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Politique Publié le mardi 26 juillet 2011 | Le Nouveau Réveil

Le Fpi chez le Premier ministre Banny, hier / Miaka Oureto (président du Fpi) : “Nous n`avons jamais dit qu`il y a un préalable pour aller à la réconciliation”

© Le Nouveau Réveil Par FN
Activités du President de la Commission dialogue, vérité et réconciliation : Charles Konan Banny reçoit Miaka Ouréto et la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi)
Lundi 25 juillet 2011. Abidjan. Siège de la Commission dialogue, vérité et réconciliation(CDVR)
Accompagné de Amani N`guessan Michel, Odette Lorhougnon, Dano Djédjé, Alphonse Douaty, Miaka Oureto, nouveau président du Front populaire ivoirien (Fpi) était hier chez Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue-vérité-réconciliation. De 16h 30 à 17h 30, Banny et ses collaborateurs ont échangé avec la délégation de Miaka Oureto. A sa sortie d`audience, le président du Fpi s`est prêté aux questions des journalistes.


Monieur le président, de quoi avez-vous parlé avec le Premier ministre Charles Konan Banny ?

Je crois que vous-même vous avez déjà tout dit. Le Premier ministre Charles Konan Banny qui a été d`abord Premier ministre de ce pays et en tant que tel, est ce grand homme d`expérience que nous sommes venus voir. Vous savez que nous sommes venus lui rendre une visite de courtoisie et aujourd`hui il est investi d`une mission absolument importante et lourde pour notre pays. Il est le président de la Commission nationale de dialogue et de réconciliation. Nous avons tenu à venir le voir, à lui rendre une visite de courtoisie pour que nous nous accordions sur la lourde mission qui est la sienne et que nous voyions à quel niveau nous pouvons nous impliquer. Comme vous le savez, le Front populaire ivoirien, l`a dit dès les premiers moments de cette crise post-électorale, quand nous sommes sortis de cette crise, que nous nous engageons totalement dans le processus de réconciliation. Aujourd`hui où les choses commencent à avancer, comment traduire cela en des termes concrets ? Nous sommes donc venus voir Monsieur le Premier ministre pour voir, eu égard à son approche, comment nous pouvons nous impliquer dans le processus. Et je crois pouvoir dire vraiment que nous nous sommes mis d`accord. Nous avons pratiquement la même approche de vue pour dire que notre pays traverse aujourd`hui des moments très difficiles. C`est avec la volonté de tous les Ivoiriens que nous pouvons sortir de cette crise pour aller à l`essentiel. L`essentiel, c`est comment ensemble, en tant que pays pauvre, nous pouvons relever les défis de la lutte contre la pauvreté, le défi de l`amélioration des conditions de vie de nos populations. Chacun doit faire l`effort pour panser la plaie, oublier ses blessures pour que nous parlions le même langage et que nous regardions résolument l`avenir de notre pays pour aller à la paix et à la réconciliation.

Est-ce que le Front populaire ivoirien fait toujours de la libération de ses cadres, un préalable à la réconciliation ?

Oh… ça, ce sont des détails. Nous ne parlons pas de préalable. Nous n`avons jamais dit qu`il y avait un préalable. La réconciliation, ça veut dire qu`il y a un ensemble d`entités que vous avez en face. Ces entités-là, et nous sommes heureux que le président de la Commission réconciliation ait dit qu`au-delà de l`aspect collectif de cette réconciliation, la responsabilité, elle est d`abord, individuelle parce qu`aujourd`hui, il s`agit d`aller vers une sorte catarcique même si nous vous disons que nous endossons une certaine responsabilité. Mais nous sommes des individus qui animons ce parti. La crise-là, c`est des individus qui en portent des responsabilités. Il est bon que devant tout le peuple de Côte d`Ivoire, ces individus-là prennent la parole pour dire, moi en tant qu`individu, voilà ce que j`ai eu à poser comme acte, pourquoi je l`ai posé. Je le regrette ou je ne le regrette pas. Et comme il s`agit de réconciliation, il faut regretter son acte qu`on a posé quand on sait que cet acte-là est mauvais de la communauté à laquelle on appartient. Donc, poser comme préalable la libération, nous ne le pourrons pas. Nous disons que de fait, le processus de réconciliation engage tous les fils et filles de ce pays et c`est ensemble que nous devons aller à la réconciliation.

Est-ce que le Fpi va demander pardon ?

Le Fpi se prononcera le moment venu. Cela n`est pas un sacrifice que le Fpi ne saurait ne pas faire.

Propos recueillis Par Diarrassouba Soro
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