«Nous avons reçu des instructions du Président de la République, qui consistaient à visiter les deux terrains qui ont été attribués à la Côte d’Ivoire, et de voir ce qui peut être fait assez rapidement. Le premier que nous avons vu, servira à la construction de la chancellerie. Le deuxième servira à l’habitation des diplomates. Le premier terrain est le plus urgent. Il y a un contentieux qui doit être réglé rapidement. Je crois qu’une partie de la clôture a empiété sur le terrain de la Serbie. Il faut pouvoir le re-clôturer et faire en sorte qu’il soit opérationnel. Le deuxième terrain n’est pas du tout clôturé. Sa clôture est estimée à 100 millions de FCFA. Il est assez grand. Il faut le faire le plus tôt possible. De manière à ce que les contestations sur le terrain puissent être évitées. Une fois que les clôtures sont faites, on va demander au Bnetd d’étudier le dossier et de faire des propositions. Nous allons rendre compte au Président de la République et permettre son exécution le plus tôt possible afin que conformément aux décisions qui ont été prises, l’axe Yamoussoukro-Abuja soit un signal fort en matière de politique d’intégration. De ce côté-là, nous allons faire en sorte que l’intégration ne soit pas un vain mot, mais des éléments concrets. Il y a donc des dossiers qui doivent se faire. Et en ce qui concerne l’autoroute Abidjan-Bassam sur laquelle la portion ivoirienne doit se faire le plus rapidement possible, nous travaillons déjà avec la partie chinoise pour faire l’axe Abidjan-Bassam et ensuite Aboisso. Il y a des dossiers importants sur la connexion, surtout l’interconnexion électrique. Pour ce faire, il faut que nous soyons bien présents ici.»
Honoré Kouassi
Honoré Kouassi