qu`une quinzaine de ses proches, dont le président en titre du FPI, Pascal Affi N`Guessan.
Par ailleurs, 26 personnalités, dont l`ex-Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo, sont en détention préventive, essentiellement à Boundiali (nord), pour atteinte à la sûreté de l`Etat ou infractions économiques.
Se disant prêt à "prendre une part active dans le processus de réconciliation nationale en cours", le FPI a cependant dénoncé le "climat d`insécurité, les spoliations et exactions sur les populations, oeuvre des FRCI", les Forces républicaines de Côte d`Ivoire, la nouvelle armée.
Selon lui, le rétablissement de la sécurité est une "condition sine qua non du retour des nombreux Ivoiriens contraints à l`exil et aussi condition pour l`organisation d`élections véritablement démocratiques et apaisées". Des législatives sont attendues en fin d`année.
Le FPI a par ailleurs désigné son secrétaire général Miaka Ouretto comme nouveau président par intérim, le titulaire M. N`Guessan étant détenu, en remplacement du président de l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly.
Dénonçant le refus du "changement" au sein du FPI, M. Koulibaly a quitté le 11 juillet le parti pour fonder une formation baptisée Liberté et démocratie pour la République (Lider).