Le Front populaire ivoirien (Fpi, parti déchu du pouvoir) a demandé à l'Onuci d'aider à organiser de façon transparente, juste, équitable et sécurisée, les prochaines législatives en Côte d'Ivoire. L'information a été rendue publique sur les ondes de la radio Onucifm, le 1er août 2011, par le président par intérim du Fpi, Sylvain Miaka Oureto. Après la chute du régime de Laurent Gbagb,o le 11 avril dernier, le Fpi, son parti, a décidé de confier la crédibilité des législatives à l'Onuci. Comment expliquer une telle démarche du Fpi qui, en son temps, avait demandé le départ de l'Onuci ?
Il faut reconnaitre que ce parti a perdu le pouvoir suite à une crise postélectorale qui a conduit à une intervention armée des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), appuyées des forces de Licorne et de l'Onuci, contre le régime de Gbagbo. Depuis, le Fpi semble affaibli suite à l'exil de plusieurs de ses cadres et le départ 3ème vice-président de ce parti, Koulibaly Mamadou qui a choisi ce moment critique pour créer son parti politique. Aussi au regard des conditions sécuritaires et des différentes menaces que le Fpi ne cesse de dénoncer, l'Onuci se présente comme la seule force qui peut contribuer efficacement à l'organisation d'une élection crédible dans un environnement sécuritaire mouvant. Le fait principal, c'est que le Fpi n'a pas une totale confiance aux Frci qui sont constituées en grande partie par les éléments des ex-Fafn (Forces armées des forces nouvelles, ex-rébellion). La seule alternative pour l'ancien parti au pouvoir, c'est de se confier à l'Onuci qui, selon le rapport de Choi, demeure la seule organisation capable d'assurer la sécurité du territoire national. En effet, Young-Jin Choi, le 18 juillet 2011, au Conseil de sécurité à New York, a expliqué que compte tenu de la désintégration des services nationaux chargés de la sécurité et du respect de l'Etat de droit, les composantes militaires et de police de l'Onuci prendront de nouvelles dispositions. Il s'agira de renforcer leur rôle pour ce qui est de la protection du personnel, des installations et des biens des Nations Unies et des parties prenantes. Tout comme les installations essentielles ivoiriennes. Il a été recommandé que l'effectif de 2 400 soldats et 100 policiers supplémentaires, précédemment autorisé, soit maintenu jusqu'au lendemain des élections législatives.
K.A.Parfait
Il faut reconnaitre que ce parti a perdu le pouvoir suite à une crise postélectorale qui a conduit à une intervention armée des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), appuyées des forces de Licorne et de l'Onuci, contre le régime de Gbagbo. Depuis, le Fpi semble affaibli suite à l'exil de plusieurs de ses cadres et le départ 3ème vice-président de ce parti, Koulibaly Mamadou qui a choisi ce moment critique pour créer son parti politique. Aussi au regard des conditions sécuritaires et des différentes menaces que le Fpi ne cesse de dénoncer, l'Onuci se présente comme la seule force qui peut contribuer efficacement à l'organisation d'une élection crédible dans un environnement sécuritaire mouvant. Le fait principal, c'est que le Fpi n'a pas une totale confiance aux Frci qui sont constituées en grande partie par les éléments des ex-Fafn (Forces armées des forces nouvelles, ex-rébellion). La seule alternative pour l'ancien parti au pouvoir, c'est de se confier à l'Onuci qui, selon le rapport de Choi, demeure la seule organisation capable d'assurer la sécurité du territoire national. En effet, Young-Jin Choi, le 18 juillet 2011, au Conseil de sécurité à New York, a expliqué que compte tenu de la désintégration des services nationaux chargés de la sécurité et du respect de l'Etat de droit, les composantes militaires et de police de l'Onuci prendront de nouvelles dispositions. Il s'agira de renforcer leur rôle pour ce qui est de la protection du personnel, des installations et des biens des Nations Unies et des parties prenantes. Tout comme les installations essentielles ivoiriennes. Il a été recommandé que l'effectif de 2 400 soldats et 100 policiers supplémentaires, précédemment autorisé, soit maintenu jusqu'au lendemain des élections législatives.
K.A.Parfait