Au terme de sa visite de travail qui l’a conduit du 1er au 2 août 2011, à Abuja-Nigéria, le Président Alassane Ouattara a échangé avec son homologue, S.E.M Goodluck Ebele Azikiwe Jonathan, Président de la République fédérale du Nigéria, au Palais présidentiel, en compagnie des ministres qui l’ont accompagné.
Au sortir d’un entretien qui a duré une vingtaine de minutes, le chef de l’Etat ivoirien a déclaré, être réjoui de l’accueil qui lui a été réservé par son homologue du Nigéria. «J’ai eu le privilège de rencontrer le Président Goodluck Ebele Azikiwe Jonathan. Nous avons eu une excellente séance de travail. Je suis venu le remercier, pour le soutien qu’il nous a apporté, durant la crise postélectorale», s’est réjoui le Président Alassane Ouattara. Qui a, ajouté, en substance, que sa rencontre avec Goodluck Jonathan, a été une occasion, de plus, pour se pencher sur des problèmes relatifs à la sécurité, au développement et à la lutte contre la pauvreté. Pour le chef de l’Etat, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, compte tenu du poids de leurs économies, ont intérêt à coopérer, et à aider les autres pays à impulser le développement. Mais, pour que cela se réalise, le Président Alassane Ouattara, estime qu’urgemment les problèmes liés à la sécurité et à l’instabilité soient réglés. Concernant toujours l’axe économique entre le Nigéria et la Côte d’Ivoire, pour lequel, il a entrepris des démarches diplomatiques, le chef de l’Etat estime que, dans le cadre d’une économie intégrée, la Côte d’Ivoire a besoin des Nigérians. De même, souligne-t-il, les Nigérians ont eux aussi besoin de l’expertise des Ivoiriens. «Nous avons parlé de développement.
Nous lui avons dit que nous comptons sur le leadership du Nigéria», a indiqué le chef de l’Etat. Qui a une fois de plus, réitéré ses remerciements au Président Goodluck Jonathan, dont le soutien en faveur des autorités ivoiriennes a permis de trouver une solution à la crise postélectorale dont, les victimes se comptent en millions. Pour le chef de l’Etat, ses partenaires n’ont plus à se faire d’illusion. Car, dira-t-il, «La Côte d’Ivoire est sur la voie de la paix ».
Bien avant la rencontre avec son homologue nigérian, Alassane Ouattara a accordé des audiences à diverses personnalités, dont une à Victor Gbého, président de la Commission de la Cedeao. Les échanges ont été consacrés au processus de réconciliation en Cours en Côte d’Ivoire, au problème de sécurité au niveau des différentes frontières de Côte d’Ivoire, le retour des réfugiés ivoiriens et la question du développement, la participation de la Côte d’Ivoire aux activités de la CEDEAO. S’agissant de la réconciliation, le Président de la Commission de Cedeao a annoncé la venue en Côte d’Ivoire dans deux semaines d’une équipe d’experts. A l’issue de la visite de ladite équipe, poursuit-il, la CEDEAO verra dans quelle condition, elle peut contribuer au ‘’désarmement des cœurs’’, avec l’appui technique des Nations Unies. Concernant la sécurité, Victor Gbého a estimé ‘’qu’il faut vite trouver une solution rapide’’. Car, une résolution peut permettre de garantir une paix durable en Côte d’Ivoire et partant, la stabilité dans la sous-région. C’est la raison pour laquelle, il a indiqué que la question de la sécurité entre la Côte d’Ivoire et la Burkina Faso, le Ghana, et le Libéria préoccupe la CEDEAO. Idem pour les réfugiés ivoiriens au Libéria et au Ghana. Pour tous ces problèmes, Victor Gbého a souligné que la Cedeao est disposée à accompagner les autorités ivoiriennes. (Nous y reviendrons).
Honoré Kouassi, envoyé spécial
Au sortir d’un entretien qui a duré une vingtaine de minutes, le chef de l’Etat ivoirien a déclaré, être réjoui de l’accueil qui lui a été réservé par son homologue du Nigéria. «J’ai eu le privilège de rencontrer le Président Goodluck Ebele Azikiwe Jonathan. Nous avons eu une excellente séance de travail. Je suis venu le remercier, pour le soutien qu’il nous a apporté, durant la crise postélectorale», s’est réjoui le Président Alassane Ouattara. Qui a, ajouté, en substance, que sa rencontre avec Goodluck Jonathan, a été une occasion, de plus, pour se pencher sur des problèmes relatifs à la sécurité, au développement et à la lutte contre la pauvreté. Pour le chef de l’Etat, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, compte tenu du poids de leurs économies, ont intérêt à coopérer, et à aider les autres pays à impulser le développement. Mais, pour que cela se réalise, le Président Alassane Ouattara, estime qu’urgemment les problèmes liés à la sécurité et à l’instabilité soient réglés. Concernant toujours l’axe économique entre le Nigéria et la Côte d’Ivoire, pour lequel, il a entrepris des démarches diplomatiques, le chef de l’Etat estime que, dans le cadre d’une économie intégrée, la Côte d’Ivoire a besoin des Nigérians. De même, souligne-t-il, les Nigérians ont eux aussi besoin de l’expertise des Ivoiriens. «Nous avons parlé de développement.
Nous lui avons dit que nous comptons sur le leadership du Nigéria», a indiqué le chef de l’Etat. Qui a une fois de plus, réitéré ses remerciements au Président Goodluck Jonathan, dont le soutien en faveur des autorités ivoiriennes a permis de trouver une solution à la crise postélectorale dont, les victimes se comptent en millions. Pour le chef de l’Etat, ses partenaires n’ont plus à se faire d’illusion. Car, dira-t-il, «La Côte d’Ivoire est sur la voie de la paix ».
Bien avant la rencontre avec son homologue nigérian, Alassane Ouattara a accordé des audiences à diverses personnalités, dont une à Victor Gbého, président de la Commission de la Cedeao. Les échanges ont été consacrés au processus de réconciliation en Cours en Côte d’Ivoire, au problème de sécurité au niveau des différentes frontières de Côte d’Ivoire, le retour des réfugiés ivoiriens et la question du développement, la participation de la Côte d’Ivoire aux activités de la CEDEAO. S’agissant de la réconciliation, le Président de la Commission de Cedeao a annoncé la venue en Côte d’Ivoire dans deux semaines d’une équipe d’experts. A l’issue de la visite de ladite équipe, poursuit-il, la CEDEAO verra dans quelle condition, elle peut contribuer au ‘’désarmement des cœurs’’, avec l’appui technique des Nations Unies. Concernant la sécurité, Victor Gbého a estimé ‘’qu’il faut vite trouver une solution rapide’’. Car, une résolution peut permettre de garantir une paix durable en Côte d’Ivoire et partant, la stabilité dans la sous-région. C’est la raison pour laquelle, il a indiqué que la question de la sécurité entre la Côte d’Ivoire et la Burkina Faso, le Ghana, et le Libéria préoccupe la CEDEAO. Idem pour les réfugiés ivoiriens au Libéria et au Ghana. Pour tous ces problèmes, Victor Gbého a souligné que la Cedeao est disposée à accompagner les autorités ivoiriennes. (Nous y reviendrons).
Honoré Kouassi, envoyé spécial