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Politique Publié le mercredi 27 juillet 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Abobo / Acte de solidarité

Le MFA fait un don de vivre et de non vivre à ses victimes de la crise postélectorale
Une délégation du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) conduite par l’ex-président des jeunes, Siméon Kpanhi, était le samedi 23 juillet dernier, aux côtés des parents des victimes tuées, lors de la crise postélectorale. Au cours de cette visite, la délégation a fait don de plusieurs sacs de riz et d’une enveloppe symbolique à chacune des familles des victimes. Il s’agit pour le Mfa, selon Siméon Kpanhi, de témoigner de sa reconnaissance et sa solidarité à ses vaillants militants, dont l’engagement aura contribué à l’instauration de la liberté et de la démocratie en Côte d’Ivoire. « C’est un acte de solidarité et de reconnaissance aux populations d’Abobo en souvenir de tous nos militants tombés sous les balles de la barbarie d’un camp, qui voulait confisquer le pouvoir d’Etat alors qu’il savait très bien, qu’il l’avait perdu », a expliqué l’ex-premier responsable de la jeunesse du Mfa. Qui a invité les cadres de son parti et ceux du Rhdp en général, à maintenir cette chaine de solidarité autour de leurs militants. « Que tous les cadres du Mfa auxquels, j’associe ceux du Rhdp ne rompent pas cette chaine de solidarité parce qu’Abobo constitue, pour nous, la cité de la libération. Aux parents des victimes, je demande de sécher vos larmes. Vos enfants et vos époux ne sont pas morts pour rien. Justice sera rendue. », a-t-il soutenu. Répondant à cet appel, le doyen Dembélé Dramane, porte-parole des parents des victimes, a fait savoir que, si la délégation a pu observer que parmi eux, il y a des gens qui ont versé des larmes, c’est bien entendu, parce que les familles des victimes sont très touchées par cette marque de solidarité manifestée à leur égard. « Depuis la mort de mon fils, je n’ai jamais versé des larmes. Mais aujourd’hui, j’ai pleuré parce que j’ai senti que, je ne suis plus seul. Il en est de même, pour tous mes frères et sœurs ici présents, au nom desquels, je vous dis infiniment merci», a-t-il conclu.

N.E
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