Une délégation du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnels de Côte d'Ivoire (Csrct-Ci) s'est rendue chez le ministre d'Etat, ministre de la Justice et des droits de l'homme, Ahoussou Jeannot le 2 août 2011 à son cabinet. Nanan Dodo N'dépo Didace, secrétaire général et porte-parole de la Csrct-Ci, a soulevé quelques préoccupations de leur corporation. "La consolidation de notre autorité pour un travail efficace passe nécessairement par l'abrogation de l'arrêté colonial : Bp 3205 du 10 octobre 1934 qui nous gère comme "indigènes "dans un pays pourtant indépendant depuis 1960. Sur le plan institutionnel, notre statut doit être clarifié. Et aussi, il nous faut un siège digne de ce nom(…)" a noté Nanan Dodo N'dépo. Le ministre Ahoussou Jeannot, après avoir reconnu le bien-fondé des doléances du porte-parole de la Csrct-Ci, a également souligné l'importance des chefs traditionnels dans notre pays et surtout le rôle qu'ils doivent jouer afin d'aider le président de la République, Alassane Ouattara, dans sa mission. "Duékoué et l'Ouest sont embrasés. L'Ouest est devenu comme un endroit où l'on a posé des mines. Vous avez un travail à faire à l'Ouest où il y a eu beaucoup d'exactions. Le sang a trop versé. Et vous savez ce que vous devez faire. Nous avons besoin de purifiez le pays. Vous devez pouvoir faire cette cérémonie traditionnelle de purification du pays si vous aimez le Chef de l'Etat Alassane Ouattara. La purification doit être même un préalable car nous sommes tous dans la souillure, dans l'impureté" a martelé le ministre d'Etat, ministre de la Justice à ses hôtes qui ont dit avoir pris bonne note.
Foumséké Coulibaly
Foumséké Coulibaly