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Politique Publié le lundi 25 juillet 2011 | Nord-Sud

Demande de dissolution de sa commission électorale / Pdci, un malaise naît

© Nord-Sud
2è tour de la présidentielle: Alassane Ouattara investi candidat du RHDP
Mercredi 10 novembre 2010. Abidjan. Photo: Former Ivorian president and president of the Democratic Party of Ivory Coast (PDCI) Henri Konan Bedie (2nd R), Former Ivory Coast Prime Minister and Head of the `Rassamblement des republicains` (RDR) party Alassane Dramane Ouattara (2nd L), president of the Union for Democracy and Peace (UDPCI) Albert Mabri Toikeusse (R) and president of the `Mouvement des Forces d`Avenir` (MFA) Anaky Kobena are pictured on November 10, 2010 in Abidjan after the inauguration of Ouattara, as the Rally of Houphouetists for Democracy and Peace (RHDP) party candidate, for the second round in the Ivorian presidential elections, to take place on November 28, 2010.
Serait-ce le signe d’un malaise au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) ? Alors qu’une réunion datant du 6 juillet dernier du secrétariat général élargi à d’autres responsables d’organes a décidé de la création d’une commission électorale chargée d’étudier les candidatures aux prochaines élections locales, le grand conseil demande, dans une déclaration signée le 21 juillet, la dissolution de ladite commission. Ladite déclaration signée par Emolo Claude précise que le grand conseil craint que des cadres frustrés ne se présentent en candidats indépendants. Pourtant, selon la direction du parti, la décision de création de la commission électorale vise justement à éviter le désordre dans les candidatures. Il a même été précisé que ceux dont les candidatures ne seraient pas validées devront obligatoirement se conformer à la décision du parti. D’où vient-il donc que le grand conseil prenne le contre-pied de la direction ? En tout état de cause, des observateurs de la scène politique ivoirienne ont vite fait d’y voir un conflit de compétence entre des instances du Pdci. Dans la direction du parti doyen, on a visiblement décidé de ne pas en faire tout un plat. « Lorsque que le parti sentira le besoin de se prononcer, il le fera », a répondu un membre de la direction joint, hier, par téléphone. Même attitude au sein de la jeunesse du parti. Selon l’un des responsables des jeunes du parti d’Henri Konan Bédié, le grand conseil n’existe que de nom. C’est-à-dire, a-t-il expliqué, qu’après le congrès qui l’a créé, personne n’a été désigné pour en assurer la présidence. D’où, selon lui, le peu de crédit à accorder à la déclaration signée par Emolo Claude. Attendons donc les clarifications de la direction.

Bamba K. Inza
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