La promotion et la protection des droits de l’Homme et des libertés publiques en Côte d’Ivoire demeure une préoccupation pour le gouvernement ivoirien. C’est pour mener à bien cette politique humanitaire dont le but essentiel n’est autre que la fin de l’impunité que le ministre Gnénéma Coulibaly, des droits de l’Homme a rencontré récemment, à son cabinet sis au Plateau, une trentaine d’Organisations de la Société Civile (OSC) de Côte d’Ivoire et deux partenaires au développement (le PNUD et l’Ambassade du Canada). D’emblée, le ministre a fait savoir que «toutes les organisations œuvrant dans le domaine de la promotion des droits humains doivent placer en priorité l’intérêt desdits droits en Côte d’Ivoire en taisant provisoirement nos antagonismes, pour les préserver». Car, a-t-il souligné, « c’est dans le sacrifice de chacun et dans la solidarité dans l’action que les ONG réussiront à travailler ensemble». Conscient des difficultés de son département, vu qu’il ne dispose d’aucune structure décentralisée, le ministre Gnénéma a fait un plaidoyer auprès des acteurs locaux aux fins d’être des relais partout où le besoin se fera sentir. En ce qui concerne les partenaires au développement, il a été question de financement d’un plan d’action national de promotion et de protection des droits de l’Homme. Quand MM. André Carvalho, représentant pays du PNUD et Salah Bendaoud, chargé des Affaires de l’Ambassade du Canada ont, pour leur part, exprimé leur soutien à l’Etat de Côte d’Ivoire dans ce exercice difficile.
Boris N’Gotta
Boris N’Gotta