Le porte-parole du ministre de la Défense, Allah Kouakou, dans une interview à la radio Onuci-Fm est revenu sur le retour de certains militaires exilés au Ghana. Il parle des garanties que le gouvernement leur offre. Le Capitaine Allah Kouakou a rassuré les populations qu`il ne peut avoir de coup d`Etat en Côte d`Ivoire.
Sur quoi reposait la criante des militaires qui étaient au Ghana?
C`est simplement sécuritaire. En rentrant, est-ce qu`ils ne seront pas l`objet d`exactions, de règlement de compte ? Ils avaient ces craintes. Et le chef de l`Etat, le Premier ministre, le ministre de la Défense et la délégation qu`ils ont bien voulu conduire au Ghana ont reçu fermement cette instruction.
Aujourd`hui où nous parlons, ont-ils les assurances que toutes ces craintes sont tombées ?
Mais, bien-sûr ! D`abord pour leur propre sécurité. Quand ils sont arrivés, ils ont été logés en lieu sûr par le ministre de la Défense. Permettez que je ne vous indique pas là où ils sont logés. Ils sont gardés par leurs collègues. Par des gendarmes, par des militaires, des Forces républicaines et ils vaquent tranquillement à leurs occupations.
Ils ne sont pas encore en famille, alors quand seront-ils libres de leurs mouvements ?
Progressivement, eux-mêmes vont s`insérer dans le dispositif. A partir du moment où ils sont allés se présenter à leurs chefs de corps, sans garde particulière, sans surveillance spéciale, alors ils sont eux-mêmes convaincus. Ils reçoivent déjà leurs familles là où ils sont, leurs épouses leurs enfants, et tout se passe très bien.
Tout se passe très bien. Mais, on sait qu`il y a plusieurs officiers et sous-officiers qui sont encore hors de la Côte d`Ivoire. Comment les rassurer aujourd`hui à rentrer ?
Il faut d`abord lever l`équivoque. Ceux qui sont restés, notamment le capitaine de vaisseaux major Sama Damala, le lieutenant-colonel Gouana Alphonse, le colonel Babi, tous étaient hospitalisés, et les généraux qui faisaient partie de la délégation, moi-même je faisais partie de la délégation, ont rendu visite à ces officiers. Ils étaient effectivement sur des lits d`hôpital.
Ils vont rentrer. L`ambassadeur a accompagné les quatre (04) premiers qui se sont portés volontaires pour prendre l`avion. Dès qu`il rentre, il organise le départ des autres et tous ceux qui sont au Ghana.
Et quand est-ce que un autre contingent va revenir en Côte d`Ivoire ?
Dès que l`ambassadeur et l`attaché de défense se mettent en branle. Ils organisent tout ce qu`ils ont à faire, et cela se fera de concert avec le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur puisqu`à partir du moment où ils mettent pied sur le territoire ivoirien, alors le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur est aussi concerné.
Est-ce que aujourd`hui, vous affirmez que tous les militaires ex-Fds, proches de l`ex-président Laurent Gbagbo, qui sont hors de la Côte d`Ivoire s`ils reviennent, ils ne seront pas l`objet de poursuite ?
C`est une question pertinente que vous posez. Mais il faut s`inspirer du discours du président de la République qui n`a pas varié. Il demande que la réconciliation se fasse sans heurt. Le Premier ministre, ministre de la Défense, également appelle de tous ses vœux que la réconciliation se fasse. Et qu`il n`y ait ni vengeance, ni chasse aux sorcières. Pour l`heure, il faut s`en tenir à ça. Au nom du ministre de la Défense, nous demandons à tous nos frères où qu`ils se trouvent, de rentrer au pays.
On sait que depuis un moment, le paiement des salaires des policiers, gendarmes et militaires se fait à la caisse. Quel bilan vous pouvez faire aujourd`hui de cette opération ?
Positif. Au niveau de la gendarmerie par exemple, le paiement en numéraire a permis de vérifier effectivement qu`au moins 98% des gendarmes ont repris du service. Les 2%, c`est pour des raisons de santé et quelques-uns, qui ne sont pas nombreux d`ailleurs, qui sont cachés quelque part. Leur liste fait partie de ceux dont nous parlons. Quand ils vont rentrer, tout le monde sera en place. Le paiement en numéraire a permis aussi bien au ministère de la Défense, au ministère d`Etat, ministère de l`Intérieur, ministère de l`Economie et des finances pour ce qui concerne les douaniers, ministère des Eaux et forêts, de vérifier effectivement les effectifs.
Interview retranscrite par Djè KM
Source Onuci-Fm
Sur quoi reposait la criante des militaires qui étaient au Ghana?
C`est simplement sécuritaire. En rentrant, est-ce qu`ils ne seront pas l`objet d`exactions, de règlement de compte ? Ils avaient ces craintes. Et le chef de l`Etat, le Premier ministre, le ministre de la Défense et la délégation qu`ils ont bien voulu conduire au Ghana ont reçu fermement cette instruction.
Aujourd`hui où nous parlons, ont-ils les assurances que toutes ces craintes sont tombées ?
Mais, bien-sûr ! D`abord pour leur propre sécurité. Quand ils sont arrivés, ils ont été logés en lieu sûr par le ministre de la Défense. Permettez que je ne vous indique pas là où ils sont logés. Ils sont gardés par leurs collègues. Par des gendarmes, par des militaires, des Forces républicaines et ils vaquent tranquillement à leurs occupations.
Ils ne sont pas encore en famille, alors quand seront-ils libres de leurs mouvements ?
Progressivement, eux-mêmes vont s`insérer dans le dispositif. A partir du moment où ils sont allés se présenter à leurs chefs de corps, sans garde particulière, sans surveillance spéciale, alors ils sont eux-mêmes convaincus. Ils reçoivent déjà leurs familles là où ils sont, leurs épouses leurs enfants, et tout se passe très bien.
Tout se passe très bien. Mais, on sait qu`il y a plusieurs officiers et sous-officiers qui sont encore hors de la Côte d`Ivoire. Comment les rassurer aujourd`hui à rentrer ?
Il faut d`abord lever l`équivoque. Ceux qui sont restés, notamment le capitaine de vaisseaux major Sama Damala, le lieutenant-colonel Gouana Alphonse, le colonel Babi, tous étaient hospitalisés, et les généraux qui faisaient partie de la délégation, moi-même je faisais partie de la délégation, ont rendu visite à ces officiers. Ils étaient effectivement sur des lits d`hôpital.
Ils vont rentrer. L`ambassadeur a accompagné les quatre (04) premiers qui se sont portés volontaires pour prendre l`avion. Dès qu`il rentre, il organise le départ des autres et tous ceux qui sont au Ghana.
Et quand est-ce que un autre contingent va revenir en Côte d`Ivoire ?
Dès que l`ambassadeur et l`attaché de défense se mettent en branle. Ils organisent tout ce qu`ils ont à faire, et cela se fera de concert avec le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur puisqu`à partir du moment où ils mettent pied sur le territoire ivoirien, alors le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur est aussi concerné.
Est-ce que aujourd`hui, vous affirmez que tous les militaires ex-Fds, proches de l`ex-président Laurent Gbagbo, qui sont hors de la Côte d`Ivoire s`ils reviennent, ils ne seront pas l`objet de poursuite ?
C`est une question pertinente que vous posez. Mais il faut s`inspirer du discours du président de la République qui n`a pas varié. Il demande que la réconciliation se fasse sans heurt. Le Premier ministre, ministre de la Défense, également appelle de tous ses vœux que la réconciliation se fasse. Et qu`il n`y ait ni vengeance, ni chasse aux sorcières. Pour l`heure, il faut s`en tenir à ça. Au nom du ministre de la Défense, nous demandons à tous nos frères où qu`ils se trouvent, de rentrer au pays.
On sait que depuis un moment, le paiement des salaires des policiers, gendarmes et militaires se fait à la caisse. Quel bilan vous pouvez faire aujourd`hui de cette opération ?
Positif. Au niveau de la gendarmerie par exemple, le paiement en numéraire a permis de vérifier effectivement qu`au moins 98% des gendarmes ont repris du service. Les 2%, c`est pour des raisons de santé et quelques-uns, qui ne sont pas nombreux d`ailleurs, qui sont cachés quelque part. Leur liste fait partie de ceux dont nous parlons. Quand ils vont rentrer, tout le monde sera en place. Le paiement en numéraire a permis aussi bien au ministère de la Défense, au ministère d`Etat, ministère de l`Intérieur, ministère de l`Economie et des finances pour ce qui concerne les douaniers, ministère des Eaux et forêts, de vérifier effectivement les effectifs.
Interview retranscrite par Djè KM
Source Onuci-Fm