Les élèves des établissements secondaires de Grand-Bassam veulent être des acteurs de la réconciliation aussi bien au sein de l’école que dans la famille. A ce titre, ils ont célébré l’unité retrouvée dans la grande famille de l’éducation nationale du département en tournant résolument le dos à la violence. Engagement qu’ils ont pris à l’occasion de la journée de l’unité des collèges et lycées de Grand-Bassam, organisée par le collectif des conseils scolaires des établissements secondaires de Grand-Bassam. La cérémonie a eu pour cadre le Carrefour jeunesse de la cité balnéaire. Sketchs et ballets sur la réconciliation ont rythmé les festivités qui prônent l’unité des fils et filles du pays, après la grave crise post-électorale. Cissé Ismaël, représentant le collectif des conseils scolaires de Grand-Bassam, a affirmé l’engagement des apprenants à s’inscrire dans la dynamique de paix et de réconciliation prônée par le président de la République, Alassane Ouattara. Le pasteur Jean-Claude Kinimo de l’église méthodiste de Côte d’Ivoire à Anyama et le vice-président de la communauté Ahmadiya locale, Diawara Karim, ont, eux, exposé sur les fondements spirituels de l’unité. Pour ces conférenciers, l’unité est la première chose à laquelle Dieu a appelé ses prophètes pour semer le grain de l’amour entre les hommes. Emboîtant le pas aux deux conférenciers, Georges Philippe Ezaley membre du bureau politique Pdci de Grand-Bassam, parrain de la cérémonie, a souhaité que la fête de l’unité se perpétue dans la ville. A l’occasion de la 1ère édition, les meilleurs élèves des classes du 1er et du 2nd cycle venus de 7 établissements ont été récompensés.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
