Le Président Alassane Ouattara est entré le lundi 1er août 2011, de sa visite de travail officielle qui l’a conduit du dimanche 31 juillet au 1er août 2011, au Nigéria. Durant son séjour, il a rencontré le groupe des ambassadeurs africains accrédités au Nigéria, le Nigerian Investment Promotion Commission, (l’équivalent de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire) et S.E.M Goodluck Jonathan, le Président de la République fédérale du Nigéria. En se rendant dans ce pays, dont l’intervention durant la crise postélectorale aura été utile pour le peuple ivoirien, Alassane Ouattara avait des priorités.
Premièrement, il s’agissait de rendre hommage à S.E.M Goodluck Jonathan, Président de la République fédérale du Nigéria, qui a contribué à la résolution de la crise en Côte d’Ivoire. Pour le chef de l’Etat ivoirien, c’est un devoir pour lui, d’aller rencontrer son homologue nigérian et de lui exprimer cette reconnaissance de vive voix. Alassane Ouattara qui était à la tête d’une forte délégation ministérielle, l’a concrétisé, le lundi 1er août, avant de quitter la résidence d’Abuja. Sortant d’une audience que lui a accordée son homologue, il a exprimé sa joie et sa reconnaissance ainsi que celle des Ivoiriens au Président GoodLuck Jonhattan dont le soutien a été déterminant, pour la sortie de crise en Côte d’Ivoire. «Vous savez, la crise postélectorale a été dure en Côte d’Ivoire. Nous avons souffert, les Ivoiriens ont souffert. Je suis venu saluer et remercier le Président Goodluck Jonathan pour son soutien», avait déclaré Alassane Ouattara.
Deuxièmement, dans une démarche d’intégration des économies et des peuples, le Président Ouattara a jugé utile, voire primordial que les deux pays (Nigéria et la Côte d’Ivoire) travaillent ensemble, sur des projets intégrant les économies. Il a à cœur de réaliser l’autoroute devant relier le Nigéria à Yamoussoukro dans le cadre des échanges économiques et de coopération qu’il entend mettre en place, pour le bonheur des peuples. Pour Jean Louis Billon, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, le Nigéria et la Côte d’Ivoire ont plus à gagner en coopérant. «Les Nigérians nous demandent de venir investir au Nigéria, nous leur avons dit aussi de venir en Côte d’Ivoire. Les deux pays sont les leaders économiques de la sous-région. Nous avons beaucoup à faire ensemble, en matière d’échanges», a-t-il souligné. Et cette intégration des économies, a expliqué le Président Ouattara, lors de sa rencontre avec le groupe des ambassadeurs africains, doit passer par une franche collaboration. Selon lui, le Nigérian doit se sentir à l’aise de venir investir en Côte d’Ivoire, de même que l’Ivoirien qui s’installe au Nigéria. Pour le premier responsable de l’exécutif ivoirien, c’est de cette façon que ces deux pays, de par la puissance de leurs économies, peuvent être utiles aux autres pays. Etant donné que le Nigéria est le géant de l’Afrique de l’Ouest, en termes d’économie et de nombre de populations, pour le compte de la CEDEAO et la Côte d’Ivoire pour le compte de l’UEMOA. La question de la régularité des vols directs Abidjan-Abuja, en dehors des directs Abidjan –Lagos, devrait trouver vite une solution dans le cadre du renforcement de cette coopération
Troisièmement, la démarche du chef de l’Etat s’inscrit dans une option purement diplomatique. Vu que les rapports entre le Nigéria et la Côte d’Ivoire ont été tendus ces derniers temps, précisément lors de la crise postélectorale, parce que le pays de Goodluck Jonathan a accepté de s’aligner derrière la vérité. Ce que les autorités ivoiriennes d’alors n’ont pas pu digérer, jetant ainsi un froid dans les relations avec le Nigéria. La visite du Président Alassane Ouattara aura été utile. En ce sens qu’elle a permis de rétablir la confiance entre les deux pays. Le Président Ouattara a donc obtenu la garantie des autorités nigérianes, de coopérer avec la Côte d’Ivoire. Surtout qu’il a pris l’engagement de garantir la sécurité des biens et des personnes, de même que le droit des peuples.
Quatrièmement, le Président Ouattara était en quête de solutions à la paix durable, synonyme de la stabilité. Nul n’ignore que la porosité des frontières entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana et le Libéria, constitue une des menaces graves à la stabilité et à la paix. Le Président est convaincu qu’aucun développement ne peut se faire, si l’environnement des affaires n’est pas sécurisé, si les droits de l’Homme ne sont pas garantis. Sur ces points précis, il s’est montré intransigeant, en indiquant que des dispositions sont prises par son gouvernement, en ce qui concerne la préservation des droits de l’Homme et la facilitation de la circulation des biens et des personnes. Ainsi aux membres du Nigerian Investment Promotion Commission, (l’équivalent de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire), il a assuré : «L’Etat de droit et les droits de l’Homme seront appliqués en Côte d’Ivoire». Le Président Ouattara a, en outre, demandé aux investisseurs nigérians de venir investir en Côte d’Ivoire.
Honoré Kouassi, envoyé spécial
Premièrement, il s’agissait de rendre hommage à S.E.M Goodluck Jonathan, Président de la République fédérale du Nigéria, qui a contribué à la résolution de la crise en Côte d’Ivoire. Pour le chef de l’Etat ivoirien, c’est un devoir pour lui, d’aller rencontrer son homologue nigérian et de lui exprimer cette reconnaissance de vive voix. Alassane Ouattara qui était à la tête d’une forte délégation ministérielle, l’a concrétisé, le lundi 1er août, avant de quitter la résidence d’Abuja. Sortant d’une audience que lui a accordée son homologue, il a exprimé sa joie et sa reconnaissance ainsi que celle des Ivoiriens au Président GoodLuck Jonhattan dont le soutien a été déterminant, pour la sortie de crise en Côte d’Ivoire. «Vous savez, la crise postélectorale a été dure en Côte d’Ivoire. Nous avons souffert, les Ivoiriens ont souffert. Je suis venu saluer et remercier le Président Goodluck Jonathan pour son soutien», avait déclaré Alassane Ouattara.
Deuxièmement, dans une démarche d’intégration des économies et des peuples, le Président Ouattara a jugé utile, voire primordial que les deux pays (Nigéria et la Côte d’Ivoire) travaillent ensemble, sur des projets intégrant les économies. Il a à cœur de réaliser l’autoroute devant relier le Nigéria à Yamoussoukro dans le cadre des échanges économiques et de coopération qu’il entend mettre en place, pour le bonheur des peuples. Pour Jean Louis Billon, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, le Nigéria et la Côte d’Ivoire ont plus à gagner en coopérant. «Les Nigérians nous demandent de venir investir au Nigéria, nous leur avons dit aussi de venir en Côte d’Ivoire. Les deux pays sont les leaders économiques de la sous-région. Nous avons beaucoup à faire ensemble, en matière d’échanges», a-t-il souligné. Et cette intégration des économies, a expliqué le Président Ouattara, lors de sa rencontre avec le groupe des ambassadeurs africains, doit passer par une franche collaboration. Selon lui, le Nigérian doit se sentir à l’aise de venir investir en Côte d’Ivoire, de même que l’Ivoirien qui s’installe au Nigéria. Pour le premier responsable de l’exécutif ivoirien, c’est de cette façon que ces deux pays, de par la puissance de leurs économies, peuvent être utiles aux autres pays. Etant donné que le Nigéria est le géant de l’Afrique de l’Ouest, en termes d’économie et de nombre de populations, pour le compte de la CEDEAO et la Côte d’Ivoire pour le compte de l’UEMOA. La question de la régularité des vols directs Abidjan-Abuja, en dehors des directs Abidjan –Lagos, devrait trouver vite une solution dans le cadre du renforcement de cette coopération
Troisièmement, la démarche du chef de l’Etat s’inscrit dans une option purement diplomatique. Vu que les rapports entre le Nigéria et la Côte d’Ivoire ont été tendus ces derniers temps, précisément lors de la crise postélectorale, parce que le pays de Goodluck Jonathan a accepté de s’aligner derrière la vérité. Ce que les autorités ivoiriennes d’alors n’ont pas pu digérer, jetant ainsi un froid dans les relations avec le Nigéria. La visite du Président Alassane Ouattara aura été utile. En ce sens qu’elle a permis de rétablir la confiance entre les deux pays. Le Président Ouattara a donc obtenu la garantie des autorités nigérianes, de coopérer avec la Côte d’Ivoire. Surtout qu’il a pris l’engagement de garantir la sécurité des biens et des personnes, de même que le droit des peuples.
Quatrièmement, le Président Ouattara était en quête de solutions à la paix durable, synonyme de la stabilité. Nul n’ignore que la porosité des frontières entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana et le Libéria, constitue une des menaces graves à la stabilité et à la paix. Le Président est convaincu qu’aucun développement ne peut se faire, si l’environnement des affaires n’est pas sécurisé, si les droits de l’Homme ne sont pas garantis. Sur ces points précis, il s’est montré intransigeant, en indiquant que des dispositions sont prises par son gouvernement, en ce qui concerne la préservation des droits de l’Homme et la facilitation de la circulation des biens et des personnes. Ainsi aux membres du Nigerian Investment Promotion Commission, (l’équivalent de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire), il a assuré : «L’Etat de droit et les droits de l’Homme seront appliqués en Côte d’Ivoire». Le Président Ouattara a, en outre, demandé aux investisseurs nigérians de venir investir en Côte d’Ivoire.
Honoré Kouassi, envoyé spécial