Quatre officiers des ex- Forces de Défense sont rentrés de leur exil du Ghana, la semaine dernière, après une diplomatie souterraine menée par les nouvelles autorités ivoiriennes.
Comment ces militaires ont-ils été persuadés de rentrer au pays ? A cette question, le Capitaine Allah Kouakou, porte-parole du ministère de la Défense a apporté cette précision : « il y a d’abord eu une volonté des concernés eux-mêmes de renter. Mais rentrer et être en sécurité en rentrant ce sont deux choses distinctes. L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Ghana, S.E Ehui Bernard, l’attaché de Défense de la République de Côte d’Ivoire auprès de la République du Ghana et du Togo nous ont aidés à appuyer l’ambassadeur pour faire aboutir cette démarche. Il s’est agi de les rassurer simplement pour qu’ils rentrent au pays ».
Une fois au pays, nombre d’Ivoiriens se demandent quel sort le nouveau régime réserverait à ces militaires, réputés pour leur accointance avec l’ex-Président Laurent Gbagbo. Mais, sur la question, l’ex-préfet militaire s’est voulu rassurant : « toutes les craintes de ces exilés ont été évacuées. Pour leur propre sécurité, quand ils sont arrivés, ils ont été logés en lieu sûr par le ministre de la Défense. Ils sont gardés par leurs collègues de la gendarmerie et des Forces Républicaines et ils vaquent tranquillement à leurs occupations ».Pour le Capitaine Allah, ces militaires vont progressivement s’insérer dans le dispositif sécuritaire. « A partir du moment où ces militaires se sont présentés à leur chefs de Corps, sans garde particulière et sans surveillance spéciale, ils sont convaincus que, progressivement, ils sont en sécurité. Ils reçoivent leurs familles là où ils sont et tout se passe bien ». Par ailleurs, le Capitaine Allah a tenu à indiquer que, pour l’instant, l’on ne peut parler de poursuites judiciaires contre ces officiers rentrés du Ghana. S’appuyant sur le discours du Président de la République et de celui du Premier ministre, le porte-voix de la Défense ivoirienne a rassuré : « Le Président de la République et le Premier ministre appellent de tous leur vœux que la réconciliation se fasse d’abord et qu’il n’y ait ni vengeance ni chasse aux sorcières ».
JERÔME N’DRI
Comment ces militaires ont-ils été persuadés de rentrer au pays ? A cette question, le Capitaine Allah Kouakou, porte-parole du ministère de la Défense a apporté cette précision : « il y a d’abord eu une volonté des concernés eux-mêmes de renter. Mais rentrer et être en sécurité en rentrant ce sont deux choses distinctes. L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Ghana, S.E Ehui Bernard, l’attaché de Défense de la République de Côte d’Ivoire auprès de la République du Ghana et du Togo nous ont aidés à appuyer l’ambassadeur pour faire aboutir cette démarche. Il s’est agi de les rassurer simplement pour qu’ils rentrent au pays ».
Une fois au pays, nombre d’Ivoiriens se demandent quel sort le nouveau régime réserverait à ces militaires, réputés pour leur accointance avec l’ex-Président Laurent Gbagbo. Mais, sur la question, l’ex-préfet militaire s’est voulu rassurant : « toutes les craintes de ces exilés ont été évacuées. Pour leur propre sécurité, quand ils sont arrivés, ils ont été logés en lieu sûr par le ministre de la Défense. Ils sont gardés par leurs collègues de la gendarmerie et des Forces Républicaines et ils vaquent tranquillement à leurs occupations ».Pour le Capitaine Allah, ces militaires vont progressivement s’insérer dans le dispositif sécuritaire. « A partir du moment où ces militaires se sont présentés à leur chefs de Corps, sans garde particulière et sans surveillance spéciale, ils sont convaincus que, progressivement, ils sont en sécurité. Ils reçoivent leurs familles là où ils sont et tout se passe bien ». Par ailleurs, le Capitaine Allah a tenu à indiquer que, pour l’instant, l’on ne peut parler de poursuites judiciaires contre ces officiers rentrés du Ghana. S’appuyant sur le discours du Président de la République et de celui du Premier ministre, le porte-voix de la Défense ivoirienne a rassuré : « Le Président de la République et le Premier ministre appellent de tous leur vœux que la réconciliation se fasse d’abord et qu’il n’y ait ni vengeance ni chasse aux sorcières ».
JERÔME N’DRI
