Ambroise Nyonsaba, représentant-résident de l'Union africaine en Côte d'Ivoire, a accueilli la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Ua, hier, à l’aéroport Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan. Les émissaires africains commencent des consultations, aujourd’hui, à l’hôtel Ivotel, au Plateau.
La délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (Cps/Ua) annoncée est bel et bien arrivée à Abidjan, en début d’après-midi de lundi. Elle prend ses quartiers au 2è étage de l’hôtel Ivotel, sis au cœur de la cité des affaires, le Plateau. Conduite par S.E Ferdinand Montcho, elle compte une dizaine d’ambassadeurs. Ils entament aujourd’hui, à 9 h, des consultations à l’hôtel avec la Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d’Ivoire (Cosop-Ci) de Traoré Wodjo Fini. Selon une source officielle, membre de l’Ua, ces émissaires vont s’informer sur la situation humanitaire du pays. A ce sujet, Traoré Wodjo Fini confiait, le 21 juillet dernier à Rfi ce qui suit : « suite au rapport de Human Rigths Watch (Hrw), du Midh et d’autres partenaires sur les violations graves liées aux droits de l’Homme, le gouvernement a été interpellé. Est-ce vrai ou faux, le ministre de l’Intérieur et le gouvernement d’Alassane Ouattara avaient commencé à douter de la sincérité des rapports qui avaient été produits. Et, le gouvernement a décidé de mettre en place une commission nationale d’enquête pour éclairer l’opinion publique. Pour dire oui ou non, est-ce que les atrocités sont réelles, est-ce que le nombre de morts annoncé est réel. Qui a fait quoi ? Je crois que, pour nous, tout ce qui va dans le sens d’éclairer l’opinion publique est une bonne chose ».
La question humanitaire et sécuritaire préoccupe aussi les ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, qui seront reçus entre 10h et 11h30 à Ivotel. Les diplomates avaient saisi le ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, de leurs préoccupations le mardi 19 juillet dernier, à son cabinet, au Plateau. « Nous avons certes beaucoup souffert au cours de la crise. Nos voitures diplomatiques ont été injustement arrêtées et ont été pillées malgré la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques. Certains d’entre nous ont même vu leurs résidences vandalisées », avait regretté Mgr Ambroise Madtha, nonce apostolique et doyen du corps diplomatique. Il avait par la même occasion souhaité de tous ses vœux « le retour définitif de la Côte d’Ivoire à la paix» et invité les autorités ivoiriennes à « favoriser un climat de réconciliation ». Pour parler typiquement de droit de l’Homme, l’Ua échangera à 12 h30 avec N’Dolamb N’Gokwey, représentant spécial adjoint principal de Y.J Choi, chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Mais N’Dolamb N’Gokwey est surtout le coordonnateur humanitaire résident du système des Nations Unies. Ce dernier a effectué plusieurs misions à l’Ouest du pays notamment dans la région du Moyen Cavally qui a payé un lourd tribut à la crise post-électorale. Outre les centaines de morts qu’ont comptés des Ongs internationales dont (Hrw) dans cette partie du pays, l’Ouest est le théâtre de déplacements massifs de populations. De 15h à 17h, les représentants de l’Ua se rendent, successivement, dans les cabinets respectifs des ministres d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou, des Affaires étrangères Daniel Kablan Duncan, et du ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo.
Bidi Ignace
La délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (Cps/Ua) annoncée est bel et bien arrivée à Abidjan, en début d’après-midi de lundi. Elle prend ses quartiers au 2è étage de l’hôtel Ivotel, sis au cœur de la cité des affaires, le Plateau. Conduite par S.E Ferdinand Montcho, elle compte une dizaine d’ambassadeurs. Ils entament aujourd’hui, à 9 h, des consultations à l’hôtel avec la Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d’Ivoire (Cosop-Ci) de Traoré Wodjo Fini. Selon une source officielle, membre de l’Ua, ces émissaires vont s’informer sur la situation humanitaire du pays. A ce sujet, Traoré Wodjo Fini confiait, le 21 juillet dernier à Rfi ce qui suit : « suite au rapport de Human Rigths Watch (Hrw), du Midh et d’autres partenaires sur les violations graves liées aux droits de l’Homme, le gouvernement a été interpellé. Est-ce vrai ou faux, le ministre de l’Intérieur et le gouvernement d’Alassane Ouattara avaient commencé à douter de la sincérité des rapports qui avaient été produits. Et, le gouvernement a décidé de mettre en place une commission nationale d’enquête pour éclairer l’opinion publique. Pour dire oui ou non, est-ce que les atrocités sont réelles, est-ce que le nombre de morts annoncé est réel. Qui a fait quoi ? Je crois que, pour nous, tout ce qui va dans le sens d’éclairer l’opinion publique est une bonne chose ».
La question humanitaire et sécuritaire préoccupe aussi les ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, qui seront reçus entre 10h et 11h30 à Ivotel. Les diplomates avaient saisi le ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, de leurs préoccupations le mardi 19 juillet dernier, à son cabinet, au Plateau. « Nous avons certes beaucoup souffert au cours de la crise. Nos voitures diplomatiques ont été injustement arrêtées et ont été pillées malgré la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques. Certains d’entre nous ont même vu leurs résidences vandalisées », avait regretté Mgr Ambroise Madtha, nonce apostolique et doyen du corps diplomatique. Il avait par la même occasion souhaité de tous ses vœux « le retour définitif de la Côte d’Ivoire à la paix» et invité les autorités ivoiriennes à « favoriser un climat de réconciliation ». Pour parler typiquement de droit de l’Homme, l’Ua échangera à 12 h30 avec N’Dolamb N’Gokwey, représentant spécial adjoint principal de Y.J Choi, chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Mais N’Dolamb N’Gokwey est surtout le coordonnateur humanitaire résident du système des Nations Unies. Ce dernier a effectué plusieurs misions à l’Ouest du pays notamment dans la région du Moyen Cavally qui a payé un lourd tribut à la crise post-électorale. Outre les centaines de morts qu’ont comptés des Ongs internationales dont (Hrw) dans cette partie du pays, l’Ouest est le théâtre de déplacements massifs de populations. De 15h à 17h, les représentants de l’Ua se rendent, successivement, dans les cabinets respectifs des ministres d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou, des Affaires étrangères Daniel Kablan Duncan, et du ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo.
Bidi Ignace