Des voix s’élèvent de plus en plus, au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire pour décrier la façon dont les salaires des hommes en armes sont perçus. Si après la crise postélectorale, l’attitude des nouvelles autorités impliquées dans la gestion des salaires des FRCI était bien fondée, et acceptée par tous, force est de reconnaître qu’après plus de trois mois de pratique du nouveau mode de gestion des salaires (main à main), l’on aurait pu trouver une autre solution plus pratique et efficace pour payer les salaires des militaires afin de soulager leur calvaire dans les casernes. Rappelons que la mesure actuelle avait été prise pour contrôler l’effectif des FRCI, identifier ceux qui sont déserteurs, en exil, qui ne viennent pas au travail ou même qui sont morts. Un appel a même été lancé à ceux qui hésitaient à rentrer dans les rangs des FRCI. L’ultimatum du Chef de l’Etat aux exilés militaires expirait fin juillet 2011. Toute chose qui justifiait le mode ‘’main à main’’ aux FRCI.
Seulement, depuis ces mois jusqu’à ce jour, les familles et ménages des FRCI souffrent du fait de ce mode de paiement pour percevoir leurs soldes. Pis, certains d’entre eux, ne reçoivent leur paie qu’au milieu du mois. Le processus ne prenant en compte par jour qu’entre 15 à 20 soldats. « Si nous avons tenu et résisté jusque-là, c’est parce que nous comprenons les nouvelles autorités qui venaient de s’asseoir. En plus, nous vivons de dettes. Mais, trop, c’est trop. Et nous comptons nous faire entendre, si un mode plus approprié pour nous payer n’est pas appliqué », menace un groupe de militaires qui nous a rendu visite hier mardi 2 août 2011, à notre rédaction. La tension monte et pourrait s’amplifier.
Un des mécontents a ajouté ceci : « Nous pouvons donner une solution efficace aux autorités pour faire cesser les plaintes. L’Etat peut identifier tous ceux qui sont dans les rangs, émettre des bons de paiement pour leurs salaires, continuer à faire les virements comme avant afin que chacun, muni de son bon, se rende à sa banque pour être payé ».
Certes des solutions peuvent être proposées, quitte à l’Etat de faire diligence pour désamorcer une bombe latente.
JFK
Seulement, depuis ces mois jusqu’à ce jour, les familles et ménages des FRCI souffrent du fait de ce mode de paiement pour percevoir leurs soldes. Pis, certains d’entre eux, ne reçoivent leur paie qu’au milieu du mois. Le processus ne prenant en compte par jour qu’entre 15 à 20 soldats. « Si nous avons tenu et résisté jusque-là, c’est parce que nous comprenons les nouvelles autorités qui venaient de s’asseoir. En plus, nous vivons de dettes. Mais, trop, c’est trop. Et nous comptons nous faire entendre, si un mode plus approprié pour nous payer n’est pas appliqué », menace un groupe de militaires qui nous a rendu visite hier mardi 2 août 2011, à notre rédaction. La tension monte et pourrait s’amplifier.
Un des mécontents a ajouté ceci : « Nous pouvons donner une solution efficace aux autorités pour faire cesser les plaintes. L’Etat peut identifier tous ceux qui sont dans les rangs, émettre des bons de paiement pour leurs salaires, continuer à faire les virements comme avant afin que chacun, muni de son bon, se rende à sa banque pour être payé ».
Certes des solutions peuvent être proposées, quitte à l’Etat de faire diligence pour désamorcer une bombe latente.
JFK