Au cours du meeting de la paix et de la réconciliation organisé, dimanche dernier, par Emile Kima ; Eugène Djué, l’un des leaders de la galaxie patriotique, a tenu à faire savoir qu’il participait à cette rencontre pour parler de réconciliation. « Parce que notre pays a connu de sérieuses difficultés. Il faudrait avoir des pensées pour tous ceux qui ont subi toutes sortes de préjudices, ceux qui sont morts ou qui ont perdu un parent, un ami, une connaissance », a-t-il soutenu. Avant de préciser : « il nous faut la paix parce que, sans la paix, il n’y a pas de développement ; sans la paix, il n’y a pas de stabilité dans un pays ». A tous ceux qui ont soutenu le président Laurent Gbagbo, il dira : « Cette crise est finie et le plus important, c’est que la Côte d’Ivoire avance. Pensez à la paix et laissez de côté toutes vos frustrations. C’est pourquoi il faut arrêter toute belligérance. La crise n’a pas apporté de solution à la Côte d’Ivoire. La paix doit être notre leitmotiv. Il faut se mobiliser tous pour que la Côte d’Ivoire puisse avancer dans son irrésistible marche vers le progrès ». Il recommandera aux ressortissants Cedeao de se réconcilier entre eux et d’ensuite de le faire avec tous leurs cohabitants et cela, pour la paix. « Parce que c’est la paix qui nous permettra de vivre en toute quiétude dans ce pays », a soutenu Djué. Qui indiquera qu’il faut que chacun fasse en sorte que tous ceux qui sont à l’extérieur rentrent pour bâtir le pays. « Nous souhaitons que la paix revienne en Côte d’Ivoire et que des efforts soient faits pour que tous les Ivoiriens contraints à l’exil rentrent et que les prisonniers politiques soient libérés. Pour la paix, libérez les prisonniers politiques et permettez aux exilés de rentrer », a-t-il lancé en direction du Premier ministre, Soro Guillaume Kigbafori et le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara. Pour terminer, il a réitéré sa volonté de s’engager en faveur de la paix dans l’optique que, selon lui, la paix soit une réalité vraie, incontournable et omniprésente. « Nous croyons en la paix », a-t-il lancé. Emile Kima a d’abord tenu à demander pardon à tous ceux qu’il a pu offenser. Il a, en outre, condamné la mutinerie qui a récemment eu cours au Burkina Faso. En faisant savoir que ce n’est pas toujours par les armes que l’on doit tout régler en Afrique. Il a aussi condamné les exactions en Côte d’Ivoire et leur corollaire qui troublent la quiétude des habitants de la Côte d’Ivoire.
Marcellin Boguy
Marcellin Boguy
