Le séminaire du Pdci-Rda qui s'est déroulé, hier, à la Maison du parti a permis aux militants d'avoir une idée claire de la procédure à suivre pour être candidat aux législatives prochaines. Quatre thèmes ont fait l'objet de communication. Le 1er thème a été traité par Me Blessy Chrysostome qui a édifié les délégués sur les dispositions légales et réglementaires. Il a parlé du code électoral, du mode de scrutin, des conditions d'éligibilité, des pièces à fournir, des incompatibilités et de la loi sur la suppléance des députés. Le vice-président Boa Edjampan Amoakon a instruit les délégués sur " Qui peut être candidat ? ". Il s'est agi de dépouiller les textes du Pdci, notamment les statuts et règlement intérieur et surtout le mode de désignation des candidats. Pour être candidat au compte du Pdci, il a renvoyé les délégués aux textes régissant le parti. Il faut être, entre autres militant du Pdci, à jour de ses cotisations et militer au parti pendant un certain nombre de temps. M. Michel Benoît Coffi a, lui, exposé sur le collège électoral. Il a, avant tout, fait l'état des structures du parti. Le Pdci, selon lui, est organisé en 27 délégations communales, 120 délégations départementales, 2740 sections et 2760 comités de base. Ainsi, le collège électoral se compose des membres du Conseil politique, des membres du Bureau politique, des membres du Grand conseil, des membres du bureau des sections, des membres du bureau des comités de base, des membres du bureau des sous sections de la Jpdci, des membres des sous sections Ufpdci. Plus que tout, c'est dans la communication du Pr Maurice Kakou Guikahué, qu'est apparue la volonté du Pdci-Rda d'opter pour la transparence dans la désignation de ses candidats aux prochaines échéances électorales. Avec lui, le thème " Gestion des candidatures " a dévoilé toute l'organisation pour éviter qu'il y ait des candidatures indépendantes. D'abord, à la base, se trouve au 1er niveau, la délégation qui réceptionne les candidatures, les analyse et cherche le consensus avant de transmettre un rapport au groupe de travail de la commission électorale. Ce groupe de travail est subdivisé en 10, chaque entité travaillant sur une des dix (10) zones que compte la Côte d'Ivoire , selon un découpage du Pdci. La zone est au-dessus de la délégation et comporte un responsable et des membres qui ne sont pas originaires de la zone de leur compétence. Après analyses, la liste ainsi arrêtée au niveau des zones descend au 3e niveau, c'est-à-dire à la commission électorale. A ce niveau, le bureau de la commission électorale établit une liste que toute la commission réunie en plénière, adopte la liste avant que celle-ci ne passe au 4e niveau du tamis, en l'occurrence au niveau de la direction du parti. C'est à ce moment-là qu'au niveau suprême, la liste est transmise au président du Pdci-Rda qui décide en dernier ressort. L'exposé de fin était axé sur la communication dit par Jean-Marie Akéboué qui a relevé sur la base de l'expérience des élections présidentielles, des insuffisances qu'il fallait combler. Cette intervention s'est faite un peu à la va vite parce que l'attention des participants avait baissé d'un cran vers la fin de la cérémonie. Ce manque d'attention au moment de l'exposé sur la communication a été dénoncé par le secrétaire général du parti car, pour lui, l'un des points importants à gérer pour les élections à venir " c'est la communication ". C'est que pour lui, l'insuffisance de communication et les défauts des moyens techniques pour être performant à ce niveau au 1er tour de l'élection présidentielle pnt été pour beaucoup dans l'échec du Pdci.
François Konan
François Konan