L’heure est à la réorganisation au Front populaire ivoirien (Fpi). Le parti, déchu du pouvoir, a tenu une assemblée générale extraordinaire du comité central, à cet effet, samedi, au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) sis à Cocody.
L’ex-président par intérim, Mamadou Koulibaly, anciennement 3è vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi), ayant démissionné le 11 juillet dernier, il était revenu au secrétaire général Sylvain Miaka Ouretto de conduire le parti. L’assemblée générale extraordinaire du comité central a décidé qu’il soit le président intérimaire. L’ancien SG cède ainsi son fauteuil à Laurent Akoun. Mais le député d’Alepé, précédemment secrétaire général-adjoint passe secrétaire général intérimaire. Celui-ci est directement secondé par Odette Lorougnon. La direction renouvelée a trois missions : la libération des cadres Fpi détenus, le retour des exilés et des réfugiés et la reconquête du pouvoir d’Etat.
Outre la vie du parti, les nouvelles sur la vie des cadres Fpi en détention dans le Nord du pays a meublé les échanges. Dans ce chapitre, Miaka Ouretto a rassuré ses ‘’camarades‘’ sur le bon état de santé de Laurent Gbagbo, son épouse Simone et les autres. Il s’est cependant réservé sur le cas de Basile Mahan Gahé, disent nos sources. Le secrétaire général de la centrale Dignité assigné à résidence à Boundiali, souffre d’un paludisme aigu. Il a même été évacué, le même samedi, dans une clinique d’Abidjan pour des soins intensifs. Les ‘’frontistes‘’ savent, aussi, que les avocats de leurs ‘’camarades‘’ prisonniers ont maintenant accès à ces derniers. Ce qui n’était pas le cas dans un passé récent et qui avait appelé une déclaration de la part de l’ex-secrétaire général, par intérim, Mamadou Koulibaly au sortir du 1er comité central extraordinaire élargi au Cnrd, début juin.
Concernant l’actualité politique, Miaka Ouretto a fait le point de la visite de la direction du Fpi, jeudi, à Daoukro. Reçu en audience par le président de la conférence des présidents du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix Rhdp), Henri Konan Bédié, le Fpi est allé négocier la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei). Selon le président intérimaire, quinze postes de commissaires devraient revenir à La majorité présidentielle (Lmp) et quinze autres au Rhdp, sur les 31 que compte le bureau central de la Cei. Il a justifié que comme le 31ème commissaire représente le président de la République, un partage équitable devrait être fait des 30 autres postes. Miaka Ouretto a pris, en exemple, le cas du Burkina Faso où la commission électorale a été recomposée, avec succès. Il a même indiqué que la participation du Fpi aux législatives dépend fortement de la suite qui sera accordée au problème soumis à Henri Konan Bédié. Aux militants qui tenaient à en savoir davantage sur l’entrée, présumée, du Fpi au gouvernement, il a indiqué que ce sujet n’est pas encore à l’ordre du jour. Et a démenti que l’entrée du Fpi au gouvernement n’était pas au menu de l’audience de Daoukro avec le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Le président de la réunion, poursuivent nos sources, a surtout expliqué qu’ils se sont rendus à Daoukro parce que l’audience que le Cnrd a sollicitée auprès du président de la République, Alassane Ouattara, tardait à venir. Ils s’en sont ainsi remis à Henri Konan Bédié dans l’espoir que ce dernier remonte au président les préoccupations du Fpi. Au nombre de ces dernières, figurent les soucis des ‘’Refondateurs‘’ par rapport aux législatives. Le Fpi craint qu’elles ne se tiennent dans une situation sécuritaire encore précaire, qui réduirait le taux de participation de ses cadres d’une part et d’autre part de la population. Enfin, il a appelé la base à tirer un train sur le départ de Mamadou Koulibaly, pour dit-il, travailler à la redynamisation du parti.
Bidi Ignace
L’ex-président par intérim, Mamadou Koulibaly, anciennement 3è vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi), ayant démissionné le 11 juillet dernier, il était revenu au secrétaire général Sylvain Miaka Ouretto de conduire le parti. L’assemblée générale extraordinaire du comité central a décidé qu’il soit le président intérimaire. L’ancien SG cède ainsi son fauteuil à Laurent Akoun. Mais le député d’Alepé, précédemment secrétaire général-adjoint passe secrétaire général intérimaire. Celui-ci est directement secondé par Odette Lorougnon. La direction renouvelée a trois missions : la libération des cadres Fpi détenus, le retour des exilés et des réfugiés et la reconquête du pouvoir d’Etat.
Outre la vie du parti, les nouvelles sur la vie des cadres Fpi en détention dans le Nord du pays a meublé les échanges. Dans ce chapitre, Miaka Ouretto a rassuré ses ‘’camarades‘’ sur le bon état de santé de Laurent Gbagbo, son épouse Simone et les autres. Il s’est cependant réservé sur le cas de Basile Mahan Gahé, disent nos sources. Le secrétaire général de la centrale Dignité assigné à résidence à Boundiali, souffre d’un paludisme aigu. Il a même été évacué, le même samedi, dans une clinique d’Abidjan pour des soins intensifs. Les ‘’frontistes‘’ savent, aussi, que les avocats de leurs ‘’camarades‘’ prisonniers ont maintenant accès à ces derniers. Ce qui n’était pas le cas dans un passé récent et qui avait appelé une déclaration de la part de l’ex-secrétaire général, par intérim, Mamadou Koulibaly au sortir du 1er comité central extraordinaire élargi au Cnrd, début juin.
Concernant l’actualité politique, Miaka Ouretto a fait le point de la visite de la direction du Fpi, jeudi, à Daoukro. Reçu en audience par le président de la conférence des présidents du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix Rhdp), Henri Konan Bédié, le Fpi est allé négocier la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei). Selon le président intérimaire, quinze postes de commissaires devraient revenir à La majorité présidentielle (Lmp) et quinze autres au Rhdp, sur les 31 que compte le bureau central de la Cei. Il a justifié que comme le 31ème commissaire représente le président de la République, un partage équitable devrait être fait des 30 autres postes. Miaka Ouretto a pris, en exemple, le cas du Burkina Faso où la commission électorale a été recomposée, avec succès. Il a même indiqué que la participation du Fpi aux législatives dépend fortement de la suite qui sera accordée au problème soumis à Henri Konan Bédié. Aux militants qui tenaient à en savoir davantage sur l’entrée, présumée, du Fpi au gouvernement, il a indiqué que ce sujet n’est pas encore à l’ordre du jour. Et a démenti que l’entrée du Fpi au gouvernement n’était pas au menu de l’audience de Daoukro avec le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Le président de la réunion, poursuivent nos sources, a surtout expliqué qu’ils se sont rendus à Daoukro parce que l’audience que le Cnrd a sollicitée auprès du président de la République, Alassane Ouattara, tardait à venir. Ils s’en sont ainsi remis à Henri Konan Bédié dans l’espoir que ce dernier remonte au président les préoccupations du Fpi. Au nombre de ces dernières, figurent les soucis des ‘’Refondateurs‘’ par rapport aux législatives. Le Fpi craint qu’elles ne se tiennent dans une situation sécuritaire encore précaire, qui réduirait le taux de participation de ses cadres d’une part et d’autre part de la population. Enfin, il a appelé la base à tirer un train sur le départ de Mamadou Koulibaly, pour dit-il, travailler à la redynamisation du parti.
Bidi Ignace